Une juge d’instruction française a retenu la qualification de « crime contre l’humanité » dans l’enquête sur les violences postélectorales à Libreville. Un rebondissement de plus dans le duel qui s’éternise entre Ali Bongo Ondimba et son opposant Jean Ping.
Une juge d’instruction française a décidé d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon en 2016 après la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
Roland Désiré Aba’a Minko, ancien candidat à la présidentielle gabonaise, avait menacé mi-juin de faire exploser les locaux de plusieurs chaines de télévision et plusieurs bâtiments administratifs à Libreville si le président Ali Bongo ne quittait pas le pouvoir. Ce mardi, il a été placé en détention préventive mardi 27 juin.
Accusée de partialité par ses détracteurs, sous le coup d’une enquête française, Marie-Madeleine Mborantsuo pourrait bien vivre ses derniers jours à la tête de la Cour constitutionnelle gabonaise.
Le rival du président gabonais Ali Bongo Ondimba, Jean Ping, a profité de la prise de fonctions du nouveau président français pour tenter d’attirer son attention sur « la grave crise politique que traverse le Gabon ».
Je dialogue… moi non plus. À la veille des assises censées dénouer la crise postélectorale, qui ont commencé mardi 28 mars, les chances étaient minces de voir ABO et Jean Ping s’asseoir autour d’une même table.
Le calendrier politique s’est accéléré mardi au Gabon, avec la fin des préparatifs du dialogue national voulu par le président Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée en 2016. Un événement auquel n’a pas souhaité participer le parti de son rival Jean Ping.
Depuis la mi-février, des réunions techniques définissent les contours du dialogue national que le président Ali Bongo Ondimba (ABO) appelle de ses vœux et qui est censé se dérouler durant ce premier semestre.
Plus de trois mois ont passé depuis la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba. L’opposition ne baisse pas les bras et refuse toujours l’idée d’un dialogue. Mais pas sûr que l’unité affichée résiste à l’épreuve du temps…
La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE) présente lundi son rapport sur l’élection présidentielle gabonaise, dont Jeune Afrique a obtenu copie.
Après plusieurs reports, la Mission d’observation électorale déployée par l’Union européenne au Gabon doit présenter lundi 12 décembre son rapport final sur l’élection présidentielle contestée du 27 août dernier.
Les élections législatives au Gabon, qui devaient se tenir en décembre, ont été reportées au plus tard au 29 juillet 2017 pour « cas de force majeure », a indiqué samedi dans une déclaration le ministre de l’Intérieur.
L’exécutif gabonais a présenté mardi un nouveau Code de la communication. Son but : empêcher les titres de presse de mener ce que le gouvernement considère comme un « combat politique ».
Jean Ping, qui conteste toujours la réélection d’Ali Bongo Ondimba à un deuxième septennat au terme d’une présidentielle contestée, doit être reçu ce mardi par des représentants de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault au Quai d’Orsay, a appris Jeune Afrique.
Les avocats de Jean Ping ont annoncé ce mercredi avoir déposé un nouveau recours devant la Cour constitutionnelle gabonaise, pour contester les résultats de l’élection présidentielle du 27 août.
Initialement prévue au début du mois, la rentrée scolaire des élèves gabonais doit finalement avoir lieu le 31 octobre, deux semaines après celle des professeurs. Quant à l’année universitaire, elle commencera le 17, a-t-on appris jeudi après le Conseil des ministres.
Arrivé troisième à la présidentielle, il est l’un des rares opposants à intégrer le gouvernement du Gabon. Il hérite de l’épineuse question du logement.
La Cour constitutionnelle a tranché, Ali Bongo Ondimba a été réélu. Ce n’était pas gagné : abandonné par son parti, lâché par ses anciens alliés, confronté à des opposants plus remontés que jamais, le chef de l’État revient de loin.
Le monde occidental et surtout la France s’offusquent de la victoire de Bongo contre Ping au cours de l’élection présidentielle gabonaise. Il y a deux lectures à faire pour expliquer le résultat des élections.
Le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet a dévoilé dimanche soir la composition du nouveau gouvernement. Malgré les annonces répétées en faveur d’une « large ouverture » prônée par Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée, de rares personnalités de l’opposition y font leur entrée.
« J’affirme ma détermination à assumer mes responsabilités de président élu par le peuple souverain », a déclaré Jean Ping lors d’une conférence de presse jeudi à Libreville, deux jours après l’investiture d’Ali Bongo Ondimba. Il a également demandé à la communauté internationale de prendre des sanctions ciblées.
Dans un communiqué rendu public jeudi, la procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, affirme que son bureau procédera à un examen préliminaire de la situation qui a prévalu au Gabon depuis mai 2016, en réponse à la demande des autorités gabonaises.
Après avoir nommé le nouveau Premier ministre de son gouvernement d’ouverture mercredi, Ali Bongo Ondimba s’apprête à choisir ses futurs ministres, a indiqué le ministre de la Communication Alain-Claude Bilie-By-Nze. Un retour à la normale politique qui n’empêche pas Jean Ping et ses partisans de continuer de contester l’élection.
Un sondage Afrobaromètre révèle que 45% des Africains n’ont pas ou peu confiance dans les résultats des élections auxquelles ils participent. Un désaveu qui va grandissant ces dernières années, au fil des scrutins parfois douteux, des mouvements contestataires et des réélections controversées.
Quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle, Ali Bongo Ondimba a été investi ce mardi midi pour un deuxième septennat.
Vendredi, la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la victoire d’Ali Bongo à la très contestée élection présidentielle du 27 août. Une décision qui a suscité des réactions très froides au sein de la communauté internationale ces derniers jours.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a regretté samedi que l’examen des recours n’ait pas levé « tous les doutes » sur la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba, tout en appelant l’opposition à « récuser l’action violente ».
Jean Ping a réagi samedi à la décision de la Cour constitutionnelle du Gabon de valider la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba. Le principal rival du président sortant a dénoncé un « déni de droit ».