Dans une Afrique de l’Ouest où se multiplient les coups d’État, l’alternance qui se déroule au Liberia dans un climat pacifique a quelque chose de rassurant.
Il y a cent jours, George Weah prenait les rênes de l’État, faisant naître un immense espoir. Mais comment être à la hauteur d’une telle attente ? Entre annonces symboliques et tâtonnements, récit des premiers pas du footballeur devenu président.
Prince, Walloh et Moses, les trois frères de George Weah, viennent d’être embauchés Port de Monrovia. Des pratiques qui font écho à celles qui ont valu à Ellen Johnson-Sirleaf d’être accusée de népotisme.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
Dix-sept ans après avoir torturé Samuel Doe à mort, Prince Johnson affirme ne nourrir aucun remords. Et s’est même offert le luxe de jouer les faiseurs de rois lors de la dernière présidentielle.
Commissions, missions d’observation, biométrie, vote électronique… Tous ces outils déployés sur le continent doivent conduire à améliorer la fiabilité des scrutins.
Pionnier en matière de franc-maçonnerie africaine et notamment féminine, le Liberia est de nouveau dirigé par un président initié : George Weah. Sa vice-présidente, Jewel Howard-Taylor, est membre de la même confrérie.
Des enfants sur les traces de leur père, une ancienne compagne candidate et une femme réticente mais supportrice : présentation en quelques points de la famille du nouveau président du Liberia, George Weah.
Historiquement sous influence des États-Unis, le Liberia de George Weah pourrait devenir une terre d’opportunités pour la France. L’ex footballeur a conservé des bonnes relations avec l’hexagone.
Pour le nouveau président du Liberia, George Weah, le plus dur reste à faire. Et s’il veut tenir ses promesses, il va devoir sélectionner les membres de son équipe avec soin.
Le parti au pouvoir au Liberia a annoncé dimanche l’exclusion de la présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf. Il lui reproche de ne pas avoir fait campagne pour son vice-président Joseph Boakai, battu par George Weah au second tour le 26 décembre dernier.
Alors que George Weah a été largement élu président du Liberia, c’est l’ancienne femme de Charles Taylor qui accède à la vice-présidence. Une alliance stratégique mais qui interroge.
En n’ayant récolté que 38,5 % des voix, le vice-président sortant a été largement battu par George Weah. Ce vendredi 29 décembre, il a appelé son adversaire pour le féliciter.
L’ancien attaquant star a remporté le match de sa vie, en étant élu président du Liberia avec 61,5 % des voix, selon les résultats provisoires communiqués jeudi 28 décembre. Une victoire construite de longue date.
Jeudi, 28 décembre 2017, le Liberia attend les premiers résultats, encore partiels, de la présidentielle. Une élection qui oppose la légende du foot et sénateur George Weah au vice-président sortant, Joseph Boakai.
Âge, carrière, alliances politiques… Le vice-président sortant et l’ancienne star du football n’ont pas grand chose en commun. Ce mardi 26 décembre, les Libériens devaient choisir lequel de ces deux hommes accèdera au palais présidentiel.
« Weah est notre homme ! Weah président ! » Les partisans de George Weah sont rassemblés samedi pour un dernier grand meeting au stade Samuel Kanyon Doe, au cœur de Monrovia, convaincus que la légende africaine du football remportera mardi le second tour de la présidentielle au Liberia.
Après un retard inquiétant, le second tour de l’élection présidentielle libérienne confirmera-t-il la maturité démocratique du pays d’Ellen Johnson Sirleaf ?
La Commission électorale nationale (NEC) du Liberia a confirmé vendredi en appel sa décision de rejeter les recours contre le premier tour de la présidentielle. Arrivés 2e et 3e du scrutin, les candidats déboutés, Joseph Boakai et Charles Bumskine, veulent saisir la Cour suprême.
Ce 20 novembre au Liberia, la Commission électorale nationale (NEC) a rejeté les recours contre le déroulement du premier tour de l’élection présidentielle introduits par les deux candidats arrivés derrière le sénateur et ex-star du football George Weah.
Deux jours après la suspension du processus électoral au Liberia, le parti de l’ex-star du football George Weah réclame sa relance rapide et la tenue du second tour, dont la date n’est pas encore fixée.
« J’en appelle à vous tous, mes partisans, à rester calmes pendant que nous traversons la phase juridique de l’élection », a déclaré George Weah. De son côté, la présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf a exhorté ses concitoyens à préserver la « démocratie attaquée ».
Ce 6 novembre, les Libériens attendent avec inquiétude une décision de la Cour suprême sur la date du second tour de l’élection présidentielle. Des plaintes pour fraude au premier tour ont rendu le scrutin incertain et plongé le pays dans la division.
L’incertitude sur l’organisation du second tour de la présidentielle au Liberia, après des plaintes pour fraudes au premier tour, accentue les divisions dans le pays alors que la pression internationale monte pour tenter de trouver une solution.
L’audience prévue ce 2 novembre de la Cour suprême du Liberia portant sur des allégations d’irrégularités lors du premier tour de l’élection présidentielle du 10 octobre a été reportée à ce vendredi 3 novembre. La Commission électorale doit d’ici là suspendre toute procédure dans l’organisation du scrutin.
Le parti au pouvoir au Liberia a contesté dimanche pour fraudes le résultat du premier tour de la présidentielle du 10 octobre, avant un second tour devant opposer le 7 novembre son candidat, le vice-président Joseph Boakai, à l’ex- star du footbal George Weah.
Si l’ancien footballeur est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, le second s’annonce bien plus serré. Comme Ellen Johnson-Sirleaf l’a fait en 2005, Joseph Boakai semble en mesure de le rattraper…
48 heures après le vote de mardi pour la présidentielle, le sénateur (et légende du football africain) George Weah et le vice-président Joseph Boakai étaient donnés en tête par les premiers résultats partiels annoncés le 12 octobre par la Commission électorale.
Les résultats de la présidentielle du 10 octobre au Liberia sont attendus en principe ce jeudi 12 octobre, après un report de 24 heures dû à des défaillances d’organisation.
Les Libériens attendent ce 11 octobre les premiers résultats de la présidentielle, tenue la veille dans le calme et qui doit désigner pour six ans le successeur d’Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue chef d’État en Afrique.