Candidat malheureux à la présidentielle malienne de 2018, où il avait recueilli moins de 1 % des suffrages, Mohamed Ali Bathily, 67 ans, a repris la robe d’avocat.
Il fut l’une des figures de la contestation contre la révision constitutionnelle voulue par le président Ibrahim Boubacar Keïta, en 2017. Il s’active désormais à créer des ponts avec le chérif de Nioro et Mahmoud Dicko, et maintient qu’aucune réforme constitutionnelle n’est possible sans dialogue préalable.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, le rigoriste président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, affiche son hostilité envers le gouvernement.
En campagne dans l’est de la RDC, Martin Fayulu dénonce des « entraves répétées » à ses déplacements dans le pays. Dernier fait en date : le décollage de son jet privé a été retardé vendredi pendant plus de trois heures à Goma.
Au sein de la majorité comme de l’opposition, la génération montante ronge son frein en attendant de prendre enfin le relais d’une élite qui gouverne le pays depuis vingt-cinq ans.
Je voudrais attirer votre attention cette semaine sur le cas du Mali. L’avenir de ce pays, où la démocratie a éclos il y a une bonne trentaine d’années, est incertain. Je vais essayer de l’éclairer.
Abstention très élevée, meilleurs scores d’Ibrahim Boubacar Keïta dans trois régions du Nord, défiance des Maliens… Les enseignements du second tour de la présidentielle malienne, en une infographie.
Au Sahel désormais, le facteur islamique est un levier de politique étrangère, et même les puissances occidentales ont fini par se convertir à la diplomatie religieuse.
Trois mois après l’élection présidentielle, les électeurs maliens retourneront aux urnes les 28 octobre et 18 novembre pour des législatives, alors que la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est toujours contestée par l’opposition.
Bien que Soumaïla Cissé soit originaire du nord du Mali, les régions septentrionales ont massivement voté en faveur d’Ibrahim Boubacar Keïta. Comment expliquer ce phénomène ?
L’opposant malien Soumaïla Cissé, officiellement battu à la présidentielle, a affirmé jeudi « ne pas reconnaître » la réélection du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, qui de son côté l’a enjoint d’arrêter de se bercer « d’illusions », deux semaines après le scrutin.
La Cour constitutionnelle « déclare élu » Ibrahim Boubacar Keïta. L’investiture officielle aura lieu le 4 septembre. Les recours déposés par Soumaïla Cissé ont été rejetés.
Crédité de 32,83% face à Ibrahim Boubacar Keïta, déclaré vainqueur avec 67,17% des suffrages, Soumaïla Cissé assure qu’il « rejette les résultats » et en avance d’autres, qui le donnent gagnant.
Après l’annonce de la victoire d’IBK à la présidentielle, Bamako a vécu une nuit pour le moins agitée. Quelques incidents ont éclaté en marge de la marche spontanée des partisans de Soumaïla Cissé, qui remettent en cause les résultats.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté le second tour de la présidentielle. Il arrive en tête avec 67,17% des suffrages, face à Soumaïla Cissé, crédité de 32,83%. Ces résultats doivent désormais être validés par la Cour constitutionnelle.
Avant même la publication des résultats officiels du second tour de la présidentielle, Soumaïla Cissé les a rejetés, évoquant des « fraudes ». Dans un discours tenu devant ses militants lundi 13 août, il a appelé « tous les Maliens à se lever ».
En ce « jour d’après », les électeurs maliens attendent le bilan chiffré du deuxième tour de l’élection présidentielle. Mais certains pensent déjà à la suite.
Les Maliens votaient, dimanche 12 août, pour départager Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé. Si l’affiche, identique à celle de 2013, passionne peu les électeurs, ce second tour est marqué par deux défis : la sécurité et la transparence. Retour sur une journée marquée par des incidents et la défiance entre les acteurs politiques.
Trois membres d’un « commando » qui « planifiait des attaques ciblées » ce weekend à Bamako ont été interpellés samedi 11 août, à la veille du second tour de l’élection présidentielle au Mali, ont indiqué les services de renseignement maliens.
Les Maliens se rendent aux urnes dimanche 12 août pour choisir qui, du sortant Ibrahim Boubacar Keïta ou de l’opposant Soumaïla Cissé, présidera à leur destinée pour cinq ans. Un scrutin qui clôt un entre-deux tours marqué par un climat de défiance entre acteurs politiques.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté quelques-uns de ses meilleurs scores dans le nord du pays, en particulier dans les zones sous contrôle de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). De quoi alimenter le doute sur la neutralité de l’ex-mouvement rebelle, dont les combattants sécurisaient les centres de vote.
Arrivés troisième et quatrième lors du premier tour de la présidentielle, Aliou Diallo et Cheick Modibo Diarra n’ont pas donné de consigne de vote. Les raisons sont à la fois politiques et stratégiques.
C’est un soutien de taille que vient d’engranger Soumaïla Cissé, qui affrontera dimanche dans les urnes Ibrahim Boubacar Keïta au second tour de la présidentielle : le chérif de Nioro, qui compte parmi les trois chefs religieux les plus puissants du Mali.
Le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, et le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, seront bien opposés au second tour de l’élection présidentielle le 12 août, a confirmé mercredi la Cour constitutionnelle malienne, en rejetant les recours introduits par l’opposition.
Fâcheuse tendance que celle qui conduit à ne voir les élections en Afrique que sous l’angle de leurs imperfections, comme si la voie électorale n’était pas une pente naturelle des sociétés africaines et qu’elle engendrait plus de problèmes qu’elle n’en résolvait.
Après la publication des résultats provisoires du premier tour, Soumaïla Cissé savoure sa victoire, rendue malgré tout amère par un score décevant. Sa priorité en vue du second tour : multiplier les ralliements.
Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta affrontera Soumaïla Cissé lors d’un second tour prévu le 12 août. Selon les résultats proclamés jeudi 2 août par le ministre de l’Administration territoriale, IBK a obtenu 41,42% des voix, et son principal rival, Soumaïla Cissé, 17,80%.