Le procès de l’ancien président Jacob Zuma, poursuivi pour corruption dans une affaire de ventes d’armes vieille de près de vingt ans, a été renvoyé au 20 mai 2019, a annoncé la justice sud-africaine.
Régnant en maître depuis 1994, date officielle de la fin de l’apartheid, le parti de Nelson Mandela, l’ANC, vient de perdre son assise dans trois des six grandes villes du pays au profit de l’Alliance démocratique (DA). Tour d’horizon des nouveaux maires de ces villes, passées sous pavillon de l’opposition.
La fin d’un règne sans partage. Depuis lundi soir, Johannesburg est dirigée par l’Alliance démocratique (DA), vainqueur des élections municipales au détriment du Congrès national africain (ANC), une première depuis l’avènement de la démocratie dans ce pays en 1994.
Solly Msimanga, le candidat de l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition en Afrique du Sud, a été élu ce vendredi 19 août à la tête de la mairie de Tshwane, qui englobe la capitale Pretoria. C’est la première fois que l’ANC perd cette ville depuis son arrivée au pouvoir en 1994.
Les Sud-Africains sont convoqués mercredi pour les élections municipales. Un scrutin aux allures de test pour le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, puisque l’opposition est donnée en tête dans plusieurs grandes villes du pays, une situation inédite depuis la la fin de l’apartheid en 1994.
« Chaque vote compte », a rappelé dimanche le président sud-africain Jacob Zuma, avant de demander aux électeurs de voter massivement pour le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), lors des élections municipales de mercredi. Un scrutin qui s’annonce âprement disputé et qui pourrait voir l’ANC perdre plusieurs villes clés.
À l’approche du scrutin municipal, prévu le 3 août, les deux rivaux s’affrontent sur le terrain de la question raciale et de l’héritage du père spirituel de la nation. Le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, n’a pas supporté que l’Alliance démocratique (DA), son opposante, se réclame de Mandela.
Le parquet sud-africain a saisi vendredi la plus haute instance judiciaire du pays pour contester une décision de justice ordonnant le rétablissement de 783 charges de corruption contre le président Jacob Zuma dans une affaire de contrat d’armement.
Jacob Zuma sera reçu à l’Élysée par François Hollande ce lundi. La visite du président sud-africain devrait se conclure par la signature de plusieurs accords commerciaux.
Jacob Zuma et le parquet ne pourront pas faire appel de la décision de la Haute cour de Pretoria qui s’est dit favorable fin avril au rétablissement des charges de corruption pesant contre le chef de l’État dans une affaire de contrat d’armement, signé à la fin des années 1990. Ces charges avaient été annulées quelques semaines avant son élection en 2009.
La police sud-africaine a indiqué que deux personnes ont été tuées dans un township de Pretoria dans la nuit de mardi à mercredi au cours de violents incidents provoqués par la nomination contestée d’un candidat à la mairie de la capitale du pays pour les municipales du 3 août.
Des partisans de Kgosientso Ramokgopa, l’actuel maire de la capitale administrative de l’Afrique du Sud, n’ont pas apprécié que celui-ci ne soit pas désigné candidat à sa réélection par le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir. Des manifestations très violentes ont éclaté dans plusieurs townships.
L’université de Fort Hare en Afrique du Sud, connue pour avoir formé plusieurs leaders africains comme Nelson Mandela ou Robert Mugabe, a célébré vendredi son centenaire dans un contexte tendu par des manifestations étudiantes au sein de la faculté.
Les députés des Combattants pour la liberté économique, parti de Julius Malema, ont échangé des coups de poing avec des membres de la sécurité du Parlement mardi. Ils ont été expulsés de force de l’hémicycle, où ils réclamaient le départ du président Jacob Zuma.
Les députés du parti radical sud-africain, qui n’en sont pas à leurs premières échauffourées au sein du Parlement, se sont fait poussés vers la sortie de l’assemblée mercredi alors qu’ils tentaient de retarder la prise de parole du président Zuma.
Le chef du parti d’opposition sud-africain des Combattants pour la Liberté Economique (EFF), Julius Malema, a affirmé dans une interview à Al-Jazeera, diffusée dimanche soir, qu’il allait « bientôt perdre patience » et qu’il n’excluait pas d’avoir recours à la violence pour renverser le gouvernement.
Le Parlement sud-africain a rejeté mardi la requête de destitution du président Jacob Zuma. Celle-ci avait été déposée par l’opposition alors qu’un avis de la Cour constitutionnelle, rendu fin mars, estimait que le chef de l’État n’avait pas respecté la Constitution en rénovant sa résidence privée avec des fonds publics.
Proches de Jacob Zuma et à la tête d’un véritable empire industriel, les Gupta sont soupçonnés d’avoir orchestré en lieu et place du président sud-africain la nomination des membres de son cabinet. Depuis plusieurs jours, ils défraient la chronique au rythme des révélations qui se succèdent.
Véritable boulet de la présidence de Jacob Zuma, le scandale sur la résidence privée du chef de l’État sud-africain est porté devant la Cour constitutionnelle, ce mardi.