Au lendemain de l’annonce de la tenue de la présidentielle au premier trimestre 2016, l’opposition dit ne pas se sentir concernée par cette décision du président Denis Sassou Nguesso. Guy-Romain Kinfoussia, porte-parole du Frocad-IDC, les deux principales coalitions anti-Sassou. Interview.
Le président Pierre Nkurunziza a appelé mercredi les Burundais à participer à la « destruction » des groupes armés actifs. L’opposition ne le reconnaît désormais plus comme chef de l’État.
D’intenses échanges de tirs ont été entendus dimanche soir durant près de deux heures dans la capitale Bujumbura, sans qu’il soit possible de les localiser précisément ni d’en connaître l’origine.
Le 27 juillet, le principal opposant burundais, Agathon Rwasa, s’est rendu à l’Assemblée nationale pour occuper son siège de député. Une décision qui en a surpris plus d’un, après le combat qu’il a mené contre Pierre Nkurunziza.
La mission d’observation de l’ONU au Burundi a publié son rapport préliminaire lundi sur l’élection présidentielle du 21 juillet dernier, durant laquelle les libertés d’expression, de réunion et d’association « ont été sévèrement entravées », selon elle.
Agathon Rwasa, principal opposant burundais a siégé ce lundi à la première session de l’Assemblée nationale fraîchement élue. Il affirme vouloir jouer le jeu pour aider à sortir le Burundi de la crise, après avoir refusé de reconnaître les résultats des élections.
Assuré d’un troisième mandat, le chef de l’État doit maintenant choisir entre durcir ses positions et tendre la main à l’opposition. Pour que le pays puisse enfin sortir de la crise.
Selon les résultats provisoires de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) publiés vendredi, Pierre Nkurunziza est réélu pour un troisième mandat avec 69,41% des voix à l’issue d’un scrutin non reconnu par l’opposition et la communauté internationale.
Les élections sénatoriales se dérouleront ce vendredi 24 juillet au Burundi. Un scrutin au suffrage indirect qui ne devrait – encore une fois – réserver aucune surprise.
Le décompte des voix se poursuit aujourd’hui mercredi au Burundi au lendemain d’une élection présidentielle très contestée, caractérisée par des violences et un boycott de l’opposition.
Le dépouillement se poursuit toujours au Burundi au lendemain d’une présidentielle controversée, marquée par des violences et boycottée par l’opposition et la société civile. Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant 48 heures.
Après avoir voté à Ngozi dans le nord du pays, le président Nkurunziza a appelé les Burundais à se rendre aux urnes alors que des barricades de pierres ont été érigées dans le quartier Nyakabiga à l’est de Bujumbura.
Dans un communiqué rendu public mardi, le département d’État américain a estimé que l’élection présidentielle au Burundi ne sera pas crédible et discrédite encore davantage le gouvernement qui l’a organisée dans un contexte très tendu.
C’est jour d’élection présidentielle ce mardi au Burundi. Les bureaux de vote sont officiellement ouverts depuis 6h (4h GMT), après une nuit émaillée de violences dans la capitale Bujumbura.
L’explosion d’une grenade ce lundi après-midi dans la ville de Bujumbura fait craindre de nouvelles violences, alors que le Burundi s’apprête à aller voter.
Malgré l’échec des négociations entre le camp présidentiel et l’opposition samedi à Bujumbura, l’élection présidentielle se déroulera ce mardi 21 juillet. Décryptage.
Les négociations entre acteurs de la crise burundaise, ouvertes mercredi à Bujumbura sous médiation ougandaise, se sont déroulées sous haute tension samedi au moment d’aborder les premiers sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle dont l’opposition exige le report.
Les acteurs de la crise burundaise, qui discutent depuis mercredi à Bujumbura sous l’égide d’un médiateur ougandais, ont commencé samedi à aborder les sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle du 21 juillet dont l’opposition exige le report.
Accusé de mener le Burundi à la violence en s’entêtant à briguer un troisième mandat qui selon ses adversaires viole la Constitution, le président Pierre Nkurunziza, en campagne pour la présidentielle du 21 juillet, se pose au contraire en seul garant de la paix dans un pays meurtri.
Médiateur dans la crise burundaise, Yoweri Museveni a passé mercredi le flambeau à son ministre de la Défense, après un séjour express à Bujumbura. Avant de quitter la capitale burundaise, le président ougandais a obtenu l’engagement des protagonistes à dialoguer.
Le président ougandais et médiateur de la crise burundaise, Yoweri Museveni, a quitté le Burundi mercredi après-midi comme prévu, 24 heures après son arrivée.
À une semaine de la présidentielle au Burundi prévue le 21 juillet, le président ougandais Yoweri Museveni est arrivé mardi à Bujumbura pour une médiation de la dernière chance.
Une centaine de rebelles présumés ont été arrêtés et une trentaine de fusils d’assaut saisis lors de deux opérations distinctes le week-end dernier au Burundi. Les forces de sécurité craignent une attaque d’envergure à la veille de l’élection présidentielle prévue le 21 juillet.
Une personne a été tuée par balle à Bujumbura dans la nuit de vendredi à samedi, marquée par des tirs nourris et une série d’attaques à la grenade, a-t-on appris auprès de la police et de témoins.
Les autorités burundaises ont pris acte de la nouvelle demande de report de la présidentielle par la Communauté des États de l’Afrique de l’Est lundi. Hors de question, pour autant, de repousser la date du scrutin au delà du 26 juillet, dit un ambassadeur burundais aux Nations unies.
La présidentielle au Burundi, prévue le 15 juillet, pourrait être reportée. Face à Pierre Nkurunziza qui tient à briguer un troisième mandat controversé, sept candidats sont en lice. Mais certains ne se présentent que pour faire de la figuration…
Le médiateur de l’ONU au Burundi, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, n’a pas l’intention de céder à la demande du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, qui a réclamé sa démission dimanche. Pour lui, son mandat est déjà terminé et il appelle maintenant les chefs d’États africains à prendre leurs responsabilités. Interview.
Au risque d’embraser le pays, Pierre Nkurunziza, le chef de l’État burundais, réprime l’opposition et impose son calendrier électoral, les yeux rivés sur un seul objectif : obtenir un troisième mandat le 15 juillet. Analyse.
Ils ont fait leurs valises à la veille d’élections législatives et communales contestées, qui se sont tenues le 29 juin. Avec Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée nationale, qui a lui aussi fui le Burundi clandestinement, Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président, faisait partie des quatre principaux personnages de l’État après le président Pierre Nkurunziza.