La commission électorale du Nigeria, qui décide en dernier ressort de l’organisation des scrutins, a été saisie d’une demande de report de six semaines des élections présidentielle et parlementaires prévues le 14 février, ont affirmé des élus samedi à Abuja, à sept jours du vote.
L’opposant nigérian Muhammadu Buhari, considéré comme le plus sérieux rival du chef de l’Etat sortant Goodluck Jonathan à la présidentielle du 14 février, s’est dit sûr vendredi de remporter « une victoire écrasante » à ce scrutin, dans un entretien avec l’AFP.
À deux semaines de la présidentielle, Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection, a poursuivi mercredi sa campagne dans le sud du Nigeria, région où se concentre la production pétrolière et qui est devenue un fief de l’opposition.
C’est une petite phrase prononcée le 22 janvier par le conseiller national à la sécurité du Nigeria lors d’une conférence à Londres qui relance le débat sur un éventuel report des élections. Cette question divise la classe politique nigériane.
Le président nigérian Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection à la mi-février, a lancé sa campagne électorale ce jeudi avec un grand meeting organisé à Lagos.
Prévues en février 2015, les élections générales nigérianes approchent à grands pas. Complexe, le système politique qui régit la démocratie dans le pays est peu connu en Afrique francophone. Explications.
Ils étaient cinq candidats à espérer s’opposer à Goodluck Jonathan en février, lors de la prochaine élection présidentielle au Nigeria. C’est finalement Muhammadu Buhari, ancien militaire, qui a obtenu l’investiture de l’APC, principal parti d’opposition, jeudi.
Les délégués du principal parti d’opposition nigérian, le Congrès progressiste (APC), sont réunis mercredi à Lagos. Au programme : la désignation du candidat qui affrontera le président sortant Goodluck Jonathan lors de l’élection présidentielle de février 2015.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a annoncé le 11 novembre qu’il sera candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de février 2015.
À plus d’un an de l’élection présidentielle de 2015, le scrutin est au coeur des querelles intestines qui déchirent depuis plusieurs mois le parti au pouvoir. Le président Goodluck Jonathan est, lui, de plus en plus contesté.