Candidat à la présidentielle de 2024, l’ex-ministre accuse l’État d’avoir limogé des administrateurs territoriaux en se basant uniquement sur leur appartenance géographique. Décryptage.
Ils représentent moins de 5 % de l’électorat du pays, mais n’en sont pas moins activement courtisés par les candidats à l’élection présidentielle. Qui parviendra à convaincre les Sénégalais de l’extérieur d’ici à février 2024 ?
C’est avec des têtes d’affiche globalement novices, une foule de candidats anonymes et un dauphin cumulant la charge de Premier ministre que s’est ouverte la campagne qui décidera de l’identité du successeur de Macky Sall.
À la tête d’une coalition qui se réorganise, le Premier ministre, candidat de la majorité, se lance dans la campagne. Parviendra-t-il à resserrer les rangs autour de lui ?
Certains membres de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi reprochent au candidat à la présidentielle d’avoir orchestré le rejet de leur liste lors des législatives en 2022. Des attaques « malhonnêtes », selon l’entourage de l’ancien maire.
Après avoir fait miroiter pendant quelques heures, sur Facebook, sa candidature à la présidentielle, Idrissa Seck a effacé son statut… tout en sanctionnant un cadre de Rewmi favorable à une troisième candidature de Macky Sall.
Il n’y a pas que des poids lourds de l’opposition qui, tels Ousmane Sonko ou Khalifa Sall, se lancent dans la course. C’est aussi le cas d’Abdourahmane Diouf, qui a cheminé au côté d’Idrissa Seck pendant huit ans. Rencontre avec un candidat qui veut croire en sa bonne étoile.
Épinglé par la Cour des comptes, critiqué pour son action en tant que ministre des Transports, le beau-frère de Macky Sall ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre. Sa proximité avec le président en fait en tout cas une cible facile pour l’opposition.
L’ex-bras droit d’Idrissa Seck, désormais à la tête de son propre parti, pourra-t-il peser face aux poids lourds de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW) qui se sont déjà positionnés ?
L’ancien parti unique a prévu de se réunir les 11 et 12 février pour décider notamment de l’avenir de l’alliance nouée avec la majorité. En interne, des voix plaident pour une candidature socialiste à la présidentielle de 2024.
L’ancien ministre, qui a démissionné en juillet 2022 de la présidence du conseil d’administration de Petrosen, prépare sa candidature à la présidentielle sénégalaise de 2024.
Que Macky Sall brigue un troisième mandat en 2024, c’est le rêve du député-maire de la communauté rurale des Agnams, située dans la région de Matam, qui voue loyauté et fidélité au chef de l’État.
La scène, surréaliste, s’est déroulée jeudi 1er décembre en pleine session parlementaire, sous le regard consterné du président de l’Assemblée nationale. Qui a immédiatement saisi le procureur de la République.
Le chef de l’État sénégalais a rencontré le 28 novembre l’ensemble des acteurs des « daaras » (écoles coraniques) avec plusieurs promesses à la clé. Une stratégie de séduction à l’approche de la présidentielle de 2024.
Alors que le chef de l’État sénégalais n’a rien dit de ses intentions pour la présidentielle de 2024, plusieurs organisations citoyennes se mobilisent déjà pour le dissuader de briguer un troisième mandat.
Après avoir oscillé entre opposition et majorité au lendemain des législatives, Pape Diop, du parti Convergence Bokk Gis Gis, a finalement démissionné de l’Assemblée nationale.
Détenteur du record de longévité au sein du gouvernement, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement se rêve en héritier d’Ousmane Tanor Dieng alors que le Parti socialiste traverse une crise profonde à l’approche de la présidentielle de 2024.
L’ex-Première ministre vient de claquer la porte de la majorité présidentielle, allant jusqu’à proposer une loi ciblant la famille du chef de l’État. Coup de projecteur sur le parcours de cette frondeuse qui fut la tête de liste aux dernières législatives.
Le chef de file de l’opposition a procédé, le 15 octobre, à une restructuration de son parti en promouvant plusieurs de ses cadres avant d’entamer le lendemain une tournée nationale qui doit le conduire dans toutes les régions du pays.
Réduit à peau de chagrin au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), l’ex-parti unique tente de se restructurer en vue de la prochaine présidentielle. Présentera-t-il un candidat ?
Après que l’ancienne Première ministre a rompu avec le groupe parlementaire de la majorité présidentielle, son départ de l’Assemblée nationale n’est pas à exclure.
Alors que l’opposition a fait une percée historique en remportant près de la moitié des sièges aux législatives du 31 juillet, la coalition YAW doit désormais faire face à ses divisions internes à moins de deux ans de la présidentielle.
Nommé à la primature le 17 septembre, l’ancien ministre est un homme ambitieux mais patient, dont le choix ne révèle rien ou presque des intentions de Macky Sall pour 2024.
Tête de liste des suppléants, ce cadre de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie a été élu à l’Assemblée nationale, après l’invalidation de certains candidats.
Le chef de l’État, qui avait annoncé le rétablissement de la fonction il y a dix mois, a porté son choix sur son ancien ministre des Finances et des Affaires étrangères. Cette nomination intervient après la percée historique de l’opposition lors des législatives du 31 juillet.
S’ils ont échoué à remporter la présidence de l’Assemblée, les adversaires du chef de l’État se disent déterminés à incarner une rupture. Et haussent déjà le ton.
En préférant à son ancienne Première ministre, qui avait été tête de liste de la coalition présidentielle lors des législatives, un inconnu pour présider l’Assemblée nationale, Macky Sall s’est-il aliéné l’une de ses plus anciennes alliées ?
Le vote pour le perchoir a tourné au pugilat ce 12 septembre, l’opposition et la coalition présidentielle se livrant à un vigoureux bras de fer. C’est finalement un proche de Macky Sall qui a remporté le scrutin, boycotté par les adversaires du chef de l’État.
L’ex-bras droit d’Idrissa Seck se rêve un destin présidentiel après avoir conduit avec doigté la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi, aux élections locales de janvier et aux législatives de juillet.