Fruit des concertations nationales voulues par Ali Bongo Ondimba, le texte de loi a été adopté en Conseil des ministres et voté à l’Assemblée nationale et au Sénat. Seront concernées la présidentielle, les législatives et les locales prévues en 2023.
Le chef de l’État gabonais avait annoncé la tenue de ce dialogue, dans la perspective notamment de la présidentielle d’août 2023, dans son allocution du 31 décembre dernier.
Malgré six années passées en détention, l’ancien député du parti au pouvoir passé à l’opposition n’a pas abandonné ses ambitions politiques. Jeune Afrique l’a rencontré.
Réserves de voix des différents candidats, habitudes électorales et réflexes partisans… Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre comment les Gabonais font leur choix dans l’isoloir.
Avec la présidentielle, puis les législatives et les locales, toutes prévues au second semestre de 2023, le pays entre clairement en pré-campagne. Jeune Afrique fait le point de la météo politique gabonaise avant l’échéance.
Après avoir claqué la porte du Parti démocratique gabonais et soutenu la candidature de Jean Ping en 2016, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) sera probablement candidat à la magistrature suprême en 2023.
Laure Olga et Paul-Marie Gondjout, tous deux membres de l’une des plus emblématiques familles gabonaises, ne devraient pas apporter leur voix au candidat du Rassemblement pour la patrie et la modernité, lors de l’élection prévue l’an prochain.
Le président des Démocrates a été arrêté le 17 septembre dernier à la frontière congolaise avec des valises contenant plus d’un milliard de francs CFA en espèces sonnantes et trébuchantes.
À un an de la présidentielle, les adversaires du Parti démocratique gabonais et du chef de l’État se cherchent un leader. Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016. Revue des troupes.
Les 17 et 18 février à Bruxelles, le 6e sommet UA – UE sera placé sous le signe du redressement des économies touchées par la crise du Covid-19. Afin que la coopération Nord-Sud reste, pour l’Afrique, la voie la plus sûre vers le développement, il convient de fixer de nouvelles règles.
Barro Chambrier, Nzouba Ndama, Mike Joktane… Qu’ils se soient prononcés ou non sur leur intention de se présenter à la prochaine présidentielle, ils ont déjà tous 2023 en tête. Le fait que le scrutin sera à deux tours, contrairement à celui de 2016, change la donne.
Si l’élection présidentielle de 2023 est encore loin, les grandes manœuvres ont débuté au sein de l’opposition, où chacun espère profiter de ce premier scrutin à deux tours pour devenir le champion de l’alternance.
Ancien ministre et président de l’Assemblée nationale, Marcel Eloi Rahandi Chambrier est décédé ce 27 novembre à l’âge de 86 ans. Pilier du Parti démocratique gabonais, il s’était progressivement retiré de la vie politique, laissant la place à son fils, Alexandre Barro-Chambrier, aujourd’hui opposant.
Contrairement à ce qu’a affirmé le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet, Jeune Afrique ne l’a aucunement contacté afin de « mettre un terme » à la candidature aux législatives d’Alexandre Barro-Chambrier.
Arrivé de justesse en tête au premier tour, Alexandre Barro-Chambrier du Rassemblement héritage et modernité affronte Séverin Pierre Ndong Ekomi du Parti démocratique gabonais pour l’un des derniers duels à enjeux des législatives.
Seul ténor de l’opposition qualifié pour le deuxième tour des législatives, Alexandre Barro-Chambrier ne cache pas son amertume après la défaite des siens au premier tour. Dénonçant la fraude qu’il impute à ses adversaires, il n’en appelle pas moins à réorganiser l’opposition.
Une centaine de salariés attaquent Bouygues Énergies & Services (Byes) Gabon aux prud’hommes en France ; Alexandre Barro Chambrier et Zacharie Myboto se rapprochent au Gabon… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Aux législatives du 6 octobre, Alexandre Barro-Chambrier sera le candidat commun du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) et de l’Union nationale (UN) dans le 4e arrondissement de Libreville.
Entre médecine et politique, le cœur de cette grande famille balance. Si la plupart de ses frères et sœurs ont opté pour la blouse blanche, Alexandre s’est imposé en tant que poids lourd de l’opposition et compte participer aux législatives avec son parti, Héritage et Modernité.
L’opposition se prépare aux législatives d’avril et entend imposer une cohabitation à Ali Bongo Ondimba. Mais alors que Jean Ping refuse toujours de prendre part à la campagne, elle avance en ordre dispersé…
Le président du mouvement d’opposition Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier, songe à incarner une troisième voie entre Ali Bongo Ondimba et Jean Ping, et le fait savoir.