Le 28 septembre 2009, un meeting politique est organisé par le Forum de forces vives de Guinée dans le plus grand stade de Conakry, en Guinée. Il tourne au bain de sang lorsque des membres de l’armée tirent sur la foule, et commettent des viols publics. Le bilan fut de 157 morts et 1200 blessés.
Après deux ans de débats, la justice guinéenne a rendu son verdict, ce 31 juillet, dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry. Jeune Afrique analyse les enseignements et la portée de ce procès qualifié d’historique, ainsi que les interrogations qu’il continue de susciter.
Le procureur estime que l’ex-chef de la junte et six autres responsables militaires ou gouvernementaux sont coupables de crimes contre l’humanité. Parole à la défense à partir du 27 mai.
Le tribunal de Dixinn, qui juge depuis septembre 2022 le massacre de 2009 au stade de Conakry, a clos ce 23 avril les débats et annoncé l’ouverture prochaine de la phase des réquisitions et plaidoiries. Avant l’ultime bataille, les différents camps affutent leurs armes.
Après des semaines de suspension, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris le 15 avril. Moussa Dadis Camara a de nouveau été confronté à son ex-aide de camp, Toumba Diakité, et à Marcel Guilavogui.
Ce lundi 15 avril ont débuté les confrontations de certains accusés dans le procès du massacre du stade de Conakry. Le capitaine Moussa Dadis Camara nie en bloc les accusations.
Le tribunal qui juge le procès historique du massacre du 28-Septembre a décidé de remettre au moment du jugement une éventuelle requalification des faits en crimes contre l’humanité.
Le procès du 28-Septembre et l’évasion, le 4 novembre dernier, de plusieurs des accusés ont ravivé des vieilles rancœurs et menacent de creuser le fossé entre Conakry et la Guinée forestière. La région, historiquement convoitée, est une poudrière en puissance.
Ce lundi 13 novembre, à Conakry, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris au tribunal de première instance de Dixinn, mais sans l’accusé Claude Pivi, qui s’est évadé.
Le procès historique du massacre de septembre 2009 va reprendre le 13 novembre, neuf jours après l’opération commando qui a extrait de prison quatre des accusés, dont Moussa Dadis Camara.
Une semaine après son évasion spectaculaire de la Maison centrale de Conakry, ce militaire mis en cause dans le massacre du 28 septembre 2009 court toujours. Sa tête est désormais mise à prix par les autorités guinéennes.
Une soixantaine de militaires et de membres du personnel pénitentiaire ont été radiés à la suite de la tentative d’évasion, samedi 4 novembre, de l’ex-président Moussa Dadis Camara et de plusieurs de ses co-détenus.
La Guinée continue de découvrir les détails de la rocambolesque sortie de prison, samedi 4 novembre, de quatre accusés du procès du massacre du 28 septembre 2009.
Le 17 octobre, c’est un ancien journaliste de la BBC qui est venu raconter devant le tribunal de Dixinn comment il a survécu au déferlement de violence au stade de Conakry, il y a quatorze ans. Un témoignage accablant.
Le 28 septembre 2022 s’ouvrait le procès du massacre du stade de Conakry. Retour sur les moments clés de cette procédure hors normes, marquée par la confrontation entre l’ancien président Moussa Dadis Camara et Toumba Diakité, l’homme qui lui a tiré une balle dans la tête il y a quatorze ans.
L’ancien président guinéen est toujours incarcéré à la prison centrale de Conakry, alors que se poursuit le procès des événements du 28 septembre 2009. Ses avocats continuent de réclamer son placement en résidence surveillée.
En Guinée, le procès du massacre du 28-Septembre a repris le 10 juillet après un mois et demi de suspension. L’audition des parties civiles a été interrompue pour redonner la parole à l’accusé Marcel Guilavogui qui, à la surprise générale, a accusé l’ancien président et ses hommes d’avoir planifié la tuerie.
Le procès est paralysé depuis le 29 mai, boycotté par les avocats des différentes parties qui réclament une aide financière à l’État. Après des semaines de bras de fer, une issue pourrait avoir été trouvée.
C’est au tour de l’ancien Premier ministre de témoigner au procès du massacre du stade de Conakry. À le croire, c’est à Toumba Diakité que les opposants présents ce jour-là doivent d’avoir eu la vie sauve.
Présent au stade de Conakry le 28 septembre 2009, Bah Oury a raconté devant la justice guinéenne comment la grande manifestation de l’opposition, qu’il avait contribué à organiser, a dégénéré en un bain de sang.
Au procès du 28 septembre 2009, la parole est maintenant aux parties civiles. Mais les chefs de l’opposition de l’époque vont-ils se présenter à la barre ? Pour certains d’entre eux, cela paraît compromis.
Après des audiences monotones ces dernières semaines dans la clarification des événements du 28 septembre 2009 en Guinée, place aux parties civiles. Premier à comparaître ce mardi 14 février, Oury Baïlo Bah, venu raconter la mort de son frère cadet, El Hadj Hassane Bah.
Au procès du massacre du 28 septembre 2009, Moussa Dadis Camara a cédé la place dans le box des accusés à Blaise Goumou. Ce gendarme proche de Moussa Tiégboro Camara a chargé Toumba Diakité.
Jugé pour le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, l’ex-chef de la junte soutient avoir été victime d’un coup monté, ourdi par Sékouba Konaté et Alpha Condé.
En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre. Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Que ce soit pour réclamer justice ou pour éviter l’aggravation de tensions politiques, à Dakar ou à Conakry, ces deux figures de la société civile jouent un rôle décisif auprès de leurs concitoyens.
L’ancien putschiste Moussa Dadis Camara comparaît depuis ce lundi 11 décembre devant le tribunal de Dixinn, à Conakry. Comme à son habitude, il n’a pas manqué de faire le show et de surprendre. Selon lui, le massacre du 28 septembre 2009 était un « complot savamment orchestré » pour l’évincer du pouvoir.
Appelé à la barre ce lundi dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien chef de la junte a affirmé être souffrant et ne pas être en mesure de répondre aux questions du juge.
L’ancien ministre chargé de la Sécurité présidentielle de Moussa Dadis Camara répond depuis le 22 novembre de sa responsabilité présumée dans le massacre du 28 septembre 2009. Il plaide non-coupable et charge Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba » et Marcel Guilavogui.
L’audition d’Aboubacar Sidiki Diakité s’est terminée ce mercredi. L’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara n’a pas lésiné sur les accusations. Quitte à être lui-même mis à rude épreuve.