Vingt ans après, les théories du complot sur les circonstances de l’assassinat de l’icône kabyle Matoub Lounes continuent de fleurir. Et de brouiller la vérité.
En marge de sa rencontre avec son homologue français Jean-Yves Le Drian lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a répondu le lendemain, dans une interview à « France 24 », aux accusations marocaines d’incursions du Polisario au Sahara occidental. Il s’est également exprimé sur le 5e mandat de Bouteflika et la béatification des moines de Tibhirine.
D’ici la fin de janvier, une nouvelle très attendue pourrait être annoncée. Le décret de béatification de 19 « martyrs » catholiques tués en Algérie dans les années 1990 lors de la décennie noire – dont les moines de Tibhirine et l’ancien l’évêque d’Oran Pierre Claverie – pourrait être signé.
En 1996, il a échappé par miracle à l’enlèvement de ses frères par le Groupe islamique armé. Installé aujourd’hui au Maroc, Jean-Pierre Schumacher s’est confié à Jeune Afrique dans un récit à la fois poignant et désarmant d’espérance.
Évolution significative dans l’enquête française sur la mort des moines de Tibhirine. Une juge française a pu ramener d’Algérie des prélèvements des têtes des moines français qui avaient été enterrés dans le cimetière du monastère de Tibhirine (Médéa), a appris l’AFP auprès d’une source judiciaire et de l’avocat de familles.
Selon l’expertise judiciaire française, le meurtre des religieux, revendiqué le 21 mai 1996 dans un communiqué attribué au Groupe islamique armé (GIA) algérien, pourrait avoir eu lieu un mois plus tôt. La thèse d’une décapitation post-mortem est privilégiée.
Manuel Valls, le Premier ministre français, et Christiane Taubira, la garde des Sceaux, seraient attendus en visite officielle à Alger avant la fin de l’année.L’occasion pour les familles des moines de Thibirine de faire entendre leur voix.
Au lendemain de l’opération d’exhumation des restes des crânes des sept moines de Tibhirine, assassinés en 1996 en Algérie, où en est l’enquête ? Décryptage avec notre journaliste Farid Alilat
Les magistrats français qui se sont rendus en Algérie la semaine dernière n’ont pas pu emporter les prélèvements effectués sur les restes des crânes des sept moines assassinés en 1996, révèle jeudi la radio France Info.
Deux juges d’instruction français sont actuellement en Algérie pour autopsier les têtes des moines de Tibhirine. En attendant les résultats de leur enquête, « Jeune Afrique » vous propose de découvrir, en infographie, les témoignages des différents protagonistes sur ce drame jamais élucidé.
Le juge antiterroriste français Marc Trévidic a assisté mardi au sud d’Alger à l’exhumation des restes des crânes des sept moines de Tibhirine assassinés en 1996.
Les juges antiterroristes Marc Trevidic et Nathalie Poux, après avoir dû y renoncer deux fois, doivent se rendre dimanche en Algérie, pour une autopsie des têtes des sept moines de Tibhirine, assassinés en 1996.
Autorisé à se rendre en Algérie les 12 et 13 octobre pour enquêter sur l’assassinat des moines de Tibhirine en 1994, le juge français Marc Trévidic ne pourra cependant pas travailler comme il l’entend.
Le juge antiterroriste français Marc Trévidic a fait part de son mécontentement mercredi face aux reports incessants de sa visite à Alger. Où il est censé procéder à l’exhumation et à l’expertise des têtes des moines de Tibéhirine, assassinés en 1996.
De retour d’une visite à Alger, Laurent Fabius a affirmé mardi que le juge français Marc Trévidic, chargé de l’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine, pourrait être autorisé à se rendre en Algérie « dans les jours qui viennent ».
Attendu en Algérie à partir de dimanche pour procéder à l’exhumation des têtes des moines de Tibhirine, le juge français Marc Trévidic a vu son voyage reporté à la dernière minute par les autorités algériennes.
L’exhumation des têtes des sept moines de Tibéhirine, au sud d’Alger, est prévue pour la première semaine du mois de mars, en présence du juge antiterroriste français Marc Trévidic.
En déplacement à Alger en début de semaine, le juge français Marc Trévidic a obtenu le feu vert des autorités algériennes pour procéder à l’autopsie des têtes des moines de Tibhirine. Il ne pourra en revanche pas mener d’auditions de témoins. L’avocat des familles des victimes, Me Patrick Baudouin, est à la fois satisfait et peu surpris par cette double décision. Interview.
En déplacement en Algérie, le juge d’instruction français Marc Trévidic a obtenu le feu vert des autorités algériennes pour autopsier les têtes des moines de Tibhirine, dans le cadre de son enquête sur leur assassinat en 1996. Le magistrat n’a en revanche pas reçu l’autorisation de réaliser une série d’auditions de témoins comme il le réclamait.
Chargé du dossier de l’assassinat des moines de Tibhirine, en mai 1996, le juge d’instruction français Marc Trévidic se rendra pour deux jours à Alger lors de la dernière semaine de novembre. Enjeu de cette première réunion cruciale avec ses interlocuteurs algériens : l’étude de sa demande d’exhumation des têtes des sept religieux et d’audition de différents protagonistes de l’affaire.
Un nouveau témoignage recueilli par le juge anti-terroriste Marc Trévidic met en cause le Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS) dans l’enlèvement et l’assassinat des moines français de Tibéhirine, en 1996. La thèse de la manipulation par les services secrets resurgit.
Suite à la diffusion d’un documentaire français pointant une nouvelle fois la responsabilité des généraux et du renseignement algériens dans la mort des moines de Tibhirine en 1996, la presse algérienne fait feu de tout bois. Et met en cause le rôle de la France dans cette affaire.
Un émissaire français se serait rendu jusqu’au PC de Djamel Zitouni, chef du Groupe Islamique Armé (GIA), auteur présumé du rapt et de l’assassinat en 1996 des moines de Tibhirine, en Algérie, pour négocier leur libération, affirme dimanche le quotidien El-Watan.