En dépit des défis sécuritaires persistants, Bamako a réussi à préserver ses atouts : une croissance solide et un climat des affaires parmi les meilleurs de l’Uemoa.
Élections en RDC et au Mali, crise en Centrafrique, augmentation du nombre de Casques bleus tués sur le terrain… Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix fait le point pour Jeune Afrique.
Tout était prêt le 27 mai pour qu’Ibrahim Boubacar Keïta annonce sa candidature lors d’un meeting des partisans du président sortant… Mais IBK a finalement opté pour un format plus « intimiste ».
Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse et porte-parole du gouvernement malien, défend le bilan d’Ibrahim Boubacar Keïta, qui s’est porté officiellement candidat à un second mandat, lundi 28 mai. Pour le porte-parole du gouvernement, IBK sera réélu dès le premier tour à la présidentielle du 29 juillet. Interview.
L’ancien ministre de l’Économie et des finances d’Ibrahim Boubacar Keïta fait partie de la longue liste de candidats déclarés à l’élection présidentielle du 29 juillet. Parmi eux, plusieurs ex-membres de gouvernements successifs du président sortant.
Après l’annonce de sa candidature à sa propre succession, lundi 28 mai, Ibrahim Boubacar Keïta doit désormais constituer une équipe de campagne qui aura une priorité : défendre le bilan du président sortant.
Tantôt en tournée dans le Nord, tantôt en visite à l’étranger… Nommé pour permettre la réélection du président sortant en juillet, le Premier ministre ne ménage pas ses efforts.
« Le président Ibrahim Boubacar Keïta et moi, nous nous connaissons bien et cela facilite les choses », résume Soumeylou Boubèye Maïga, son Premier ministre.
L’ancien président de la transition du Mali, Dioncounda Traoré est attendu par certains comme candidat à la présidentielle de 2018. Mais le principal intéressé ne semble pas déterminé.
À quatre mois de la présidentielle, le parti Adema, autrefois hégémonique, se déchire entre les partisans d’une candidature maison et les pro-IBK. Au point d’inquiéter le camp du chef de l’État et de nourrir les espoirs de l’opposition.
L’ancien Premier ministre malien et président du parti Yelema était, de nouveau, à Paris la semaine dernière. Il a notamment rencontré la députée (LREM) Alexandra Valetta-Ardisson, présidente d’un groupe parlementaire sur l’accueil des migrants.
Les nouvelles technologies sont-elles la garantie de résultats incontestables lors des élections ? De nombreux pays ont tenté l’expérience. Mais les machines, hélas ! ne peuvent pas tout.
À quoi servent les dispendieuses missions internationales d’observation lors des élections en Afrique ? Seule certitude, leurs recommandations restent le plus souvent lettre morte.
Une centaine d’associations de la majorité au Mali ont apporté samedi à Bamako leur soutien à une candidature du président Ibrahim Boubacar Keïta à l’élection du 29 juillet, a constaté un correspondant de l’AFP.
Alors que l’Union européenne avait posé, fin janvier, une série de conditions aux autorités maliennes pour l’envoi d’une mission d’observation lors du scrutin présidentiel de juillet 2018, l’UE enverra bien une délégation dans les prochaines semaines.
En pleine campagne pour la présidentielle prévue le 29 juillet prochain au Mali, Moussa Mara, l’ex-Premier ministre de Ibrahim Boubacar Keïta et le chef du parti Yelema, a rencontré plusieurs responsables en France du 26 février au 2 mars.
À l’approche de la présidentielle prévue le 29 juillet, le gouvernement dispose de cinq mois pour organiser des élections crédibles sur ce vaste territoire, dont certaines zones maîtrisées par des groupes jihadistes échappent au contrôle de l’État. Sécurité, logistique, financement, réclamations de l’opposition… Les défis à relever sont nombreux.
À l’approche de la présidentielle du 29 juillet, Mohamed Ag Erlaf, ministre de l’Administration territoriale du Mali, précise à Jeune Afrique le dispositif de sécurité prévu par le gouvernement, représentant l’un des principaux défis à relever.
Pour tenter de battre le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta à la présidentielle du 29 juillet, les leaders de l’opposition tentent d’unir leurs forces dans un projet d’alliance. Rester à trouver le candidat qui sera chargé de porter leurs couleurs, et la liste est longue.
L’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), le principal allié de la formation d’Ibrahim Boubacar Keïta, présentera bien un candidat à la présidentielle du 29 juillet. Une décision qui ne fait pas l’unanimité au sein du parti.
À quelques mois de l’élection présidentielle du 29 juillet au Mali, les 64 partis politiques de la Convention de la majorité présidentielle (CMP) commencent à mobiliser leurs militants. Mais sur le terrain, c’est une unité à deux vitesses qu’on observe, entre ceux qui soutiennent déjà la candidature du président sortant IBK, et les autres…
L’Union européenne a posé une série de conditions aux autorités maliennes pour l’envoi d’une mission d’observation lors du scrutin présidentiel de juillet 2018. Au premier rang de celles-ci : en finir avec « l’opacité » du recensement général des votes à la Cour constitutionnelle.
Du siège de l’opposition aux QG des différents partis politiques engagés pour le changement de gouvernance en 2018, l’heure est aux préparatifs et chacun peaufine son plan. Un seul mot d’ordre : « L’alternance en 2018 pour sauver le Mali ».
Soumeylou Boubeye Maïga, le Premier ministre malien, en visite dimanche dans le centre du pays, a promis tous les moyens nécessaires pour la sécurisation de cette région et assuré que le premier tour de l’élection présidentielle se tiendrait le 29 juillet.
Gilles Olakounlé Yabi, fondateur du ThinkTank citoyen de l’Afrique de l’Ouest (Wathi), analyse le retour fugace mais lourd de sens, d’Amadou Toumani Touré au Mali, pays qu’il a dirigé pendant dix ans. Après un exil forcé au Sénégal, il revient en héros au sein d’un Mali convalescent. Quelle est la portée symbolique de ce grand pardon ?
Quatre soldats maliens ont été tués dimanche lors d’une attaque contre leur base dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, au lendemain d’une attaque qui avait fait 14 tués parmi les soldats, a-t-on appris de source militaire.
Le nouveau Premier ministre du Mali, Soumeylou Boubèye Maiga, s’est dit prêt dimanche à prendre des « mesures fortes » pour renfoncer la sécurité des Maliens, en particulier dans le centre du pays confronté à une montée des attaques jihadistes.
Le Mali va se doter d’une loi « d’entente nationale », prévoyant de ne pas poursuivre « tous ceux impliqués dans une rébellion armée » n’ayant « pas de sang sur les mains », a annoncé le président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK).