La Cour constitutionnelle togolaise vient de fixer la tenue de la prochaine présidentielle au plus tard le 5 mars, prenant de court la plupart des acteurs politiques du pays.
Choisi samedi pour représenter sa formation à l’élection présidentielle qui devrait se tenir en avril prochain, l’ancien Premier ministre togolais Agbéyomé Kodjo a décliné l’offre, préférant s’investir pour la recherche d’un consensus pour la désignation d’un candidat unique de l’opposition.
Dans un climat politique tendu, la Cour constitutionnelle doit néanmoins annoncer sans tarder la date du prochain scrutin présidentiel. On se dirigerait vers une élection en avril.
Qui sera président du Burkina Faso dans un an ? La chute de Blaise Compaoré aura-t-elle un effet au Togo ? Quel sera l’impact de Boko Haram sur le vote des Nigérians ? Qui affrontera Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire ? 2015, année d’espoir, année à risque.
À quelques mois de l’élection présidentielle de 2015, pouvoir et opposition se déchirent sur la question des réformes institutionnelles et constitutionnelles. Les modifications réclamées concernent principalement la limitation du nombre de mandats, le mode de scrutin à un tour de la présidentielle et la nomination des juges de la Cour constitutionnelle.
L’opposition togolaise a appelé jeudi à un rassemblement « massif » et réclamé une réforme de la Constitution qui n’empêche pas en l’état le président Faure Gnassingbé de briguer un nouveau mandat en 2015.
Faure Gnassingbé n’a peut-être pas réussi à faire oublier qu’il était le fils de son père, mais il a gagné en popularité. Merci l’économie. De quoi envisager sans trop d’inquiétudes la présidentielle togolaise de 2015.
Le chef de l’opposition togolaise, Jean Pierre Fabre, a été investi samedi soir par les militants de son parti pour la présidentielle de 2015, à l’issue d’un congrès à Lomé, a constaté un journaliste de l’AFP.
Au Togo, le renouvellement, cette semaine, des membres de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), marque le prologue d’un processus qui s’annonce compliqué. Éclairage en 5 points sur cette première étape du cheminement vers la présidentielle de l’année prochaine.
Dans la famille, il y a Sylvanus, le père de l’indépendance togolaise, Gilchrist, l’ex-opposant historique. Et maintenant, leur neveu, chef d’entreprise, qui entre en politique.
Sur fond de nette amélioration des relations entre le Togo et la communauté internationale, le président Faure Gnassingbé prépare sereinement les prochaines échéances électorales.