Le président du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), principale coalition de partis de l’opposition nigérienne, revient pour Jeune Afrique sur l’exil d’Hama Amadou, qui « reste le chef de l’opposition » et les résultats de 2016, que l’opposition continue de contester.
D’un côté, le Sénégal (référendum constitutionnel) et le Bénin (élection présidentielle avec alternance). Transparence des scrutins, débats ouverts et résultats acceptés. De l’autre, une séquence électorale qui ne valide guère les progrès démocratiques précédents (Nigeria ou Burkina, par exemple).
Face à la menace de chaos brandie par l’opposition, le chef de l’État nigérien tout juste réélu prône l’apaisement. Un geste aussi destiné à rassurer la communauté internationale.
Depuis la réélection de Mahamadou Issoufou au Niger, opposition et pouvoir n’ont cessé de s’écrire. Alors que le président propose un gouvernement national, ses contempteurs acceptent un « dialogue ». Mais les deux camps posent des conditions qui semblent jusqu’à présent inconciliables.
L’opposition nigérienne a conditionné, lundi dans un communiqué, « tout dialogue » avec le président Mahamadou Issoufou à la mise en place d’une « transition politique ».
Mahamadou Issoufou a été réélu au second tour de l’élection présidentielle nigérienne, selon les résultats globaux provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante mardi. Le président sortant remporterait 92,49% des suffrages.
Le président sortant Mahamadou Issoufou est largement favori du second tour de la présidentielle dimanche au Niger, sur fond de menace jihadiste et de crainte de troubles politiques en l’absence du candidat d’opposition, dont le camp appelle au boycott.
Le second tour de la présidentielle nigérienne, qui verra s’affronter le 20 mars le président sortant Mahamadou Issoufou et Hama Amadou, est un épisode de plus dans la longue histoire commune des deux hommes, qui se confond avec la politique de ces trente dernières années au Niger.
La coalition pour l’alternance (Copa 2016), dont le candidat Hama Amadou est hospitalisé à Paris, a prévenu jeudi qu’elle ne reconnaîtrait pas les résultats du second tour de l’élection présidentielle prévu dimanche, et réclame l’instauration d’une transition politique.
Hama Amadou, candidat au second de la présidentielle nigérienne, a été admis mercredi dans la soirée à l’hôpital américain de Neuilly, près de Paris. Il avait été évacué dans la journée de Filingué, où il était détenu depuis novembre, pour raisons de santé.
Hama Amadou, candidat au second de la présidentielle nigérienne, a été évacué mercredi matin par hélicoptère vers Niamey. Il a été transféré vers Paris au moyen d’un avion médicalisé qui a décollé dans l’après-midi.
Mahamadou Issoufou a frôlé la majorité absolue au premier tour. L’heure est aux petites alliances et aux grandes manœuvres. Et à ce jeu-là, le président sortant a une longueur d’avance sur son challenger, Hama Amadou.
L’opposant et candidat à la présidentielle Hama Amadou devait être évacué vers un hôpital de la capitale nigérienne, a-t-on appris vendredi 11 mars. Mais suite à une série d’incidents, il est resté sur place. Explications.
Hama Amadou, écroué depuis novembre à la prison de Filingué dans une affaire de trafic présumé d’enfants, participera bien au second tour de l’élection présidentielle nigérienne du 20 mars face au président sortant Mahamadou Issoufou, a annoncé jeudi un de ses avocats.
La coalition de l’opposition nigérienne (COPA 2016) soutenant l’opposant Hama Amadou qui affrontera le président sortant Mahamadou Issoufou, a annoncé mardi à Niamey qu’elle boycotterait la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle prévu le 20 mars.
Alors que le deuxième tour de la présidentielle se déroulera dans un peu plus de deux semaines, les ralliements à Mahamadou Issoufou ou Hama Amadou sont au centre des conversations. Et, à ce petit jeu, le président sortant semble avoir de l’avance.
L’opposition nigérienne a demandé mercredi la libération de l’opposant Hama Amadou, écroué depuis novembre pour une affaire controversée de trafic d’enfants. Il affrontera le président sortant Mahamadou Issoufou au second tour de l’élection présidentielle le 20 mars.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé ce vendredi les résultats provisoires de l’élection présidentielle au Niger. Le président Mahamadou Issoufou serait en tête du premier tour, avec 48,41% des voix.
Alors que les résultats provisoires de l’élection présidentielle doivent être annoncés dans la journée, le chef de l’Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, possédait jeudi matin une large avance sur ses poursuivants. Sans être toutefois à l’abri d’un second tour.
Alors que l’opposition a déjà annoncé qu’elle ne les reconnaîtrait pas les résultats de l’élection présidentielle de dimanche et lundi, ils continuent mercredi à tomber au compte-gouttes.
L’opposition nigérienne a affirmé mardi qu’elle ne reconnaissait pas les résultats de l’élection présidentielle annoncés depuis la veille par la commission électorale (Ceni), dénonçant des fraudes dans le scrutin.
Les opérations de vote pour la présidentielle et les législatives qui avaient été prolongées dans plusieurs villes du Niger ont pris fin lundi soir. Selon les autorités, les résultats devraient être annoncés dans les cinq jours qui viennent.
Le dépouillement des bulletins du premier tour de la présidentielle au Niger a commencé dimanche à Niamey après un vote sans incident majeur. Mais dans quelques bureaux de vote, le scrutin a été reporté à ce lundi pour cause de dysfonctionnements.
Les premiers électeurs nigériens ont commencé à voter dimanche pour la présidentielle et les législatives malgré des retards à l’ouverture de la plupart des bureaux de vote.
Ibrahim Yacouba, un des quinze candidats à l’élection présidentielle de dimanche au Niger, a mis en doute vendredi « l’honnêteté » du scrutin alors que le président sortant Mahamadou Issoufou a promis une victoire au premier tour à ses partisans.
La Cour constitutionnelle du Niger a autorisé samedi le « vote par témoignage » pour la présidentielle de dimanche, une procédure controversée permettant de voter sans pièce d’identité mais avec deux personnes attestant de l’identité du votant.