Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
La Cour internationale de justice, saisie par l’Afrique du Sud, a tranché : elle se déclare compétente pour instruire la plainte déposée contre Israël pour « génocide » à Gaza. Et appelle, avant de juger sur le fond, à protéger les populations. Un sérieux camouflet pour l’État hébreu et, surtout, pour Benyamin Netanyahou.
Les rebelles yéménites, désormais ciblés par les Américains et les Britanniques à la suite de leurs attaques de navires en mer Rouge, sont venus discuter de la « nécessité d’intensifier les efforts pour faire pression » avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Israël a dit « examiner » les opérations en cours pour déterminer l’origine des tirs contre le bâtiment, qui ont fait, le 24 janvier, au moins « neuf morts et 75 blessés », selon l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens.
L’OMS déplore une situation « catastrophique et indescriptible » dans les hôpitaux de cette agglomération où se trouvent 88 000 habitants et environ 425 000 personnes déplacées.
Américains et Britanniques ont à nouveau bombardé des cibles houthies en représailles aux attaques menées contre les navires en mer Rouge. Les rebelles yéménites assurent que ces frappes ne font qu’accroître leur détermination.
Israël aurait proposé au Hamas, via la médiation de l’Égypte et du Qatar, une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération de tous les otages, selon un site d’informations américain.
L’Afrique du Sud a saisi la Cour internationale de justice, réclamant notamment que Tel-Aviv soit condamné pour « génocide ». Pourquoi cette décision de Cyril Ramaphosa ? L’analyse de François Soudan au micro de RFI, dans la Semaine de JA.
Au quatrième mois de la guerre, Tsahal aurait tué « environ 20 % à 30 % » des combattants du Hamas, qu’il est déterminé à détruire, d’après le renseignement américain.
Enseignant, ancien ministre, diplomate, Ghassan Salamé a vécu plusieurs vies, sans jamais cesser de se passionner pour les grands équilibres mondiaux et la résolution pacifique des conflits. Dans cette première partie du grand entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, il livre son sentiment sur le conflit à Gaza et ses conséquences possibles.
L’armée israélienne bombarde intensément le sud de la bande de Gaza, ce vendredi 19 janvier, sur fond d’un important différend entre Israël et Washington au sujet d’un éventuel État palestinien et d’une régionalisation croissante du conflit jusqu’au large du Yémen.
Lors d’une visite à Abidjan, le ministre chinois des Affaires étrangères a exprimé son désir d’« approfondir » la coopération bilatérale et de « contribuer à son développement ». Même son de cloche chez le président ivoirien, Alassane Ouattara.
Le Qatar continue d’œuvrer en coulisses pour soulager les conditions de vie des civils et les conditions de détention des otages. Quant à l’Union européenne, elle a ajouté le chef du Hamas sur sa liste de terroristes.
L’armée israélienne dit concentrer désormais ses opérations sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Depuis le début du conflit, près de 24 000 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, selon le Hamas, qui détiendrait toujours 132 otages.
À l’occasion de la sortie de son nouveau livre, « Le Labyrinthe des égarés », rencontre avec le tout nouveau secrétaire perpétuel de l’Académie française, où il siège depuis 2011.
Joe Biden évoque une action « défensive » pour protéger, notamment, le commerce international. Les Houthis disent cibler les navires commerciaux qu’ils soupçonnent d’être liés à Israël, affirmant agir en « solidarité » avec la bande de Gaza.
Pretoria a saisi la Cour internationale de justice pour qu’elle enjoigne à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza.
Le secrétaire d’État américain poursuit sa tournée au Moyen-Orient et doit s’entretenir avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Israël, dans le même temps, fait face à des accusations « d’actes génocidaires » devant la Cour internationale de justice.
Au cours de sa quatrième tournée dans la région, le chef de la diplomatie américaine a discuté avec plusieurs dirigeants prêts à œuvrer pour assurer la « sécurité d’Israël ». Qui ne passera que par « un chemin vers un État palestinien ».
Visé par des appels au boycott au Maroc et en Égypte, le géant américain de la restauration rapide confirme une baisse des recettes « en raison de la guerre et de la désinformation ».
La crainte d’un embrasement régional du conflit, notamment au Liban, inquiète le secrétaire d’État américain, qui arrivera dans la soirée à Tel Aviv. Il a aussi mis en garde Israël face à la situation extrêmement grave des civils dans la bande de Gaza.
Le secrétaire d’État américain poursuit en Jordanie une intense séquence diplomatique dans la région, appelant à éviter à tout prix un embrasement du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, et avec la volonté de « travailler à une paix durable ».
L’organisation libanaise a dit avoir tiré « 62 missiles » sur la base militaire israélienne de Meron. Tsahal a dit avoir frappé en réponse une cellule responsable de certains de ces tirs. En visite au Liban, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a déclaré que le Liban ne devrait pas être « entraîné dans un conflit régional ».
Le latéral des Fennecs est condamné à huit mois de prison avec sursis et à 45 000 euros d’amende pour avoir partagé une vidéo appelant à « un jour noir sur les juifs » durant les premiers jours du conflit entre le Hamas et Israël.
Depuis l’attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, et la riposte de Tsahal à Gaza, le royaume joue une partition délicate, tentant de conserver une approche équilibrée. Une position qui risque de ne pas résister si le conflit devait s’éterniser et le bilan continuer à s’alourdir.
Saleh al-Arouri a été tué dans une frappe attribuée à Israël près de Beyrouth, ravivant les craintes d’une extension du conflit entre le Hamas et Israël.
Alors que le conflit a déjà fait près de 22 000 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, Tsahal « sera sollicité pour des tâches et des combats supplémentaires », a prévenu le porte-parole de l’armée israélienne.
Abattue en plein reportage par Tsahal en 2022, la native de Jérusalem était devenue l’un des visages d’Al Jazeera. Elle continue à inspirer de nombreuses jeunes journalistes.
Crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide… Pour quels faits les responsables israéliens et les cadres du Hamas pourraient-ils être jugés ? Jeune Afrique fait le point.