Fin de règne ou renaissance ? Alors qu’approche la présidentielle, de nombreux écueils parsèment la route du chef de l’État jusqu’au terme de son second mandat.
Galvanisés par leurs scores aux élections législatives du 31 juillet, les adversaires de Macky Sall espèrent porter leur candidat au perchoir. Encore faudrait-il qu’ils parviennent à présenter un front uni face à la majorité.
Au lendemain des élections législatives du 31 juillet, des militantes s’organisent pour obtenir la modification d’articles controversés du code de la famille. Au risque d’irriter les leaders religieux.
Après des législatives en rangs serrés, le 31 juillet, qui lui ont permis de gagner du terrain, l’opposition sénégalaise se retrouve confrontée aux ambitions antagonistes de ses leaders en vue de la prochaine présidentielle.
Le chef de l’État sénégalais avait confié à son ministre de la Pêche et de l’Économie maritime la difficile mission de remporter la capitale lors des législatives du 31 juillet. Son échec pourrait lui coûter sa place au gouvernement. Portrait d’un socialiste qui était convaincu d’avoir une carte à jouer.
Si nombre d’analystes ont pointé le revers inédit subi par la majorité présidentielle, peu ont constaté l’échec de la tactique du camp du chef de l’État, basée presque exclusivement sur un éventuel boycott du scrutin par l’opposition.
Les législatives du 31 juillet ont renvoyé dos à dos opposition et pouvoir, représentés respectivement par l’ancien inspecteur des impôts et le chef de l’État. Augurant d’une lutte acharnée dans les mois qui viennent.
L’ancien maire de Dakar Pape Diop a rallié le pouvoir ce jeudi soir. Un choix décisif, puisqu’il permet au camp présidentiel d’obtenir 83 sièges, soit la majorité absolue.
Ils sont recrutés par les partis ou par les candidats, dont ils assurent la sécurité. Mais parfois, ces agents (sans formation) chargés de faire régner l’ordre provoquent plus de violences plus qu’ils n’en jugulent.
La situation est inédite au Sénégal où, au lendemain des résultats provisoires des élections législatives, la mouvance présidentielle accuse un net recul, sans pour autant avoir dit son dernier mot…
Dans l’attente des résultats provisoires des législatives de dimanche, une cohabitation ne semble pas impossible à l’Assemblée nationale. Une victoire de l’opposition marquerait une première dans l’histoire du pays.
Le flou est total au lendemain des législatives sénégalaises. Aucun chiffre officiel n’est encore disponible, mais le camp de Macky Sall, d’un côté, comme celui d’Ousmane Sonko et de Barthélémy Dias, de l’autre, affirment avoir gagné le scrutin.
Ce 31 juillet, les Sénégalais votaient pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Dimanche soir, les résultats étaient encore inconnus, alors que chacun des clans a fait de ce scrutin un enjeu clé.
Sept millions de Sénégalais sont appelés à voter ce dimanche pour des élections qui feront office de référendum « pour ou contre Macky Sall », à moins de deux ans de la prochaine présidentielle.
Les Sénégalais sont appelés aux urnes ce dimanche pour des législatives clés, un an et demi avant la prochaine présidentielle. Elles font office de couperet, pour le président Macky Sall comme pour son opposition, menée par Barthélémy Dias et Ousmane Sonko.
L’ancien président de 96 ans a atterri ce vendredi à Dakar. Candidat aux élections de ce dimanche, il n’était pas rentré dans son pays depuis trois ans.
Ils sont plus de 2 millions et pourraient faire basculer le scrutin des législatives ce dimanche. Alors qu’aux dernières élections locales, les moins de 30 ans avaient massivement choisi l’opposition, la coalition présidentielle tente de gagner leurs voix.
La défaite de la majorité aux élections locales a donné l’espoir à l’opposition de faire carton plein à Thiès ce dimanche 31 juillet. D’autant plus qu’Idrissa Seck, ancien faiseur de rois, y a perdu en influence.
Deux candidats issus de familles mourides s’affronteront le dimanche 31 juillet pour le siège de député de la ville sainte. Jeune Afrique est allé à leur rencontre.
La coalition d’Ousmane Sonko s’apprête à aller aux législatives du 31 juillet sans ses candidats titulaires, dont la liste nationale a été invalidée début juillet par le Conseil constitutionnel.
L’artiste s’est lancée en politique en créant, le 3 juillet, le Mouvement des jeunes pour la rupture (MJR). Un club politique proche de l’opposition qui veut faire barrage à Macky Sall, à dix jours des législatives du 31 juillet.
L’opposant a refusé samedi 16 juillet de s’exprimer au micro de la chaîne publique RTS, qu’il juge partiale dans son traitement de l’information. Ce n’est pas son premier coup d’éclat avec les médias.
Le chef de l’État souhaite promouvoir son image à l’international et travailler au rayonnement de la diplomatie sénégalaise. Mais ce cabinet de conseils américain n’est pas seul sur le coup…
Plusieurs organisations de défense des droits humains réclament une enquête indépendante après la mort de François Mancabou, arrêté le 17 juin à Dakar par les forces de l’ordre en marge des manifestations de l’opposition interdites par le gouvernement.
Militante de toujours du PDS, la députée de la diaspora en Italie, connue pour ses interventions énergiques à l’Assemblée, se présente cette fois dans la ville proche de Dakar.
Les élections législatives du 31 juillet, dont la campagne vient de s’ouvrir, seront un nouveau test pour le chef de l’État qui amorce la dernière ligne droite de son mandat. Il doit manœuvrer entre les assauts de l’opposition et les ambitions de son propre camp, sans parler de la nomination sans cesse repoussée d’un Premier ministre.
Mobilisés contre le président Macky Sall et leur mise hors-jeu des législatives du 31 juillet, les leaders de l’opposition ont accepté d’observer une trêve jusqu’à l’ouverture de la campagne ce 10 juillet, après plusieurs semaines de tension.
En scellant une alliance inédite, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, les deux principales formations de l’opposition, espèrent créer la surprise lors des législatives du 31 juillet.
Le fondateur de l’Alliance des forces de progrès (AFP) quittera la présidence de l’Assemblée nationale après les législatives du 31 juillet. Il devrait rester à la tête de son parti encore plusieurs mois avant de laisser la main à la « jeune génération ». reste à savoir qui lui succèdera.