Le comité de soutien créé pour la libération de plus de 270 lycéennes enlevées il y a dix ans à Chibok a appelé les autorités à ne pas oublier la centaine d’entre elles toujours portées disparues.
L’enlèvement des lycéennes avait provoqué une vague d’émotion mondiale. Mais le sort des plus de 500 personnes kidnappées ces deux dernières semaines au cours de rapts de masse similaires au Nigeria n’a été que peu relayé par les médias. Décryptage en infographies d’un phénomène de fond.
La libération d’une centaine de jeunes filles de Dapchi mercredi, près d’un mois après leur enlèvement par Boko Haram, interroge sur les intentions et l’état du groupe jihadiste. Cette récente libération ne témoigne pas pour autant d’un réel recul du groupe, analyse le politologue Marc-Antoine Pérouse de Montclos.
Les autorités nigérianes ont annoncé la libération de 104 écolières de Dapchi (État de Yobe) ce mercredi matin après un mois de captivité au sein de Boko Haram. Parmi les 110 jeunes filles enlevées le 19 février dernier, certaines seraient décédées.
Le gouvernement nigérian a annoncé ce mercredi 17 mai qu’une autre écolière de Chibok, kidnappée il y a plus de trois ans par le groupe jihadiste Boko Haram, avait été retrouvée par l’armée, alors qu’elle fuyait ses ravisseurs.
Le 14 avril 2014, il y a presque jour pour jour trois ans, la secte islamiste Boko Haram enlevait 270 lycéennes à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Le gouvernement nigerian a annoncé ce jeudi négocier la libération des jeunes filles toujours aux mains du groupe terroriste.
Alors que le pays commémorait les 1000 jours de leur captivité, le président nigérian a déclaré dimanche espérer que les 195 lycéennes de Chibok toujours détenues par le groupe terroriste Boko Haram, seraient libérées prochainement.
L’armée nigériane a annoncé jeudi 05 décembre avoir retrouvé une lycéenne de Chibok, enlevée il y a presque trois ans avec 275 autres par le groupe jihadiste Boko Haram, dont le président nigérian prédit la fin depuis plusieurs semaines.
Alors que les 21 lycéennes de Chibok libérées jeudi 13 octobre ont retrouvé leur famille dimanche à Abuja, après plus de deux ans entre les mains de la secte islamiste nigériane Boko Haram, les négociations se poursuivent pour en libérer d’autres.
Les élèves de l’école de Chibok, où avait eu lieu l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par les jihadistes de Boko Haram il y a deux ans, pourront retourner en classe le mois prochain, ont assuré les autorités nigérianes.
Plusieurs responsables associatifs ont émis des doutes vendredi sur l’identité de la jeune fille présentée la veille par l’armée comme une seconde rescapée des lycéennes de Chibok, enlevées en avril 2014 par Boko Haram.
Selon Tsambido Hosea Abana, un des responsables à Chibok du mouvement BringBackOurGirls, cité par l’AFP, l’une des 219 lycéennes enlevées en 2014 par les islamistes de Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, a été retrouvée saine et sauve.
Boko Haram a envoyé une « preuve de vie » des lycéennes, enlevées il y a exactement deux ans à Chibok, alors que leur disparition sera commémoré aujourd’hui par des prières et des manifestations à travers tout le Nigeria.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce le silence des autorités nigérianes autour du plus grand rapt de Boko Haram au Nigeria, qui a eu lieu il y a un an dans la ville de Damasak, à l’extrême-nord du pays.
La kamikaze arrêtée vendredi dans l’Extrême-Nord du Cameroun ne fait pas partie des 276 lycéennes enlevées en avril 2014 à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, par les islamistes de Boko Haram.
Les autorités camerounaises ont de très forts doutes sur les affirmations de la kamikaze arrêtée vendredi qui dit faire partie des 276 lycéennes enlevées en avril 2014 à Chibok, au Nigeria, par les islamistes de Boko Haram.
Le Nigeria devrait envoyer une délégation à Yaoundé, sous réserve de l’aval des autorités camerounaises, pour y rencontrer une jeune kamikaze, arrêtée vendredi, qui affirme être l’une des 276 lycéennes enlevées en avril 2014 à Chibok (nord-est du Nigeria) par les islamistes de Boko Haram.
Une jeune kamikaze arrêtée vendredi dans l’extrême-nord du Cameroun avec une ceinture de 12 kg d’explosifs affirme faire partie des 219 lycéennes enlevées en avril 2014 à Chibok, au Nigeria, par les islamistes armés de Boko Haram, a déclaré samedi à l’AFP le gouverneur de la région, Midjiyawa Bakari.
Enlevée alors qu’elle n’avait que 14 ans et mariée de force à un « marabout » de Boko Haram, Assiatou a choisi de raconter son histoire pour se délester de sa douleur et de ses angoisses.
Plus d’un an et demi après l’enlèvement de leurs filles, les parents des lycéennes enlevées par Boko Haram en avril 2014 continuent leur mobilisation. Ils ont à nouveau réclamé leur libération jeudi 14 janvier lors d’une rencontre avec Muhammadu Buhari, qui a demandé plus de temps pour les retrouver.
Pour permettre la libération de plus 200 lycéennes enlevées dans le nord-est du Nigeria à Chibok en avril 2014, le président nigérian, Muhammadu Buhari s’est dit prêt mercredi à amnistier des membres de Boko Haram.
L’enlèvement des 276 lycéennes de Chibok par Boko Haram avait suscité une mobilisation internationale considérable. 500 jours après leur rapt, la présidente d’Amnesty International France, Geneviève Garrigos, livre des éléments d’explication sur le sort réservé aux jeunes filles.
Des centaines de femmes ont été enlevées, abusées et souvent mariées de force… Beaucoup sont enceintes aussi. Comme d’autres auparavant, Boko Haram utilise le viol comme arme de guerre.
Dans un communiqué publié mardi, l’armée nigériane a annoncé avoir libéré 200 filles et 93 femmes dans un fief du groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du pays, sans confirmer si certaines d’entre elles faisaient partie des jeunes filles enlevées à Chibok.
Muhammadu Buhari, le président nouvellement élu du Nigeria, a reconnu mardi qu’il ne pouvait pas promettre de retrouver les 219 lycéennes de Chibok enlevées il y a un an jour pour jour par les jihadistes de Boko Haram.
Un an jour pour jour après leur enlèvement par Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, le monde est toujours sans nouvelles des 219 lycéennes. Existe-t-il encore une chance de les retrouver ?