Les trois hommes étaient sur le devant de la scène : Alcide Djédjé, ancien ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo ; Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal et Fouad Filali, ancien président de la holding royal ONA au Maroc. Que sont-ils devenus ?
Après la mise en place de ces organismes de commissions dans les années 1990, afin de faire respecter l’équité et la transparence du vote, leur bilan est pour le moins mitigé.
Alors que les tensions sont fortes avec son allié, le RDR, et qu’il revendique le pouvoir en 2020, le PDCI doit s’interroger sur son véritable poids et se réformer s’il veut avoir une chance de retrouver la tête du pouvoir ivoirien.
Agnès Monnet, 63 ans, est membre historique du FPI, elle fut un temps la secrétaire nationale chargée des questions de communication. Elle fait partie des 20 femmes politiques les plus influentes de Côte d’Ivoire identifiées par Jeune Afrique.
Yasmina Ouégnin, 38 ans, a créé son propre groupe parlementaire, Vox Populi, pour se présenter aux dernières législatives. Elle fait partie des 20 femmes les plus influentes de Côte d’Ivoire identifiées par Jeune Afrique.
En faisant d’Henriette Dagri Diabaté la nouvelle patronne du RDR, Alassane Ouattara a surpris tout le monde. Et brouille un peu plus les cartes à trois ans de la présidentielle.
Deux jours après le discours inaugural de Guillaume Soro, réélu début janvier à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, le bureau politique de l’hémicycle a été dévoilé mercredi 5 avril après la constitution des groupes parlementaires.
Amorcé en 2005, le projet de fusion entre le RDR et le PDCI patine. Rassemblés lors des législatives, les deux alliés ont finalement renoncé à s’unir au sein d’un groupe parlementaire. Et la perspective de la présidentielle de 2020 ne fait que raviver leurs ambitions respectives…
Très détaillé, le rapport de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française sur la Côte d’Ivoire, dont la version finale a été publiée vendredi 17 février, dresse un état des lieux nuancé de l’évolution du pays, six ans après la fin de la crise post-électorale.
En refusant de peser dans l’urne la réalité de son poids politique, à l’occasion des premières consultations électorales de la troisième République, le parti de Félix Houphouët-Boigny a agi à contre-courant de ses promesses de Renaissance et consolidé dans l’opinion l’image du Parti du renoncement.
La Constitution de la IIIe République adoptée, le président Ouattara va pouvoir mettre en place les nouvelles institutions et lancer les grands chantiers sociaux promis.
Dimanche 18 décembre, fin de matinée, au lycée Sainte-Marie de Cocody, commune résidentielle d’Abidjan. Le président, Alassane Ouattara, et son épouse, Dominique, viennent accomplir leur devoir de citoyens.
Il était l’un des plus jeunes candidats aux législatives ivoiriennes du 18 décembre dernier. À 25 ans, Jean Regnard Gohibi se présentait dans la circonscription électorale de Bediala-Gadouan-Gonate (Ouest), sa région d’origine, avec une liste au nom un brin provocateur…
Invalidées dimanche par le Conseil constitutionnel à Kouibly (Ouest) et Divo (Centre-Ouest), les élections législatives devront prochainement y être de nouveau organisées.
Les résultats des élections législatives du 18 décembre annoncés mardi par la Commission électorale indépendante (CEI) ont confirmé la large victoire du RHDP. Mais la percée des indépendants pourrait chambouler le paysage politique ivoirien.
La Commission électorale indépendante (CEI) a confirmé ce mardi la victoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) aux élections législatives, qui remporte 167 sièges sur 254.
En Côte d’Ivoire, il aura fallu veiller tard ce lundi pour connaître une majeure partie des résultats des élections législatives du 18 décembre. Ceux-ci permettent déjà de discerner une large victoire de la coalition au pouvoir.
Il ne manquait plus que ça… dimanche à 16h, lorsque la pluie s’est abattue dans ce quartier d’Abobo (commune populaire du nord d’Abidjan), il a bien fallu se rendre à l’évidence : cette journée de vote ne restera sûrement pas dans les annales. Une quarantaine de votes dans tel bureau, une cinquantaine dans celui-là, à peine une trentaine dans cet autre…
Ce 18 décembre, les 250 députés de l’Assemblée nationale ivoirienne voient leurs mandats remis en jeu. Ce sont les premières élections de la toute jeune IIIe République.
Ils sont plus de 1 300 à briguer le 18 décembre les 255 sièges que compte l’Assemblée nationale ivoirienne. Jeune Afrique a sélectionné huit candidatures qui sortent du lot.
Ce sont deux proches d’Henri Konan Bédié (HKB) qui s’opposeront à Daoukro et à N’Gattakro : Niamien N’Goran (RHDP) et Olivier Akoto (indépendant, photo en bas).
Dans ce domaine du FPI situé à la frontière du Liberia et particulièrement touché lors de la crise ivoirienne, Anne-Désirée Ouloto, la ministre de la Salubrité urbaine et de l’assainissement, candidate du RHDP, sera opposée à Alphonse Voho Sahi, représentant du courant du FPI dirigé par Pascal Affi N’Guessan.
Marginalisé sur la scène politique depuis la chute de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien se divise sur la question de la participation aux élections législatives du 18 décembre.