Guerre Israël-Hamas

Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens. L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas. Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.

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Kaïs Saïed, le président tunisien, dans le gouvernorat de Kebili, le 12 novembre 2023. © Présidence tunisienne /SIPA

Kaïs Saïed seul contre tous ?

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, serre la main de son homologue palestinien Riyad al-Maliki le 20 novembre 2023, à Pékin. © Pedro PARDO / AFP

La Chine plaide pour une « désescalade » à Gaza

À la frontière entre Israël et la bande de Gaza, les combats font rage entre Tsahal et le Hamas, le 14 novembre 2023. © JACK GUEZ/AFP

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Ziad Majed : « Cette fois, le discours sur le choc des civilisations ne prend pas »

De la fumée s’élève de Gaza bombardée, le 17 novembre 2023. © JACK GUEZ / AFP

L’armée israélienne à Al-Shifa, Gaza coupée du monde