Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.
MSC, Maersk, CMA-CGM… Un à un, les principaux armateurs choisissent désormais de contourner l’Afrique pour éviter la mer Rouge et le canal de Suez. En cause, les attaques menées par les rebelles houthis au nom de leur alliance avec le Hamas. Décryptage, en infographies, de l’impact de ce blocage de « l’autoroute de la mer » sur le commerce international.
Entre le Conseil de sécurité et l’Égypte, les discussions se multiplient pour arriver à un cessez-le-feu. Sous la menace grandissante d’une extension du conflit.
Un missile israélien s’est abattu le 18 décembre à moins de 40 mètres du lieu des funérailles d’un combattant du Hezbollah qui se tenaient dans un village frontalier, sans faire de victime.
La communauté internationale s’alarme du bilan humain de plus en plus lourd dans la guerre que livre Israël au Hamas. Depuis le début du conflit, plusieurs hôpitaux ont été bombardés ou attaqués.
Tandis que le chef du gouvernement israélien recevait Jake Sullivan, son ministre de la Défense Yoav Gallant a prévenu que la guerre à Gaza « durera plus que quelques mois ».
Alors que l’offensive se poursuit et que les conditions de vie des Palestiniens déplacés se dégradent, Washington semble hausser le ton face à Tel-Aviv.
Bien que le Maroc et les Émirats arabes unis aient une politique étrangère et des priorités différentes, leurs relations se traduisent par un soutien mutuel sur divers fronts. Comme l’a confirmé la toute récente visite de Mohammed VI à Abou Dhabi.
Activiste de gauche, en tête de toutes les manifestations depuis le début de la guerre à Gaza, Sion Assidon a toujours refusé l’étiquette de « juif marocain ». Et plaide contre le rétablissement des relations entre Rabat et Tel-Aviv.
Une écrasante majorité de pays de l’Assemblée générale ont approuvé un texte non contraignant, alors que le Conseil de sécurité reste paralysé par le veto américain.
Cette figure emblématique de la chaîne qatarie, très appréciée dans le monde arabe, couvre la guerre Israël-Hamas depuis l’enclave palestinienne. Il a appris en direct la mort de sa famille, décimée par un bombardement israélien.
L’armée israélienne continue d’avancer dans le sud de la bande de Gaza, où elle « reprend [l]es derniers bastions » de l’organisation palestinienne. Près de 85 % de la population locale a été déplacée à la suite des affrontements et des bombardements israéliens.
Alors que le Hamas a répété, le 10 décembre, qu’aucun otage ne quitterait Gaza autrement que dans le cadre d’échanges de prisonniers, les combats ont repris ce lundi matin. Dans la nuit, l’aviation israélienne a frappé des quartiers de Damas, affirmant qu’ils abritaient des bases du Hezbollah.
Artiste engagé, le chanteur Kajeem vient de célébrer ses trente ans de carrière. S’il assure ne pas avoir changé, il s’amuse de la difficulté avec laquelle les politiques acceptent la critique.
À l’heure où l’armée israélienne poursuit son avancée dans le sud du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, une résolution doit être votée au conseil de sécurité des Nations unies afin d’assurer la sécurité des civils et de permettre leur prise en charge médicale.
Après avoir détruit le nord de Gaza, l’armée israélienne frappe désormais le Sud, vers lequel Tsahal avait conseillé aux Palestiniens de se déplacer pour ne pas être tués dans les bombardements.
Les soldats israéliens sont engagés dans une offensive terrestre depuis le 27 octobre dans le nord de Gaza, ciblant les « bastions du Hamas ». Depuis l’expiration de la trêve, l’armée s’était principalement concentrée sur des raids aériens.
L’ancien chef du parti islamiste MSP a découvert la mesure qui le frappait en arrivant à l’aéroport. Malgré ses contacts au sommet de l’État, il n’a pas pu obtenir d’explication et assure qu’on veut ainsi lui faire payer son soutien à la cause palestinienne.
« Si le Hamas ne libère pas les otages dans les délais impartis, Israël doit exécuter les principaux leaders du mouvement détenus dans ses prisons. » Les déclarations récentes de l’ancien agent du Shin Bet, fils du cheikh Hassan Youssef, l’un de ces responsables incarcérés, ont parachevé son statut de célébrité controversée.
Le secrétaire d’État américain en visite à Tel-Aviv et Ramallah a appelé à la création de zones sûres pour les Gazaouis. Et a plaidé pour que justice soit faite contre les colons qui commettent des violences en Cisjordanie.
Rivalité stratégique entre superpuissances, invasion de l’Ukraine par la Russie, guerre israélo-palestinienne… La COP28 s’ouvre dans un contexte géopolitique particulier. Les négociations sur le climat pourraient en pâtir.
Trente Palestiniens ont été libérés contre dix otages du Hamas. Le secrétaire d’État américain est arrivé en Israël, il devrait également se rendre en Cisjordanie.
Les échanges entre prisonniers palestiniens et otages israéliens continuent. Washington fait pression pour que, si l’offensive militaire devait reprendre, elle évite les déplacements massifs de population.
Multipliant les visites impromptues et les initiatives inattendues, le président tunisien déconcerte souvent ses concitoyens, qui attendent de lui qu’il tranche sur les dossiers prioritaires. À un an de la présidentielle, le chef de l’État continue à ne jamais être là où on l’attend.
La pause humanitaire décidée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou et le Hamas dans le cadre d’un accord d’échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens durera deux jours de plus.