Candidat à la présidentielle algérienne de 2019, Fethi Ghares rêve de dynamiser l’opposition et d’introduire de nouvelles thématiques dans le débat public. Rencontre avec un ovni de la scène politique nationale.
Six mois après son retour, Ahmed Ouyahia, le détenteur du record de longévité au poste de Premier ministre d’Algérie semble déjà sur le fil du rasoir. Enquête dans les coulisses du pouvoir.
À deux semaines des élections locales, certains candidats ont eu recours à des affiches surprenantes, et parfois hilarantes, pour faire campagne. Florilège.
Abdelaziz Bouteflika a convoqué les élections locales le 23 novembre prochain. Ce sera le baptême du feu pour le parti d’opposition Talaie El Houriat, qui fêtera ses deux années d’existence officielle en septembre.
Ils sont quatre à ne pas avoir été retenus par le président algérien dans la composition du nouveau gouvernement annoncée ce jeudi. Ont-ils fait défaut dans la gestion de leurs dossiers ? Éléments d’explication.
Abdelmalek Sellal, l’actuel Premier ministre, devrait diriger le prochain gouvernement algérien, contrairement à ce qui avait été conclu avec le président Bouteflika quatre ans auparavant.
S’il est un facteur révélant combien la classe politique s’est transformée au cours des vingt dernières années, c’est l’entrée du pouvoir financier dans l’hémicycle.
Le FLN garde la majorité mais perd des sièges. Les principaux partis d’opposition aussi. Les électeurs, ne s’estimant pas représentés, ont boudé les urnes… Les législatives du 4 mai n’ont fait que des perdants.
Paradoxalement, alors qu’on a pointé du doigt le désintérêt des citoyens pour les législatives, ils sont nombreux dans les ONG, les milieux d’affaires, les associations à se préoccuper des suites du scrutin.
Le scrutin du jeudi 4 mai a débouché sans grande surprise sur la victoire du vieux parti FLN (Front de libération nationale) qui obtient une majorité relative au sein de l’Assemblée nationale populaire. Ce scrutin aura été marqué par un net recul du taux de participation comparativement aux législatives de mai 2012.
Le scrutin du jeudi 4 mai a débouché sans grande surprise sur la victoire du vieux parti FLN (Front de libération nationale), qui obtient une majorité relative à l’Assemblée nationale populaire avec 164 sièges sur 462. Le RND (Rassemblement national démocratique) reste la deuxième force politique du pays, tandis que les islamistes arrivent en troisième position.
Le 4 mai, le chef d’État algérien a voté dans un bureau d’Alger. Il n’avait plus fait d’apparition devant les médias internationaux et les médias algériens privés depuis avril 2014.
Dernière ligne droite de la campagne des législative en Algérie. Entre deux meetings provinciaux, Amara Benyounès, né en 1958 dans la wilaya de Tizi Ouzou, plusieurs fois ministre et actuel Secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), a reçu JA dans les bureaux de son parti, au centre de la capitale ce 2 mai.
Dalia Ghanem-Yazbeck, chercheuse et politologue au Centre Carnegie de Beyrouth, spécialiste de l’islamisme et de l’Algérie, évoque les élections à venir, entre boycott et défi sécuritaire.
En marge de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai, le Premier ministre algérien intensifie sa tournée à travers le pays. Entre visites d’inspection et inaugurations, il tente de convaincre les abstentionnistes d’aller voter.
Dans l’est du pays, les candidats à la députation croisent le fer, espérant remporter les huit sièges octroyés à la wilaya d’Annaba. Leurs slogans : lutte contre le chômage et développement économique.
Dans la ville kabyle de Tizi Ouzou, alors que les législatives approchent, les revendications berbéristes trouvent un écho important. Mais les pro-boycott ne relâchent pas la pression.
Les élections législatives, qui se tiennent dans une semaine, suscitent moins d’engouement chez les Algériens que l’élection présidentielle française semble-t-il. Si Emmanuel Macron remporte l’adhésion, d’aucuns seraient prêt à soutenir sa concurrente Marine Le Pen.
Un autre mode de contestation politique est en train de gagner la rue algérienne : l’abstention aux élections. Une hantise pour le gouvernement, alors que les législatives approchent à grands pas.
Dans la capitale algérienne, les principales têtes de liste sont des visages connus de la scène politique nationale et des frondeurs qui ne craignent pas d’épingler le bilan du FLN. Parmi les candidats, deux femmes se montrent particulièrement vindicatives.
En 2012, les députées algériennes étaient les championnes du Maghreb en nombre de sièges obtenus au Parlement. Cinq ans plus tard, alors que les élections législatives approchent, leur influence au sein de l’institution est contrecarée par le conservatisme grandissant de la société.
On les appelle « les femmes fantômes », car leur visage a été effacé de certaines affiches électorales. Les autorités viennent d’adresser une mise en demeure aux partis politiques concernés.
A l’approche des élections législatives de mai 2017, nous nous penchons sur sept lois qui ont marqué la dernière législature de l’Assemblée populaire nationale algérienne. Toutes impulsées par le gouvernement, la révision constitutionnelle a même été initiée par le président de la République lui-même et votée à main levée par les deux chambres du Parlement.
Les affiches de campagne des élections législatives nous plongent dans le burlesque. C’est un joyeux carnaval, une sorte de téléfilm ancré dans la réalité…
Le ministre algérien de la Communication, Hamid Grine, somme les médias d’ignorer les partis qui refusent de participer aux législatives. Oukase ou éthique ?
Le 4 mai, les Algériens éliront leurs représentants à l’Assemblée. Depuis 1991, les élections législatives se tiennent dans un contexte social ou politique généralement agité.
Sourde ou mise en veilleuse pendant qu’ils gouvernaient ensemble, la rivalité entre les partis jumeaux refait surface à la faveur des élections législatives de mai prochain. Qui l’emportera ?
Sept membres du gouvernement d’Abdelmalek Sellal seront en lice lors des législatives de mai sous la bannière du FLN, selon une source autorisée au sein du parti au pouvoir.
Les différentes tendances issues du mouvement kabyle adoptent des postures différentes alors que les élections législatives se rapprochent. Tour d’horizon, du boycott à la participation.