Alors que beaucoup – y compris dans son propre camp – doutaient de sa capacité à briguer un nouveau mandat, le chef de l’État est plus résolu que jamais à l’emporter à l’occasion de la présidentielle. Il débute sa campagne ce 11 août.
Ancien conseiller du chef de l’État, le président du Centre gabonais des élections (CGE) s’est affairé, en toute discrétion, à préparer les trois scrutins – présidentiel, législatifs et locaux – du 26 août 2023. Il est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Portrait.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
À l’approche de la présidentielle, l’analyste gabonais livre son évaluation des plans de relance engagés ces dernières années, et passe en revue les défis économiques et financiers que son pays doit relever.
Au Gabon, si le président sortant n’est pas encore candidat, il ne fait plus de doute qu’il va briguer un troisième mandat. Comment ses équipes ont-elles préparé le terrain ? Et que font ses rivaux pour résister à leurs manœuvres ? La compétition a déjà commencé…
Programme pour la course à la magistrature suprême, enjeux des législatives et des locales, objectifs de la coalition d’opposition Alternance 2023… La présidente de l’Union nationale se tient prête à relever tous les défis.
Face à la machine électorale du parti au pouvoir, les populistes font feu de tout bois. Et, à mesure qu’approchent les élections, la fièvre xénophobe monte. Elle menace de contaminer le débat d’idées.
Au Gabon, l’opposant s’est fait de plus en plus discret ces dernières années. Peu croient qu’il se représentera à la présidentielle, mais sa parole pourrait encore compter pour ses anciens soutiens.
En lice pour la présidentielle au Gabon, l’ex-député espère s’imposer comme le leader de l’opposition face au chef de l’État, très probable candidat à sa succession.
Réserves de voix des différents candidats, habitudes électorales et réflexes partisans… Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre comment les Gabonais font leur choix dans l’isoloir.
Avec la présidentielle, puis les législatives et les locales, toutes prévues au second semestre de 2023, le pays entre clairement en pré-campagne. Jeune Afrique fait le point de la météo politique gabonaise avant l’échéance.
Après avoir claqué la porte du Parti démocratique gabonais et soutenu la candidature de Jean Ping en 2016, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) sera probablement candidat à la magistrature suprême en 2023.
Une vraie campagne électorale, programme contre programme, projet contre projet. Les électeurs gabonais devraient légitimement pouvoir s’attendre en 2023 à voir le président sortant défendre son bilan et proposer une vision d’avenir, et l’opposition sortir de son perpétuel « ABO bashing ».
Ministre des Affaires étrangères gabonais, pilier du parti au pouvoir, Alain-Claude Bilie-By-Nze a su éviter les chausse-trapes quand la guerre des clans faisait rage à Libreville et se ménager de puissants alliés.
Ancien baron du régime passé à l’opposition, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama , nourrit une grande ambition : conquérir le Palais du bord de mer en 2023.
Après la mise en place de ces organismes de commissions dans les années 1990, afin de faire respecter l’équité et la transparence du vote, leur bilan est pour le moins mitigé.
À quoi servent les dispendieuses missions internationales d’observation lors des élections en Afrique ? Seule certitude, leurs recommandations restent le plus souvent lettre morte.
L’opposition se prépare aux législatives d’avril et entend imposer une cohabitation à Ali Bongo Ondimba. Mais alors que Jean Ping refuse toujours de prendre part à la campagne, elle avance en ordre dispersé…
Les élections législatives se préparent à Libreville. Une ultime chance pour Ali Bongo Ondimba de retrouver une légitimité abîmée suite à la crise postélectorale.
Touché de plein fouet par la chute des cours de l’or noir, le Gabon s’évertue à diversifier son économie. Si les raisons d’être optimiste sont nombreuses, le chemin pour sortir du marasme s’annonce encore long.
La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
Convoqué à la gendarmerie après avoir appelé – sur TV5 Monde – à contrer le président Ali Bongo « sur le terrain », le sénateur gabonais Jean-Christophe Owono Nguema a refusé de s’y rendre.
Le vice-président du Sénat gabonais Jean-Christophe Owono Nguema est convoqué ce 30 octobre à la gendarmerie de la capitale Libreville après un entretien télévisé dans lequel il a appelé à « contrer le président Ali Bongo sur le terrain ».
Écarté du gouvernement, l’ancien vice-Premier ministre se dit toujours l’allié du président Ali Bongo Ondimba. Tout en proposant une troisième voie aux Gabonais pour les législatives de 2018.
Le Parlement européen a voté jeudi 14 septembre à Strasbourg une résolution au vitriol sur la situation politique au Gabon, après la réélection controversée du président Ali Bongo en août 2016.
Tensions, manifestations, ralliements, dialogue, remaniements… En un an, depuis l’officialisation par la Cour constitutionnelle de la réélection, toujours contestée, d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon a presque tout vécu de la politique. Jeune Afrique revient sur douze mois qui ont fragilisé le pouvoir d’ABO.
Plainte devant la Cour pénale internationale, lobbying en Occident… L’opposant gabonais Jean Ping, qui se revendique président élu depuis le scrutin contesté d’août 2016, n’a pas l’intention de baisser les bras. Interview.