Ces engins font partie d’une commande effectuée début 2023 et supervisée par le chef de la maison militaire, le lieutenant-général Franck Ntumba. Explications.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a annoncé vendredi 3 novembre le lancement avec l’armée congolaise de l’opération « Springbok », destinée à empêcher les rebelles du M23 de s’emparer de Goma.
Depuis début octobre, des combats opposent à nouveau les rebelles du M23 à des groupes armés soutenus par les FARDC. Le gouvernement congolais accuse le Rwanda « d’une nouvelle intrusion » sur son territoire.
Le chef de la France insoumise est accompagné de trois députés qui déposeront une proposition de résolution pour condamner les intrusions et les exactions qui sont commises par le Rwanda sur le territoire congolais.
Massacre imputé aux Forces démocratiques alliées, combats contre les rebelles du M23.. La province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a connu de nouvelles violences meurtrières ce mardi.
Nommé le 16 septembre, le général-major Peter Cirimwami a pris ses fonctions dans un contexte délicat. Entre le choc du massacre de Goma et la reprise des combats avec le M23, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a fort à faire.
À deux mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État a décidé d’un rétablissement de l’autorité civile dans les zones sous contrôle des forces armées congolaises.
Des affrontements entre groupes armés ont repris autour de la capitale du Nord-Kivu depuis le 1er octobre. Le mouvement rebelle accuse l’armée congolaise d’être passée à l’offensive, ce que les autorités démentent.
La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda, décidée en raison du soutien qu’il apporte – selon l’ONU et même s’il dément – aux rebelles du M23 dans l’est du Congo, a pris effet le 1er octobre.
L’armée congolaise a accusé mercredi les rebelles d’avoir tenté de reprendre certaines positions abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu et de vouloir de nouveau se rapprocher de Goma (Nord-Kivu).
Le chef de l’État congolais avait convié la presse à un déjeuner en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Les discussions ont porté sur les liens avec les États-Unis, le Rwanda, mais aussi sur Stanis Bujakera Tshiamala, notre collaborateur en détention.
Les relations entre Kigali et Kinshasa, la recrudescence des coups d’État en Afrique, l’élection présidentielle de 2024, l’Union africaine et le G20… Le président rwandais répond en exclusivité aux questions de Jeune Afrique.
À la tête de la province du Nord-Kivu, et déjà affaibli par l’inefficacité de l’état de siège, Constant Ndima est sur la sellette après la tuerie perpétrée par des militaires à Goma, le 30 août.
Prolongé de six mois, le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre. Les chefs d’État de la sous-région doivent se réunir très prochainement pour statuer sur l’avenir.
Cette mesure, qui remplace les autorités civiles par une administration militaire depuis mai 2021 au Nord-Kivu et en Ituri, est critiquée depuis des mois pour son inefficacité.
Annoncée à Kinshasa pour les Jeux de la francophonie, la secrétaire générale de l’OIF n’a pas effectué le déplacement. Une absence confirmée au terme d’une séquence diplomatique tendue.
Depuis plus d’un an, deux sociétés militaires privées opèrent aux côtés de l’armée congolaise dans l’est de la RDC. La première, Agemira, est dirigée par l’homme d’affaires français Olivier Bazin. Elle collabore avec un deuxième prestataire étranger, dont les troupes sont dirigées par un ancien légionnaire roumain.
Alors qu’en RDC le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre, et que Kinshasa n’exclut pas son départ, la SADC continue de préparer un déploiement éventuel. Le sujet était au cœur d’une réunion de l’organisation le 11 juillet, mais il suscite encore des interrogations. Explications.
À la tête de la Commission de l’UA depuis 2017, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères s’est plusieurs fois vu reprocher ses – supposées – ambitions présidentielles. Lui défend son bilan et affiche sa fermeté à l’égard des régimes arrivés au pouvoir par la force.
À une centaine de km au nord de Goma, le village de Bukombo a été le théâtre d’une tuerie dont les rebelles du M23 sont, selon la population, les premiers suspects.
Entre la multiplication des enlèvements, la violence des gangs et aujourd’hui celle des milices, les autorités peinent à rassurer. En pleine année électorale, et alors que la capitale congolaise s’apprête à accueillir les Jeux de la francophonie, cela fait mauvais effet.
Ce n’est pas le plus médiatique des groupes armés à l’heure où l’attention de la communauté internationale se concentre sur le M23, actif dans le Nord-Kivu, ou sur les ADF, affiliées à l’État islamique. Et pourtant, il est l’un des plus meurtriers.
Toujours très direct, et dans un contexte de relations tendues entre le pouvoir congolais et l’Église catholique, l’archevêque de Lubumbashi, Fulgence Muteba Mugalu, accuse l’exécutif d’être « dans une recherche paranoïaque de boucs émissaires ».
Le Rwanda salue le fait que le rapport du groupe d’experts de l’ONU confirme la collaboration entre les FDLR et l’armée congolaise, mais continue de nier son soutien à la rébellion qui sévit dans l’est de la RDC.
Le groupe d’experts de l’ONU affirme que le Rwanda a continué à apporter un soutien actif aux rebelles du M23 ces derniers mois. Kigali nie depuis le début toute implication, accusant en retour Kinshasa de collaborer avec des groupes armés – une collaboration également épinglée par le rapport.
Le 13 juin 2022, cette ville stratégique de l’Est congolais tombait aux mains du M23. Un an plus tard, malgré les mises en garde de Félix Tshisekedi et le déploiement d’une force sous-régionale, Bunagana reste en partie sous le contrôle des rebelles.