Transféré le 10 juin à l’auditorat militaire, le bras droit de Moïse Katumbi est soupçonné de collusion avec des responsables rwandais et des rebelles du M23. Dénoncée par le camp de l’opposant, l’affaire a fait l’objet d’une discrète réunion entre des ministres de Félix Tshisekedi et certains ambassadeurs.
Apparu il y a un an, le conflit entre Yakas et Tékés s’est étendu dans une grande partie de l’ouest du pays. Le président Tshisekedi, qui avait déjà dénoncé une instrumentalisation politique des violences, accuse à présent le Rwanda.
« Fortunat Biselele : les secrets d’une disgrâce » (2/2). L’ancien puissant conseiller privé de Félix Tshisekedi fut, au début du mandat du président, un intermédiaire incontournable entre Kigali et Kinshasa. L’ANR l’a questionné sur ses relations avec certains des principaux sécurocrates rwandais.
Un an après sa nomination, la secrétaire d’État française chargée du Développement multiplie les voyages sur le continent. Et se retrouve parfois en première ligne sur des dossiers sensibles.
Nommé vice-Premier ministre chargé de la Défense, cinq ans après son acquittement à la CPI, l’ancien chef de guerre congolais peut compter sur un solide carré de fidèles et dispose de relais dans son parti et l’armée.
Jugé depuis le 28 mars devant la Haute Cour militaire, ce député du Nord-Kivu est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Il est notamment soupçonné d’avoir formé une milice privée et de soutenir le M23.
L’organisation des pays d’Afrique australe a promis le 8 mai d’envoyer des troupes dans l’est de la RDC, sans préciser de date ni leur nombre, lors d’un sommet en Namibie.
Une semaine après le départ de son commandant, poussé vers la sortie par Kinshasa, l’EACRF, qui attend toujours le renouvellement de son mandat, voit son avenir devenir de plus en plus incertain.
S’il a choisi d’accepter le poste de ministre de la Défense que lui proposait Félix Tshisekedi, l’ancien chef de guerre congolais sait le pari risqué. D’autant qu’il n’a pas renoncé à ses ambitions. Il a juste accepté de patienter un peu…
Le général kényan qui commandait la force régionale de la Commaunauté d’Afrique de l’Est (EARCF) a posé sa démission, le 27 avril. Kinshasa lui reproche son inaction face au M23, tandis qu’il dénonce des intimidations et pressions politiques dans un courrier au vitriol que Jeune Afrique a pu consulter.
Accusée par Kinshasa d’inaction face à la rébellion du M23, la force de l’EAC attend toujours le renouvellement de son mandat. En parallèle, ses États membres – Kenya en tête – tentent d’obtenir des fonds pour soutenir leurs opérations.
Entre ses séjours au Bénin et en Guinée, le président rwandais est passé par Bissau le 16 avril afin d’évoquer, entre autres, la coopération sécuritaire avec son homologue, également président en exercice de la Cedeao.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très stratégique.
En RDC, ces deux proches de Joseph Kabila, sous mesures restrictives de l’Union européenne depuis 2017, pourraient être formellement retirés de la liste des personnalités ciblées par Bruxelles. Explications.
Dans l’est du pays, des contingents étrangers continuent d’arriver et Paul Kagame s’est réjoui des « progrès » effectués. Mais du lieu de cantonnement des rebelles à leur éventuelle participation à des négociations, plusieurs questions restent encore à trancher.
L’opposition congolaise, qui dénonce des irrégularités dans le processus d’enregistrement des électeurs, demeure convaincue que le patron de la Ceni ne sera pas en mesure d’organiser les scrutins dans les délais. Lui continue d’assurer le contraire.
Après les Kényans et les Burundais, les soldats ougandais de la force régionale est-africaine déployée face aux rebelles du M23 ont commencé à arriver vendredi dans l’est de la RDC, où la situation demeure explosive.
Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.
L’ambassadeur de France auprès des Nations unies était dans l’est de la RDC au début de mars, quelques jours après qu’Emmanuel Macron, en visite à Kinshasa, a brandi la menace de mesures coercitives si les combats entre le M23 et l’armée congolaise devaient se poursuivre.
À Kinshasa, du 18 au 21 mars, Andrew Mitchell n’a pas été reçu par le chef de l’État congolais. Pourtant, leur entretien figurait à l’agenda de ce dernier. Voici pourquoi.
En RDC, cet ancien chef rebelle rentré dans le rang devient ministre d’État, chargé de l’Intégration régionale. Le président compte autant sur son poids électoral dans l’Est que sur sa bonne connaissance des groupes armés.
L’ancien chef de l’État français se rend ce 22 mars à Kinshasa. Objectif : tenter d’ouvrir un canal de discussion entre Paul Kagame et le président congolais.
L’ancien porte-parole de la majorité présidentielle lorsque Joseph Kabila était au pouvoir en RDC annonce son ralliement à l’Union sacrée à 10 mois de la prochaine élection à la magistrature suprême.
Au milieu de la centaine de groupes armés qui sévissent dans l’Est, les ADF sont parmi les plus meurtriers. Affilié à l’organisation État islamique en Afrique centrale, le groupe continue ses exactions malgré les offensives ougando-congolaises.
Plus de 20 civils ont été tués samedi dans deux attaques distinctes dans l’est du pays, où des affrontements ont par ailleurs eu lieu entre l’armée et les rebelles du M23 malgré le cessez-le-feu, selon des sources locales.
Faut-il maintenir le calendrier électoral, qui prévoit que la présidentielle se tienne en décembre prochain, ou s’assurer d’abord de reprendre le contrôle des territoires tenus par le M23 ? Une question qui s’invitera à la session parlementaire de ce mois de mars.
Un projet de loi qui pourrait permettre à des groupes armés actifs de coopérer officiellement avec les FARDC dans leur lutte contre le M23 a été adopté le 3 mars en Conseil des ministres.