Les juges algériens tentent depuis des années de mettre la main sur ce membre de la garde rapprochée de Bouteflika impliqué dans de nombreux dossiers de corruption. Si la justice suisse a autorisé la transmission de certains documents bancaires, son extradition reste encore très incertaine.
Ce jeudi doit s’ouvrir à Alger le procès du troisième volet de la tentaculaire affaire Sonatrach. En cause : les alliances canadiennes du géant des hydrocarbures.
Credit Suisse a-t-il contourné le gel des avoirs pesant sur la famille Moubarak ? C’est ce que laisse penser un document récent de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project.
José Antonio Ocampo, président de la Commission indépendante pour la réforme de la fiscalité internationale des sociétés fait des propositions à l’Union Européenne afin de remédier à la concurrence fiscale – créée par les multinationales – entre les pays et qui porte préjudice aux pays en développement.
Selon un document consulté lundi par Reuters, la Tunisie, ainsi que sept autres pays, pourraient être retirés de la liste noire des paradis fiscaux de l’Union européenne. Une décision qui pourrait être adoptée dès le 23 janvier prochain, à Bruxelles.
Le président algérien a pris cette décision dans une volonté d’apaisement après que le journal français lui a présenté ses excuses. L’affaire est désormais close.
L’explication aura lieu dans une année. La présidente de la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de Paris a fixé, ce vendredi 3 juin, pour le 20 juin 2017 la première audience du procès en diffamation intenté par le président algérien Abdelaziz Bouteflika au journal français Le Monde.
Selon l’information dévoilée, mercredi, par « Radio Canada », le géant canadien de l’ingénierie, SNC-Lavalin, a utilisé les services de Cadber Investments, une société offshore créée avec l’aide de Mossack Fonseca, l’intermédiaire panaméen spécialisé dans la domiciliation de sociétés dans les paradis fiscaux à l’origine des « Panama Papers ». Décryptage.
Ébranlés par les révélations des Panama Papers, les dirigeants communistes, loin de faire le ménage dans leurs rangs, préfèrent accuser certaines « forces occidentales ». C’est assurément plus commode !
Les précisions du quotidien Le Monde à la suite de la publication en une, le 4 avril, de la photo du président Abdelaziz Bouteflika pour illustrer le scandale des Panama Papers n’ont pas réussi à apaiser la colère des autorités algériennes.
Les documents révélés par les « Panama Papers », sur les avoirs domiciliés dans des paradis fiscaux, a mis en cause des responsables politiques et économiques au Maghreb et en Afrique subsaharienne, qui auraient eu recours à de telles domiciliations, parfois pour contourner les restrictions concernant la circulation de capitaux. « Jeune Afrique » fait le point sur la législation entourant les sorties de capitaux dans les pays africains.
Le scandale est planétaire. Des dizaines de dirigeants politiques, d’industriels et de vedettes du sport, dont de nombreux Africains, dissimulaient leur argent dans les 214 000 sociétés offshore créées, à leur demande, par le cabinet d’avocats Mossack Fonseca. Voyage en eaux troubles…
Le journal français Le Monde a porté atteinte au prestige et à l’honneur du président algérien Abdelaziz Bouteflika de manière gratuite, a affirmé dimanche le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal pour justifier le refus d’un visa à un journaliste du Monde devant couvrir la visite de son homologue français.
Interrogé par « Jeune Afrique » après sa citation par deux médias français et nigérian associés aux « Panama Papers », le groupe du tycoon Aliko Dangote renvoie à son statut « d’investisseur global » et assure se mettre en conformité « avec les lois et réglementations de tous les pays » où il intervient.
Opacité des sources de financement, sous-évaluation des dépenses, omerta : au-delà du cas de Mohsen Marzouk, dont le nom serait cité dans les fameux « Panama Papers », l’ensemble de la classe politique semble d’accord pour éluder la question de la transparence.
L’ambassadeur de France à Alger a été convoqué mercredi au ministère algérien des Affaires étrangères qui lui a fait part de son mécontentement face à une « campagne hostile » à l’Algérie, menée selon lui dans les médias français après la publication des « Panama Papers ».
Selon les Panama Papers, Mohammed VI détient des sociétés offshore dans les îles Vierges britanniques. Une information qui ne déclenche pas de réactions particulières au Maroc.
C’est une société genevoise de gestion de fortune, Agefor SA, domiciliée à Genève et encore active, qui se serait chargée d’établir Matinda Partners and Co. Ltd, une société immatriculée aux îles Vierges britanniques. Et c’est par l’intermédiaire de cette dernière, déjà connue, que Mamadie Touré a perçu de l’argent dans l’attribution d’un permis minier – depuis retiré – en Guinée.
Abdeslam Bouchouareb, le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, a détenu une structure offshore dénommée Royal Arrival Corp, selon le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) cité par le quotidien « Le Monde ».
Sans remettre en cause le travail de longue haleine du consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et de nos confrères du « Monde » sur le scandale planétaire d’évasion fiscale lié à la société de domiciliation panaméenne Mossack Fonseca, « Jeune Afrique » a déjà largement enquêté sur les affaires de corruption touchant la Sonatrach, la société nationale algérienne des hydrocarbures.
Plusieurs pays ont ouvert des enquêtes pour blanchiment dans la foulée des révélations de l’enquête journalistique « Panama papers », qui lève le voile sur un vaste système d’évasion fiscale impliquant des hommes d’affaires mais aussi de hauts responsables politiques et des sportifs.
Une enquête planétaire réalisée par une centaine de journaux sur 11,5 millions de documents a révélé des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan. Plusieurs responsables africains sont cités, directement ou indirectement.