Ancien conseiller du chef de l’État, le président du Centre gabonais des élections (CGE) s’est affairé, en toute discrétion, à préparer les trois scrutins – présidentiel, législatifs et locaux – du 26 août 2023. Il est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Portrait.
Programme pour la course à la magistrature suprême, enjeux des législatives et des locales, objectifs de la coalition d’opposition Alternance 2023… La présidente de l’Union nationale se tient prête à relever tous les défis.
Au Gabon, l’opposant s’est fait de plus en plus discret ces dernières années. Peu croient qu’il se représentera à la présidentielle, mais sa parole pourrait encore compter pour ses anciens soutiens.
Réserves de voix des différents candidats, habitudes électorales et réflexes partisans… Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre comment les Gabonais font leur choix dans l’isoloir.
Ministre des Affaires étrangères gabonais, pilier du parti au pouvoir, Alain-Claude Bilie-By-Nze a su éviter les chausse-trapes quand la guerre des clans faisait rage à Libreville et se ménager de puissants alliés.
Ancien baron du régime passé à l’opposition, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama , nourrit une grande ambition : conquérir le Palais du bord de mer en 2023.
L’opposition gabonaises est en reconstruction, avec en ligne de mire la présidentielle de 2023. Dans le même temps, Jean Ping, qui se considère comme le « président élu » peine à stopper l’hémorragie de ses soutiens.
Des hackers de la mouvance Anonymous ont revendiqué des attaques informatiques contre «plus de 70» sites institutionnels gabonais en indiquant s’en prendre aux «dictatures».
Alors que le Parti démocratique gabonais est déjà assuré d’avoir la majorité dans la future Assemblée, les électeurs étaient appelés aux urnes pour le second tour des législatives.
Grands perdants des législatives, les adversaires d’Ali Bongo Ondimba vont devoir tout reconstruire en vue de la présidentielle de 2023. Vaste programme !
Après le premier tour des législatives, le 6 octobre, l’opposition gabonaise n’a pu que constater sa défaite. Pour l’Union nationale, le Rassemblement héritage et modernité et Les Démocrates, les motifs de satisfaction sont rares, tout comme les possibilités de conquérir des sièges de député au second tour. Jeune Afrique fait le point, en infographie.
Seul ténor de l’opposition qualifié pour le deuxième tour des législatives, Alexandre Barro-Chambrier ne cache pas son amertume après la défaite des siens au premier tour. Dénonçant la fraude qu’il impute à ses adversaires, il n’en appelle pas moins à réorganiser l’opposition.
Deux ans après une élection présidentielle qui avait été marquée par les violences, les Gabonais ont voté samedi dans le calme aux élections législatives et municipales.
Alors qu’elle nous annonçait personnellement, jeudi 20 septembre, la validation de sa candidature, Chantal Myboto a dû déchanter : dimanche soir, la Cour constitutionnelle a annoncé à la télévision que l’opposante de l’Union nationale ne pourrait finalement pas se présenter aux législatives.
La candidature de Chantal Myboto pour les législatives a finalement été validée jeudi 20 septembre par la Cour constitutionnelle, malgré un recours déposé par le Parti démocratique gabonais. La trésorière adjointe de l’Union nationale a dû se battre devant la Cour pour l’emporter.
Le parti démocratique gabonais du chef de l’État Ali Bongo Ondimba (PDG, au pouvoir) a rendu public lundi les identités de ses 143 candidats aux élections législatives du 6 octobre prochain.
Ils étaient partisans de l’irréductible opposant. Ils sont devenus ministres d’Ali Bongo Ondimba. Attaqués par leurs anciens amis, ils jurent travailler pour le pays, et rien que pour lui.
Après plusieurs reports, Moïse Bibalou Koumba, président du nouveau Centre gabonais des élections (CGE), a annoncé lundi que les élections législatives et locales se tiendront le 6 octobre prochain.
Alors que la date du scrutin n’est toujours pas connue, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a annoncé le début de l’opération de mise à jour du fichier électoral en vue des législatives.
La présidente de la Cour constitutionnelle a dissous l’Assemblée nationale et congédié le gouvernement le 30 avril. La composition du nouveau gouvernement, qui a prêté serment le 7 mai, interpelle l’opposition. Pour Marie-Madeleine Mborantsuo, son coup de force lui vaut l’inimitié d’une partie de la classe politique gabonaise.
Le nouveau gouvernement gabonais a prêté serment lundi 7 mai. Annoncé vendredi, il mélange d’anciens ministres et des transfuges de l’opposition. Si sa composition agite l’opposition gabonaise, la mission de cette nouvelle équipe reste la même : organiser les élections législatives constamment repoussées depuis deux ans, mais aussi gérer les urgences économiques.
Le Gabon vient de connaître une folle semaine politique totalement inédite : en quatre jours, l’Assemblée nationale a été dissoute, un nouveau gouvernement formé, sans bouleversement majeur et avec pour objectif d’organiser des législatives plusieurs fois reportées.
Trois jours après la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée nationale et de demander la décision du gouvernement, l’Union nationale (opposition) a officiellement dénoncé une manœuvre délibérée visant à un « coup d’État institutionnel ».
Deux jours après avoir présenté sa démission suite à la décision de la Cour constitutionnelle, Emmanuel Issoze Ngondet a été reconduit au poste de Premier ministre sur décision présidentielle. Il est chargé de former un nouveau gouvernement.
La Cour constitutionnelle gabonaise a dissous l’Assemblée nationale lundi, en demandant la démission du gouvernement, alors que le Gabon devait organiser des élections législatives avant fin avril, a annoncé la présidente de cette juridiction.
Alors que le scrutin est prévu pour « fin avril », aucune communication des autorités n’en a officialisé la date. Et les candidats de la majorité sont en ordre de bataille, les anciens soutiens de Jean Ping sont loin de présenter un front uni.
Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a appelé l’opposition à s’entendre sur les candidats désignés pour siéger au Centre gabonais des élections qui doit se charger d’organiser les futures élections législatives. Divisés sur la stratégie à adopter, une partie l’opposition dénoncent une diversion du pouvoir pour reporter le scrutin.
La Coalition pour la nouvelle république (CNR) de Jean Ping est en effervescence, à quelques semaines de la date prévue pour les élections législatives, qui doivent théoriquement se tenir fin avril. Au centre des discussions : parvenir à des candidatures uniques dans les principales circonscriptions.
Dix-huit mois après le début du nouveau septennat, certains leaders de l’opposition radicale ont accepté de parler des législatives avec l’exécutif, les comptes commencent à se redresser, la croissance repart… Mais les incertitudes demeurent.