Après des affrontements avec l’armée congolaise dans la région de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont occupé plusieurs localités avant d’annoncer qu’ils s’en retiraient.
La résurgence de cette rébellion, dont les causes exactes restent difficiles à déterminer, soulève de nombreuses questions sur l’état des relations qu’entretiennent actuellement la RDC, le Rwanda et l’Ouganda.
L’armée congolaise affirme avoir arrêté deux soldats rwandais dans un contexte de recrudescence des combats contre le M23. Mais Kigali dément son implication. JA s’est procuré un document qui éclaire la situation.
L’armée congolaise accuse le groupe rebelle, officiellement démobilisé depuis plusieurs années, d’être derrière les attaques menées les 7 et 8 novembre non loin de Goma. Le M23 dément. Et le Rwanda, d’où seraient partis les assaillants, selon les FARDC, affirme ne leur fournir aucun soutien.
Plusieurs centaines d’ex-combattants de la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) ont investi dimanche une localité dans l’est de la République démocratique du Congo, après trois années d’exil en Ouganda où ils s’étaient réfugiés, ont affirmé les autorités de Kinshasa, des informations démenties par Kampala.
Un an exactement après leur défaite militaire, les chefs rebelles du M23 réclament toujours une amnistie générale. Mais Kinshasa leur oppose un examen au cas par cas. En attendant, certains restent campés en Ouganda, d’autres au Rwanda, d’autres encore choisissent de rentrer au pays…
On les soupçonne de préparer de nouvelles attaques dans l’est de la RDC. Mais les anciens rebelles du Mouvement du 23-Mars, officiellement dissous, affirment au contraire vouloir rentrer dans le rang.
Selon des sources officielles à Kinshasa et à Goma, le colonel Mamadou Ndala, commandant d’une unité commando qui a défait la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23), a été tué jeudi dans une embuscade près de l’aéroport de Beni.
Sur le papier, la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) a pris fin après une défaite militaire, début novembre, sanctionnée par la récente déclaration de Nairobi. Pourtant, plusieurs sources, dont un rapport encore confidentiel d’experts onusiens, indiquent que l’ex-groupe rebelle tenterait de se refaire une santé en procédant à de nouveaux recrutements au Rwanda et en Ouganda, où ses dirigeants se sont réfugiés.
Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), se trouverait actuellement à Kampala, a affirmé mardi un membre des services de renseignements ougandais.
C’est officiel : le Mouvement du 23-Mars (M23) a désormais deux branches distinctes. Son secrétaire permanent, Serge Kambasu Ngeve, affirme bénéficier du soutien de la « majorité » des membres de l’ex-rébellion et annonce son intention de signer les « conclusions » des pourparlers de Kampala avec le gouvernement congolais. C’est la naissance de l’aile dite « réaliste » du M23.
À en croire une source militaire ougandaise, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), s’est rendu et est détenu depuis mercredi « quelque part » en Ouganda. En attendant la signature d’un éventuel accord entre ses délégués à Kampala et le gouvernement de la RDC…
Face à la pression militaire de l’armée congolaise, elle-même appuyée par la brigade d’intervention onusienne, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), a décidé de se battre jusqu’à la fin. Une stratégie qui n’a pas laissé de place à un compromis politique sur la table des négociations à Kampala.
L’armée congolaise a lancé, le 25 octobre, une contre-offensive foudroyante sur les positions occupées par le Mouvement du 23-Mars (M23) dans le Nord-Kivu. Résultat : plusieurs localités ont été reprises à la rébellion. Un « succès militaire » qui ne peut que réconforter l’intransigeance de Kinshasa dans les pourparlers interminables de Kampala. Décryptage et cartographie.
Selon Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, le Mouvement du 23-Mars (M23) recrute des civils au Rwanda voisin pour en faire de la « main-d’œuvre militaire ». Il y a parmi eux « de nombreux enfants », a-t-il déclaré lundi.
Les négociations de Kampala entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) ont été suspendues, lundi, ont indiqué les deux parties.
Deux cents familles venues du Rwanda se sont installées dans une zone de la province du Nord-Kivu contrôlée par le Mouvement du 23-Mars (M23). S’agit-il de réfugiés rwandais ou de Tutsis congolais ? L’incertitude demeure et la polémique enfle.
La rébellion Mouvement du 23 mars (M23), active dans l’Est de la République démocratique du Congo, affirme vouloir privilégier le retour des réfugiés et la réconciliation nationale aux pourparlers de paix en cours à Kampala.
Les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), actifs dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sont « prêts à désarmer » et à retourner à la vie civile sous « deux conditions », a déclaré dimanche à l’AFP leur chef, Bertrand Bisimwa.
Le Mouvement du 23-Mars (M23) s’apprête à lancer une radio pour « diffuser des messages de paix » dans le Nord-Kivu. Une offensive médiatique du groupe rebelle à laquelle s’ajoutent des relais de propagande sur internet.
La République démocratique du Congo a émis trois mandats d’arrêt internationaux contre quatre responsables de la rébellion congolaise Mouvement du 23 mars (M23) réfugiés au Rwanda depuis une scission du groupe armé, a annoncé vendredi un communiqué officiel du gouvernement.
Dans un rapport publié le 23 juillet, Human Rights Watch accuse le Rwanda de continuer à apporter son soutien au Mouvement du 23-Mars (M23), « un groupe armé responsable de nombreux meurtres, viols et autres crimes graves » dans l’est de la RDC. Ce que les autorités rwandaises démentent, remettant en cause la « crédibilité » des témoignages recueillis par l’ONG de défense des droits de l’homme.
Attaques répétées des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda) à Beni, reprise des affrontements entre l’armée congolaise et le Mouvement du 23-Mars (M23) à une dizaine de kilomètres de Goma, le Nord-Kivu connaît une nouvelle flambée de violences. Julien Paluku, le gouverneur de province, qui accuse les Shebab de participer aux affrontements, fait le point de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Interview.
Selon un rapport provisoire du groupe d’experts de l’ONU sur la RDC, le Mouvement du 23-Mars (M23) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), deux rébellions rwandophones antagoniques qui opèrent dans l’Est du pays, ont été très affaiblies par de récentes tensions internes et des désertions.
Le Mouvement du 23-Mars (M23) éclate en deux branches. D’un côté, les hommes de Sultani Makenga, réputé proche de Laurent Nkunda, ancien chef de guerre et général déchu de l’armée congolaise, et de l’autre, les fidèles du général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI, qui se sont regroupés autour de Jean-Marie Runiga, coordonnateur politique demis de ses fonctions. Un divorce qui complique encore un peu plus une situation sécuritaire délétère dans l’est de la RDC.
Dans un communiqué publié le 28 février, le chef militaire du Mouvement du 23 mars (M23), Sultani Makenga, annonce la destitution de Jean Marie Runiga, le coordonnateur politique du groupe rebelle, accusé de connivence avec le général Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale.
Deux factions du Mouvement du 23-Mars (M23) sont à couteaux tirés. Le chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga, fidèle du général déchu Laurent Nkunda, et son adjoint Beaudouin Ngaruye, proche, lui, du général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI, ne partagent plus la même lecture de la situation sur le terrain. Premier incident : des combats armés ont éclaté, le 24 février, à Rutshuru-centre, à environ 80 km de Goma, faisant une dizaine de morts.
Deux mois après le début des pourparlers de Kampala entre le gouvernement de RDC et les rebelles du M23, un compromis a (enfin) été trouvé sur le premier point inscrit à l’ordre du jour : l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009. Mais les deux parties sont loin de partager la même interprétation du document qu’elles ont signé…