Lors de sa deuxième visite en moins d’une semaine à Goma, le ministre congolais de la Défense, Jean-Pierre Bemba, a assuré que « tout est mis en œuvre pour la protection des populations ». Mais la ville de Saké reste sous le feu des combats.
Présidence de l’organisation, régimes putschistes, conflits militaro-diplomatiques, crises politiques… Les dossiers seront nombreux, ces 17 et 18 février, lors du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui se tiendra au siège de l’organisation, à Addis-Abeba.
Polémique à Kigali : pour célébrer l’un de ses buts, le joueur congolais Héritier Luvumbu Nzinga a répété le geste popularisé par son équipe nationale à la CAN en hommage au Kivu. Un mime devenu viral, mais qui met le Rwanda à l’index.
Des manifestations sporadiques ont éclaté à Kinshasa contre des chancelleries occidentales et la mission onusienne, dans un contexte de reprise des hostilités dans l’est du pays.
Un document de l’ONU assure que l’armée rwandaise a apporté son soutien à la rébellion du M23 en utilisant des missiles, dont au moins un aurait pris pour cible un drone des Nations unies.
Les autorités sécuritaires congolaises ont plaidé pour la levée du moratoire sur la peine de mort concernant des militaires qui se rendraient coupables de « trahison » dans la guerre entre les forces gouvernementales et le M23.
L’intensification des combats entre les forces gouvernementales et le M23 pousse toujours plus de civils à fuir le Masisi. Des milliers d’entre eux se pressent désormais aux portes de Saké, à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Plusieurs personnalités de la société civile ont été arrêtées le 3 février après un rassemblement organisé à Kinshasa pour dénoncer l’occupation de Bunagana par les rebelles du M23. Ce 5 février, deux d’entre eux demeurent en garde à vue à l’Agence nationale de renseignement : Fred Bauma et Bienvenu Matumo.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, a entamé une tournée dans l’Est alors que la Monusco est en train de plier bagages. La première de ses 14 bases dans le Sud-Kivu fermera dans moins de deux semaines.
Conflit avec le M23, remaniement de son gouvernement, gestion de ses alliés… Après une campagne clivante mais victorieuse, le président congolais va devoir s’atteler à plusieurs chantiers urgents.
Des premiers contingents ont été déployés depuis fin décembre, mais le nombre exact de soldats présents dans l’Est, leur mission et leurs moyens demeurent flous. Kinshasa affirme que leur mandat sera offensif.
Kigali dit avoir tué un « soldat » congolais et en avoir arrêté deux autres. Un bilan confirmé par la partie congolaise, sans que l’on sache si les victimes sont des soldats réguliers ou les membres d’une milice.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Sur fond d’accusations de soutien à un groupe armé dans l’est de la RDC, le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec son voisin rwandais. Kigali et Gitega avaient pourtant entamé en 2021 un début de rapprochement. Explications.
Dans leur rapport rendu public le 3 janvier, les experts onusiens reviennent en détail sur la crise dans l’Est congolais. Réaffirmant que le Rwanda soutient les rebelles du M23, ils évoquent aussi la coopération entre les armées congolaise et burundaise et l’appui logistique des FARDC aux groupes armés.
Selon les informations de Jeune Afrique, Kinshasa a rappelé ses ambassadeurs à Nairobi ainsi qu’auprès de l’EAC, à quelques jours de la présidentielle du 20 décembre.
La trêve de 72 heures, annoncée le 11 décembre par Washington, semble se poursuivre pour le moment. Alors que les combats entre le mouvement rebelle et l’armée congolaise se rapprochaient de Goma ces derniers jours, les discussions se sont intensifiées en coulisses pour tenter de faire baisser la tension.
Faute d’avoir pu enregistrer les électeurs et déployer les bureaux de vote, on ne votera pas le 20 décembre dans de larges pans du Nord-Kivu. L’Est a beau être un thème majeur de la campagne, la guerre y rythme le quotidien bien plus que les élections. Reportage.
Poussée vers la sortie par Kinshasa, la mission onusienne vit probablement son dernier processus électoral en RDC. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher, le 11 décembre, sur le plan de désengagement qu’elle a signé avec le gouvernement et que Jeune Afrique a pu consulter.
Le président congolais a tenu un meeting le 11 décembre dans la capitale du Nord-Kivu, quasi encerclée par les rebelles du M23, alors que des combats ont lieu à une vingtaine de km à l’ouest.
À moins de deux semaines de l’élection présidentielle du 20 décembre, Félix Tshisekedi est attendu dans le Nord-Kivu, une province en proie à la violence depuis près de trente ans.
Alors que les premiers contingents kényans ont déjà commencé à quitter l’Est congolais, le calendrier de retrait des autres troupes était au cœur d’une réunion des chefs d’état-major, dont « Jeune Afrique » a consulté le compte-rendu.
Difficultés de financement, déploiement des machines à voter, contraintes sécuritaires… À quinze jours de l’échéance, « Jeune Afrique » fait le point sur les embûches qui se dressent encore sur le chemin des élections.
La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la RDC.
La Mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC (Monusco) a déclaré le 22 novembre qu’elle avait signé avec Kinshasa un plan de retrait de ses troupes.
La visite de la directrice du renseignement américain Avril Haines en RDC et au Rwanda s’est soldée par l’engagement des deux parties à réduire les tensions au Nord-Kivu.
Des dizaines de milliers de candidats, dont 26 s’affrontent pour la présidence, se lancent officiellement dimanche dans une campagne électorale d’un mois en RDC, dans un climat politique tendu et sur fond de conflit armé dans l’Est.
Candidat à sa réélection, le président congolais a prononcé son discours sur l’état de la nation le 14 novembre. L’occasion de vanter sa gouvernance et son bilan avant le scrutin du 20 décembre.
Le président congolais veut voir l’EACRF quitter l’est de la RDC le 8 décembre. Mais le déploiement des contingents de la SADC tarde à s’organiser, faisant craindre une dangereuse cacophonie sécuritaire à un mois des élections.