Sacha H. est entrepreneur au Gabon, il a vécu les événements qui ont suivi le scrutin présidentiel au Gabon de l’intérieur. Il raconte, sous couvert de l’anonymat.
Le ministre gabonais des Affaires étrangères a annoncé jeudi un report sine die de la mission de l’Union africaine (UA) dans la crise postélectorale au Gabon où le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping revendiquent chacun la victoire.
L’Union africaine a annoncé mardi qu’une délégation « de haut niveau » devrait arriver au Gabon « dans les plus brefs délais » pour tenter un début de médiation dans la crise politique que connaît le pays depuis la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba. Des représentants de la communauté internationale effectuent déjà des consultations préliminaires sur place.
L’opposition gabonaise a jusqu’à jeudi après-midi pour déposer un recours contre les résultats contestés de l’élection présidentielle ayant précipité le pays dans la crise, mais n’a pas encore annoncé sa décision.
La division du parti au pouvoir et les attaques sur l’origine d’Ali Bongo Ondimba auraient pu le mener à la défaite. Elles ont surtout favorisé un retour du vote identitaire.
Accusé de fraudes et de répression violente, pressé par la communauté internationale, le président gabonais fraîchement réélu a donné sa version des faits mercredi matin sur les ondes de trois grandes radios françaises. Jean Ping, lui, s’est exprimé mardi après-midi sur France 24.
Un scrutin très serré, la victoire du président sortant et la colère qui gronde dans l’opposition. Le scénario était hélas prévisible, mais laisse le pays fracturé. D’un côté, les partisans de Ping, qui veulent avant tout rompre avec la dynastie Bongo. De l’autre, ceux qui veulent encore croire qu’ABO peut incarner le changement. Mais quoi qu’il arrive, rien ne sera plus comme avant…
Après plusieurs jours de silence, Ali Bongo et Jean Ping se sont exprimés dans les médias, tandis qu’à Libreville, un hommage était rendu hier soir aux victimes de la crise post-électorale, et que les audiences des personnes arrêtées se poursuivaient au palais de justice.
L’analyse des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Gabon révèlent « une évidente anomalie », a annoncé mardi la mission d’observation de l’Union européenne dans une déclaration transmise à l’AFP.
Le ministère gabonais des Affaires étrangères a confirmé dans la nuit de lundi à mardi l’interpellation de citoyens franco-gabonais, après que Paris eut déclaré être sans nouvelle d’une dizaine de ses ressortissants.
5 jours après la réélection contestée d’Ali Bongo, le Gabon est toujours dans l’impasse, et l’opposition appelle les Gabonais à rester chez eux. Ce week-end, les violences ont diminué dans la capitale, internet a été partiellement rétabli, mais on déplore de nouvelles victimes.
Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait au moins deux nouveaux morts, un policier et un civil, tandis qu’aucune solution ne se dessinait pour sortir du bras de fer entre Ali Bongo, proclamé vainqueur de la présidentielle, et Jean Ping, qui affirme avoir gagné.
Si les socialistes et les écologistes français n’ont pas manqué de s’exprimer après la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba, les ténors de la droite française commencent seulement à prendre position.
Deux personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi à Libreville. Les 27 opposants qui étaient retenus au quartier général de Jean Ping ont été autorisés à rentrer chez eux.
Après les violents heurts entre forces de l’ordre et manifestants opposés à la réélection d’Ali Bongo Ondimba, la tension n’était pas retombée jeudi 1er septembre. Ce vendredi matin, 26 personnes sont toujours retenues dans le QG de Jean Ping, selon l’AFP. Interpellations, déclaration d’ABO, réactions : Jeune Afrique fait le point.
Le scrutin serré de la présidentielle gabonaise et les heurts qui ont suivi n’ont provoqué que très peu de réactions officielles de la part des chefs d’État africains.
Au lendemain de la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 49,80% des voix, le Gabon est toujours sous haute tension. Plusieurs émeutes et pillages ont éclaté dans la capitale Libreville.
Le quartier général de Jean Ping a été pris d’assaut dans la nuit par la garde républicaine à Libreville. Le candidat de l’opposition annonce des morts et des blessés graves, tandis que le gouvernement justifie l’intervention en affirmant avoir poursuivi des hommes armés responsables de l’incendie de l’Assemblée nationale.
Immédiatement après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, qui donnent Ali Bongo Ondimba gagnant avec à peine 5 000 voix de plus que son adversaire Jean Ping, des manifestants ont pris d’assaut les rues de Libreville.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi 31 août le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Son principal challenger, Jean Ping, a obtenu 48,23%. Peu après l’annonce, des émeutes ont éclaté à Libreville et Port-Gentil.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Des manifestations ont lieu à Libreville et Port-Gentil pour contester le résultat.
Alors que les Gabonais attendent toujours les résultats de l’élection présidentielle, plusieurs fois retardés, la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap) a débuté sa plénière mercredi matin. Au terme de cette assemblée, le ministère de l’Intérieur devrait être convoqué pour proclamer les résultats.
Le Gabon a les yeux tournés vers la commission électorale nationale (Cenap) qui doit proclamer mercredi le nom du vainqueur de l’élection présidentielle qui oppose notamment le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.
Mamadi Diané, un conseiller du président ivoirien, Alassane Ouattara, a prêté main forte à Jean Ping. Le lien entre les deux hommes vient d’être découvert et fait des remous à Libreville autant qu’à Abidjan.
Les Gabonais devront encore attendre quelques heures avant de savoir qui d’Ali Bongo Ondimba, candidat à sa succession, ou de son principal adversaire Jean Ping, sortira vainqueur de l’élection présidentielle à un tour.
La mission d’observation de l’Union européenne (UE) au Gabon a estimé, lundi 29 août depuis Libreville, que le processus électoral a manqué de transparence, deux jours après le seul et unique tour de l’élection présidentielle, dont les résultats seront annoncés mardi 30 août.
Le dépouillement en cours du vote pour la présidentielle au Gabon n’a pas empêché le Parti socialiste français de prendre position dimanche pour l’un des deux principaux candidats. Un communiqué au ton inhabituel.