Les Nigérians devaient choisir, ce 25 février, leur nouveau chef de l’État. De nombreux défis (sécuritaires, économiques et sociaux) attendent le vainqueur, alors même qu’aucun des candidats n’a formulé de propositions concrètes pour les relever.
Candidat pour la sixième fois, Atiku Abubakar défendra les couleurs de l’opposition lors du scrutin du 25 février face, notamment, à Bola Tinubu adoubé par le parti au pouvoir.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
205 agents électoraux font l’objet de poursuites devant la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) qui a enquêté sur des allégations de fraudes lors des élections générales de 2015, a-t-on appris ce mardi soir.
La brigade anti-corruption a annoncé l’arrestation ce lundi d’un ancien porte-parole de l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan. Reuden Abati est interrogé dans le cadre d’une enquête sur le détournement présumé de fonds destinés à la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram.
Quatre jours avant le scrutin, le candidat du All Progressives Congress, Muhammadu Buhari ,se glissait déjà dans les habits de président du Nigeria. Rencontre avec un ancien putschiste qui a gagné ses galons de démocrate.
Les résultats officiels de la présidentielle nigériane ont été proclamés mardi par la commission électorale. Pour la première fois dans le pays, le candidat de l’opposition s’est imposé face au président sortant. Diaporama d’un événement historique.
C’est une première historique : le Nigeria a connu, avec l’élection présidentielle dont Muhammadu Buhari est sorti vainqueur mardi, la première alternance démocratique de son histoire. Un scrutin qui s’est généralement déroulé dans le calme, et dont le vainqueur sera très attendu sur les thèmes de la sécurité et de la lutte contre la corruption.
La commission électorale nigériane a annoncé mardi que le succcesseur du président sortant Goodluck Jonathan serait le principal candidat de l’opposition, Muhammadu Buhari. Retour en cinq points sur le parcours de celui qui aura désormais entre les mains les rênes du plus peuplé des pays d’Afrique durant quatre ans.
La Commission électorale nigériane poursuit ce mardi l’annonce des résultats partiels des élections générales. Si Goudluck Jonathan, le président sortant, rafle la mise dans ses bastions du sud du pays, les États de Bayelsa et de Rivers, son rival Muhammadu Buhari est largement en tête dans le décompte global des voix, toujours en cours.
Les résultats complets, et toujours provisoires, ne seront annoncés, au mieux, que dans le courant de la journée. Mais d’ores et déjà, les premières annonces font état d’une avance du candidat de l’opposition, Muhammadu Buhari, dans le Nord. Goodluck Jonathan devra compter, comme prévu, sur ses bastions du Sud.
Les résultats de l’élection présidentielle nigériane ont été publiés mardi après-midi par la commission électorale indépendante. Ils placent le candidat de l’opposition Muhammadu Buhari en tête avec 15,4 millions de voix face au président sortant Goodluck Jonathan qui obtient 12,8 millions de suffrages et concède sa défaite.
Les premières tendances de l’élection présidentielle au Nigeria sont attendues dans la journée. Un scrutin d’ores et déjà jugé démocratique par l’Union africaine et plusieurs ONG.
Les premiers résultats de l’élection présidentielle au Nigeria sont attendus lundi. Bien que les opérations de vote aient été jugées satisfaisantes, la tension est encore palpable et les risques de violences à grande échelle ne sont pas tous écartés.
Quelque 300 bureaux de vote ont rouvert dimanche au Nigeria, au lendemain d’une première journée marquée par de nombreux problèmes techniques, mais aussi par une forte participation à la présidentielle la plus serrée de l’histoire du pays.
La journée électorale au Nigeria ne s’est pas déroulé sans encombres. Des dysfonctionnements, des violences et des victimes sont à déplorer. Le scrutin a même été prolongé demain pour permettre à ceux qui en ont été empêchés de voter. Reportage de notre envoyée spéciale à Port Harcourt.
Les opérations de vote pour les élections présidentielle et législatives au Nigeria ont été suspendues samedi en raison de problèmes techniques dans certains bureaux, où elles reprendront dimanche, a annoncé la commission électorale.
Au moins sept personnes ont été tuées samedi dans plusieurs attaques menées par des islamistes présumés dans le nord-est du Nigeria contre des bureaux de vote le jour des élections présidentielle et législatives.
Les Nigérians commençaient samedi à se rendre aux urnes pour élire leur prochain président, au cours du scrutin le plus serré de l’histoire de ce pays le plus peuplé d’Afrique, marqué par les violences islamistes, la chute des cours du pétrole et la corruption endémique.
Les deux principaux candidats à l’élection présidentielle, Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari, se sont engagés jeudi à respecter le résultat du scrutin.
C’est finalement les 22 et 23 avril, soit près d’un mois après l’élection présidentielle nigériane, dont le premier tour se tient ce samedi 28 mars, que la justice se prononcera sur l’éligibilité du principal candidat de l’opposition, Muhammadu Buhari.
Le gouvernement nigérian a annoncé mercredi la fermerture des frontières du pays jusqu’aux élections générales prévues samedi. Une décision prise selon le communiqué pour permettre un déroulement pacifique du scrutin.
À cinq jours du scrutin présidentiel, les deux partis favoris, celui du président sortant, Goodluck Jonathan, et celui de son rival, Muhammadu Buhari, sont au coude à coude. Et plus particulièrement à Lagos, capitale économique du pays.
Le Nigeria est « prêt » pour les élections présidentielle et législatives du 28 mars, a affirmé lundi 16 mars le chef de la Commission électorale. En février, le scrutin avait été reporté pour des raisons de sécurité, et aujourd’hui la situation sécuritaire reste préoccupante.
Dans une nouvelle vidéo diffusée mardi, Abubakar Shekau affirme que Boko Haram fera tout pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle au Nigeria, prévue le 28 mars prochain.
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a quitté lundi le parti au pouvoir, six semaines avant l’élection présidentielle. S’il ne soutient pas officiellement le rival de Goodluck Jonathan, Muhammadu Buhari, ses relations avec l’actuel chef de l’État sont notoirement mauvaises.
Un rassemblement de l’opposition a été secoué mardi par une explosion et des coups de feu dans le sud du pays. Selon un premier bilan, il n’y aurait pas de victime.
Organiser une élection dans un pays martyrisé par Boko Haram, une folie ? La majorité des partis en campagne ont approuvé un report de six semaines. Pas de quoi améliorer pour autant la situation sécuritaire dans le nord du pays, acquis au principal adversaire de Goodluck Jonathan, Muhammadu Buhari.
Le report de la présidentielle au Nigeria provoquait dimanche une pluie de critiques, observateurs et opposants du président sortant jugeant que sa popularité chancelante est la vraie raison de cette mesure, officiellement justifiée par les violences de Boko Haram.