Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
La déclaration de la Cour internationale de justice, basée à La Haye, survient alors que Tel Aviv prépare une offensive terrestre d’ampleur sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés 1,5 million de Palestiniens.
Les forces israéliennes ont visé le 29 mars au matin « des dépôts de missiles relevant du Hezbollah libanais » en Syrie dans le cadre de son offensive contre le Hamas, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
En dépit de l’appel à un cessez-le-feu immédiat voté en début de semaine à l’ONU, le gouvernement de Benyamin Netanyahou est déterminé à lancer son invasion terrestre sur la ville du sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés 1,5 million de Palestiniens.
Frappes israéliennes dans le Sud, difficultés à acheminer de l’aide, système de santé anéanti… Les pressions internationales en faveur d’un cessez-le-feu se font plus insistantes.
En dépit de l’adoption lundi de la première résolution des Nations unies pour un « cessez-le-feu immédiat » dans le territoire palestinien, Israël poursuit son offensive meurtrière.
Pour la première fois et après l’échec de la résolution proposée le 22 mars par les États-Unis, un texte appelant au cessez-le-feu à Gaza a enfin pu être adopté ce 25 mars, par 14 voix pour et une abstention : celle de Washington.
Des frappes aériennes et des tirs d’artillerie se sont succédé dimanche dans la bande de Gaza, ciblant notamment deux hôpitaux de la ville de Rafah, selon le Croissant-Rouge. Au lendemain de ce nouvel assaut, l’ONU appelle ses membres à voter pour un cessez-le-feu « immédiat ».
Le 24 mars, les autorités israéliennes ont fait savoir à l’Unrwa, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, que ses convois ne pourraient plus faire parvenir des vivres aux Gazaouis dans le nord de l’enclave.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a qualifié l’ONU d’« organisation anti-israélienne », après la visite en bordure de la bande de Gaza du secrétaire général António Guterres, qui a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».
Le pays a été, en 2011, porteur des valeurs de justice et de dignité humaine. Désormais c’est Gaza qui en est le symbole. Et si beaucoup s’interrogent sur l’attitude de certains États – occidentaux, mais aussi arabes – dans le conflit, la Tunisie elle-même n’échappe pas aux remises en question, parfois difficiles.
Frappés de constater à quel point le sujet de la guerre à Gaza était omniprésent dans le discours de leurs patients, des psychanalystes ont analysé les conséquences à la fois sociétales et personnelles des événements de Palestine sur les Tunisiens. Des réflexions qui ne concernent certainement pas que la Tunisie.
Pour la première fois, les États-Unis ont présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU sur un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages » retenus à Gaza depuis le début de la guerre.
Aucun vote n’est pour l’instant programmé sur ce texte lié à la libération des otages israéliens détenus par le Hamas. Depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, Washington a opposé son veto à plusieurs résolutions appelant à un tel cessez-le-feu.
Alors que les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent aujourd’hui pour évoquer la situation en Palestine, le chef de la diplomatie européenne a tenu à souligner les conséquences dramatiques de l’attitude des autorités isréaéliennes sur les populations.
L’armée israélienne a annoncé lundi 18 mars mener une opération contre l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, où se trouvent « des dizaines de milliers » de déplacés, selon le Hamas.
Depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, la riposte de Tel-Aviv, que de nombreuses voix estiment disproportionnée, s’intensifie chaque jour un peu plus, consacrant l’impuissance de la communauté internationale. Un laisser-faire qui vaut adhésion à la politique expansionniste israélienne, selon Mohamed Salah Ben Ammar.
Le Hamas a accusé l’armée israélienne d’avoir mené des tirs à partir de « chars et d’hélicoptères » sur des personnes qui attendaient une distribution de farine à proximité de la ville de Gaza.
Au moins un employé de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a été tué. Les États-Unis tentent toujours, avec le Qatar et l’Égypte, d’arracher un accord pour une trêve de plusieurs semaines entre Israël et le Hamas.
Face à l’insuffisance de l’aide arrivant par voie terrestre, la communauté internationale cherche à diversifier les voies d’acheminement via des largages aériens, ou encore avec ce projet de corridor maritime.
Rabat vient d’annoncer avoir obtenu le droit de ravitailler directement les Palestiniens de Gaza. Un accord exceptionnel, que le royaume attribue à ses bonnes relations avec Tel-Aviv.
Les Gazaouis se sont rassemblés le 11 mars pour la première rupture quotidienne du jeûne en ce début de ramadan marqué par la menace d’une famine et les raids aériens.
La guerre menée par Israël à Gaza relève du « génocide », a jugé le président djiboutien lors de l’entretien qu’il a accordé à François Soudan. Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique revient sur cette interview au micro de RFI.
Les négociations pour une trêve restent bloquées en raison de désaccords persistants entre le Hamas et Israël, notamment concernant le sort des otages et le retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien enclavé.
L’armée israélienne a de nouveau bombardé Gaza dimanche 10 mars, faisant des dizaines de morts en pleine mobilisation internationale pour envoyer de l’aide à la population civile assiégée et menacée de famine.
Dans son discours sur l’état de l’Union, le président américain a souligné que l’aide « ne peut être une considération secondaire ni une monnaie d’échange ».
La délégation du Hamas a quitté Le Caire où se déroulent les négociations, estimant que « les réponses initiales » fournies par Israël « ne répondent pas à ses exigences ».
Pékin a répété son soutien à une « pleine » adhésion d’un État palestinien à l’ONU, alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son sixième mois. À Gaza, la famine menace plus de 2 millions d’habitants.