Les rebelles actifs dans l’est de la RDC poursuivent leur avancée vers l’ouest de la province en attaquant sur un nouvel axe, malgré le cessez-le-feu signé début août par Kinshasa et Kigali.
Les rebelles du M23, soutenus par Kigali, poursuivent leur progression vers l’ouest, tandis qu’une nouvelle réunion entre représentants de la RDC et du Rwanda doit en principe se tenir ce 30 octobre, en Angola.
Pour la première fois, l’Angola, médiateur dans le conflit entre Kigali et Kinshasa, a accusé les rebelles du M23 d’avoir violé le cessez-le-feu dans l’est de la RDC.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a relancé une investigation lancée en 2004 sur de possibles crimes commis dans l’est du pays durant plus de vingt ans.
Alors que la médiation angolaise piétine et qu’une nouvelle rencontre est prévue entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC, des affrontements ont eu lieu ce 20 octobre entre le M23 et les wazalendo.
L’ancien député congolais, qui se trouve depuis un an à l’étranger, détaille pour la première fois les raisons qui l’ont poussé à quitter son pays. Entretien.
Les ministres des Affaires étrangères de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi se sont de nouveau rencontrés via la médiation angolaise, et ont mandaté cette dernière pour mettre au point un « concept d’opération » qui sera étudié fin octobre.
L’écrivain camerounais est poursuivi pour négationnisme du génocide des Tutsi au Rwanda. Son procès, qui s’achève ce vendredi soir, se tenait à Paris, où il a reçu une attention particulière de la part de la diaspora et des médias congolais.
Accusé d’avoir eu des discussions avec une délégation du M23 à Kampala en juillet dernier, l’ancien coordonnateur du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation a passé plus de deux mois dans les locaux des renseignements militaires.
Le Conseil de sécurité des Nations unies affirme que le groupe rebelle, actif dans l’est du pays, amasserait chaque mois des sommes colossales grâce au contrôle d’une riche zone minière.
Le 26 septembre, l’armée congolaise a attaqué par erreur, dans le Nord-Kivu, des miliciens de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), alliés de Kinshasa, lors de sa première opération contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Les pays membres de l’Union européenne ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur le soutien financier à apporter à l’intervention rwandaise au Mozambique. Au cœur de la querelle : les modalités de décaissement d’une enveloppe de 20 millions d’euros, censée aider Kigali dans sa lutte contre l’insurrection jihadiste dans le Cabo Delgado.
Un cadre de la plateforme rebelle dirigée par Corneille Nangaa et dont fait partie le M23 a été arrêté en Ouganda. Le suspect est accusé d’avoir cherché à recruter dans le camp de Kyangwali pour grossir les rangs des combattants dans le Nord-Kivu.
Soucieuse de ne plus être exclusivement associée à la défense des Tutsi congolais, la plateforme politico-militaire tente d’étendre ses ramifications au-delà du Nord-Kivu. Et porte un intérêt particulier au sud-est du pays.
Réunis pendant deux jours en Angola, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ne sont pas parvenus à un compromis. Plusieurs points de blocage subsistent et, sur le terrain, les combats ont repris entre le M23 et des groupes armés liés à l’armée congolaise.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Convaincu que l’ancien président congolais soutient les rebelles qui cherchent à le renverser, l’actuel chef de l’État durcit le ton. Kabila, lui, est toujours muré dans le silence. Jusqu’à quand ?
En accusant l’ancien chef de l’État congolais, Joseph Kabila, de vouloir « préparer une insurrection », Félix Tshisekedi a fait un pas de plus dans le rapport de force qui l’oppose à son prédécesseur. L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.
Une nouvelle rencontre des ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais doit se tenir les 20 et 21 août à Luanda. L’Angola tente d’obtenir un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
DÉCRYPTAGE – Les médiations se poursuivent, les sanctions tombent, les condamnations aussi. Mais plus de deux ans et demi après la résurgence de la rébellion du M23, le conflit semble sans issue. Analyse.
L’ancien président de la commission électorale, aujourd’hui à la tête de l’Alliance Fleuve Congo, une plateforme politico-militaire dont le M23 fait partie, a été condamné à la peine capitale, à Kinshasa, lors d’un procès auquel ni lui ni la majorité des prévenus n’ont assisté.
Sollicitées pour soutenir la force régionale d’Afrique australe déployée depuis décembre 2023, les Nations unies ont autorisé leur mission en RDC à fournir une aide logistique à ces troupes. Kinshasa attend de ces dernières qu’elles combattent les rebelles du M23.
Lors d’une interview accordée à deux médias congolais depuis Bruxelles, Félix Tshisekedi a accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être derrière l’alliance entre Corneille Nangaa et le M23. Une déclaration qui intervient dans un contexte politique déjà tendu.
Les partenariats économiques et sécuritaires conclus entre Kinshasa et Kampala en 2021 « ont donné à Kigali le sentiment d’être marginalisé et de voir ses intérêts menacés, ce qui l’a poussé à soutenir les rebelles du M23 dans l’est de la RDC », estiment les chercheurs du Groupe d’études sur le Congo.
Le mouvement rebelle du M23 s’est emparé, le 4 août, d’Ishasha, une localité frontalière de l’Ouganda, dans l’est de la RDC, malgré un cessez-le-feu censé entrer en vigueur.
La présidence angolaise a annoncé qu’un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Kinshasa et Kigali, dans le conflit qui oppose l’armée congolaise et la rébellion du M23, au Nord-Kivu.
Le Rwanda, qui déploie des troupes dans la province mozambicaine du Cabo Delgado depuis juin 2021, est dans l’attente d’une nouvelle enveloppe de 20 millions d’euros de l’Union européenne. Un appui qui ne fait pas l’unanimité à Bruxelles et suscite des crispations. Coulisses.
L’accusation a réclamé la peine capitale à l’encontre de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, ainsi que de plusieurs des principaux chefs du M23.
Rien ne semble arrêter la progression du groupe rebelle M23 dans sa conquête de l’est de la RDC. Qu’est-ce qui a permis de changer la dynamique du conflit ? Comment la riposte s’organise-t-elle ? Nos réponses en cartes, schémas et documents.
L’ancien président de la commission électorale, associé depuis décembre 2023 au mouvement rebelle soutenu par Kigali, est accusé, avec ses alliés, de crimes de guerre et de trahison. Le procès s’ouvre en l’absence de la plupart des prévenus.