Alors que les résultats officiels au premier tour de la présidentielle malienne ne sont pas encore connus, une vingtaine de candidats, parmi lesquels les principaux challengers du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, ont dénoncé mercredi les résultats du scrutin qu’ils estiment « émaillé de multiples anomalies ».
Cécile Kyenge, la chef de la mission d’observation électorale de l’UE au Mali, a demandé mardi aux autorités « la liste complète et détaillée de l’ensemble des bureaux où le vote [de la présidentielle] n’a pas eu lieu » et la publication des résultats de chaque bureau sur internet dès que possible.
Le Pool d’observation citoyenne du Mali (Pocim) a livré lundi les constatations des 2 000 observateurs déployés dans tout le pays lors du scrutin du premier tour de la présidentielle. Indisponibilité des cartes d’électeurs, bureaux fermés, problèmes sécuritaires… Ibrahima Sangho, chef de la mission, revient en détail sur leurs constatations.
Si les autorités maliennes se félicitent de la « bonne tenue » du premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, elles recensent également 20,1% des bureaux de vote qui ont été perturbés « par des attaques à main armée et autres violences ». Dans 716 bureaux, le vote n’a par ailleurs pas pu avoir lieu.
Alors que les Maliens ont commencé à voter depuis ce matin pour le premier tour de la présidentielle, une partie des électeurs du Centre ne pourront pas se rendre aux urnes en raison de l’insécurité. Malgré les appels au calme lancés par les candidats, plusieurs incidents ont déjà été signalés.
Quelque 8 millions de Maliens étaient appelés à voter dimanche pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord.
Dimanche, les électeurs maliens se rendent aux urnes pour élire leur président. Ils ont le choix entre 24 candidats qui ont sillonné le pays du 7 au 27 juillet pour les convaincre. Retour sur une campagne électorale mouvementée.
À la veille du scrutin présidentiel au Mali, la polémique sur le fichier électoral ne désenfle pas. Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, revient sur les discussions en cours avec le gouvernement.
En campagne à Mopti, dans le centre du Mali, le chef de file de l’opposition a promis jeudi « la paix » dans cette région du pays où les violences intercommunautaires se multiplient depuis trois ans.
L’ancienne ministre italienne de l’Intégration est à la tête de la mission d’observation que l’Union européenne envoie au Mali à l’occasion de la présidentielle du 29 juillet.
Dans un courrier adressé au Premier ministre en date du 22 juillet, dont JA a obtenu copie, le directoire de campagne de Soumaïla Cissé considère que les réponses apportées par les autorités sur plusieurs anomalies relevées dans le fichier électoral sont « insuffisantes ».
L’équipe du chef de file de l’opposition au Mali, Soumaïla Cissé, l’un des principaux candidats à la présidentielle du 29 juillet contre le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, a dénoncé vendredi d’importantes « anomalies » dans le fichier électoral, mettant en garde contre « ce qui s’apparente à une vaste tentative de fraude ».
Alors que la campagne électorale entre dans sa deuxième semaine, Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition et principal adversaire du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, est à Sikasso, région-clé du sud malien.
Trois reporters serbes chargés de réaliser des vidéos de campagne pour le candidat Soumaïla Cissé ont été identifiés par les services de renseignements comme étant d’anciens soldats. Ils ont été libérés une semaine plus tard.
Même si la plupart des pronostics le placent en tête du premier tour, rien n’est encore joué. Mais à deux semaines de la présidentielle malienne, Ibrahim Boubacar Keïta se veut serein, satisfait des efforts engagés et déterminé à les poursuivre.
La Cour constitutionnelle a proclamé ce 4 juillet une liste définitive de 24 candidats pour l’élection présidentielle du 29 juillet. L’ex-Premier ministre Cheick Modibo Diarra et les anciens ministres Mountaga Tall et Choguel Kokalla Maïga, qui avaient vu leurs candidatures rejetées la semaine dernière, en font partie.
Lors d’une rencontre fin juin avec son homologue français Édouard Philippe, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga n’est pas parvenu à dissiper totalement les inquiétudes de ses interlocuteurs quant à la préparation de la présidentielle du 29 juillet.
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), président sortant et candidat à sa propre succession le 29 juillet prochain, ne se lancera pas seul dans la bataille. Tour d’horizon de son équipe de campagne.
Le populaire meneur du Collectif pour la défense de la République (CDR) a déclaré jeudi qu’il soutiendrait la candidature de Soumaïla Cissé à la présidentielle du 29 juillet. Un soutien de poids pour le principal challenger du président sortant IBK.
Candidat pour la troisième fois à la magistrature suprême, le chef de file de l’opposition, qui sera le principal adversaire du président sortant le 29 juillet prochain, est convaincu d’incarner l’alternance. Interview.
Ancien Premier ministre sous la présidence d’Amadou Toumani Touré, Modibo Sidibé sera l’un des principaux candidats à la présidentielle du 29 juillet. Opposant à IBK depuis le début de son mandat, il dresse un bilan peu flatteur du président sortant et en appelle à la refondation de l’État malien. Interview.
Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son principal opposant, Soumaïla Cissé, ont l’intention de se rendre à Kidal lors de la campagne électorale (7-27 juillet). Leur dernier passage dans des circonstances identiques remonte à 2013.
À moins de deux mois de la présidentielle, aucun des principaux dignitaires musulmans n’a encore donné de consigne de vote. Mais leur influence est telle que s’afficher à leurs côtés demeure un passage obligé pour les candidats.
Moussa Sinko Coulibaly a officialisé la semaine dernière sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet. Ancienne figure de la junte qui a renversé ATT en 2012, ce général démissionnaire se montre aujourd’hui très critique à l’égard du président sortant IBK.
L’ancien Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a annoncé vendredi 15 juin qu’il retirait sa candidature à la présidentielle du 29 juillet au Mali. Il soutiendra Cheick Modibo Diarra, l’ancien Premier ministre de la transition, dont il se dit proche.
Un jeune homme a été tué et des dizaines de milliers de cartes d’électeurs ont été brûlées lundi 11 juin lors d’affrontements dans une région aurifère du Mali, à moins de sept semaines de l’élection présidentielle, a appris l’AFP de sources concordantes.
Du 7 au 27 juillet, les candidats à la présidentielle vont sillonner les régions du Mali pour convaincre leurs compatriotes de voter pour eux. La question que tous se posent aujourd’hui : « Comment faire campagne dans les zones du pays occupées par les différents groupes jihadistes ? »
À un mois de la clôture du dépôt des candidatures, tour d’horizon des principaux prétendants à la magistrature suprême et de leurs positionnements respectifs.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé appelle l’opposition à se mobiliser autour de Soumaïla Cissé, son chef de file.