Les Démocrates, qui ont élu Boni Yayi à leur tête, espèrent fédérer les autres formations d’opposition pour que la présidentielle de 2026 débouche sur une alternance. Mais les partis pressentis paraissent peu enclins à se rallier. Surtout depuis les dernières déclarations de l’ancien chef de l’État.
En quittant le pouvoir, en 2016, il avait promis de se consacrer au pentecôtisme. Mais, mis à part un chant d’adoration et quelques prêches médiatisés, il ne s’est jamais véritablement éloigné des affaires du pays. Son élection à la tête des Démocrates, en octobre dernier, consacre son retour à la politique. Et à sa dure réalité.
Depuis son élection, en 2016, le chef de l’État béninois a réformé l’économie, la protection sociale, les institutions… Et compte bien continuer à changer radicalement le Bénin d’ici à la fin de son second et dernier mandat, en 2026.
À mi-parcours du second et, en théorie, dernier mandat du chef de l’État béninois, tout le monde pense déjà à 2026, et surtout au candidat qui pourrait être adoubé par le président sortant. De quoi irriter au plus haut point ce dernier, qui entend « tenir le cap » des réformes sans se laisser parasiter par les débats politiciens.
Hausse des salaires, assurance maladie universelle obligatoire, accès à une éducation et à des services de qualité… Des mesures censées faire oublier aux Béninois le goût parfois amer du premier quinquennat.
Parfois au pas de charge, souvent sous le feu de la critique, le chef de l’État béninois a réformé les institutions, l’économie, la protection sociale… Sept ans plus tard, les résultats sont au rendez-vous. Seront-ils durables ?
À trois ans de la fin de son second mandat, le chef de l’État béninois veut éviter une guerre de succession au sein de sa majorité avant la présidentielle de 2026. Mais, déjà, les spéculations vont bon train.
Au Bénin, les Démocrates ont obtenu 28 sièges lors des législatives du 8 janvier. Rencontre avec le président du parti, qui devient chef de file de l’opposition.
Chantier prioritaire du chef de l’État béninois, la refonte du paysage politique vise à aboutir à un système bipartisan. Mais son concepteur se heurte à de nombreuses réticences, y compris dans son propre camp.
Le 5 février 2021, celui qui venait de se présenter à l’élection présidentielle béninoise survivait à une tentative d’assassinat. À l’occasion de la sortie de son livre « 17 minutes pour vivre », le fils de l’ancien chef de l’État convoque ses souvenirs.
Proclamé vainqueur dès le premier tour de la présidentielle, selon des résultats encore provisoires, le chef de l’État va devoir apaiser les tensions politiques pour pouvoir poursuivre ses réformes.
Le président béninois a été réélu pour un second mandat dès le premier tour de la présidentielle, selon les chiffres publiés par la commission électorale.
Après une campagne électorale marquée par des violences meurtrières, les 4,9 millions d’électeurs appelés à voter pour le premier tour de la présidentielle étaient peu nombreux à se rendre dans les urnes, ce dimanche.
Tandis que des violences ont éclaté dans plusieurs localités du nord du pays, les partisans de Patrice Talon assurent qu’il s’agit d’un phénomène « circonscrit » qui n’aura pas d’incidence majeure sur le déroulement du scrutin.
Manifestations, opposants écartés de la course ou poursuivis en justice… Le climat s’est tendu à quelques jours du premier tour de la présidentielle. Le porte-parole de Patrice Talon, Wilfried Léandre Houngbedji, répond point par point à ceux qu’il accuse d’être des « vendeurs de haine ».
Au lendemain d’un appel lancé par plusieurs opposants en exil, des manifestations anti-Patrice Talon ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Certaines marquées par des violences.
Le président béninois part largement favori de la présidentielle du 11 avril prochain, lors de laquelle il fera face à deux candidats accusés par une partie de l’opposition de n’être que des « faire-valoir ».
Le constitutionnaliste, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain sous les couleurs du Front pour la restauration de la démocratie a été rejetée, n’en continue pas moins de battre la campagne. Avec un objectif, convaincre Patrice Talon de suspendre le processus électoral.
Alors que le premier tour de la présidentielle aura lieu le 11 avril prochain, le président béninois défend son bilan économique bec et ongles. Ses opposants et certains experts critiquent le volet social de sa politique.
L’ex-ministre, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain face à Patrice Talon a été invalidée, est en détention provisoire depuis le 5 mars pour « financement du terrorisme ».
Reckya Madougou, dont la candidature pour la présidentielle du 11 avril avait été invalidée, a été arrêtée le 2 mars à l’issue d’un meeting à Porto-Novo. Elle est poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme ».
En exil en France, l’homme d’affaires et opposant Sébastien Ajavon a été condamné à cinq ans de prison par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le même jour, la Cour a placé en détention un cadre du parti Les Démocrates, Bio Dramane Tidjani, et l’un de ses collaborateurs.
Faut-il voir dans l’absence des principaux leaders de l’opposition à l’élection du 11 avril le symptôme d’une régression démocratique ? Fort de son bilan, Patrice Talon assume une forme de recul, destiné à éradiquer le mal qui ronge la classe politicienne depuis trois décennies.
Il est l’un des deux seuls candidats de l’opposition qui feront face à Patrice Talon lors du premier tour de la présidentielle, le 11 avril. Alassane Soumanou, accusé d’être un faire-valoir du président sortant, attaque à son tour ses anciens alliés.
La Cour constitutionnelle a confirmé l’affiche qu’avait dessinée la commission électorale : Patrice Talon fera face à Alassane Soumanou et Corentin Kohoué. Tandis que les opposants recalés dénoncent une élection « confisquée », les partisans du président sortant affirment leur sérénité.
La Commission électorale a dévoilé la liste – encore provisoire – des candidats pour la présidentielle du 11 avril prochain. Face à Patrice Talon, les candidatures d’Alassane Soumanou et de Corentin Kohoué ont été validées. Reckya Madougou et Joël Aïvo ont en revanche été recalés.
Ancienne ministre au Bénin, avant de devenir conseillère du président togolais, Faure Gnassingbé, Reckya Madougou, aujourd’hui candidate des Démocrates à la présidentielle, a dû saisir la Cour constitutionnelle pour pouvoir s’inscrire sur les listes électorales.
L’enquête sur l’attaque dont a été victime Ganiou Soglo, candidat à la présidentielle, se poursuit. À l’opposition qui soupçonne un acte politique, les autorités assurent que tout est mis en œuvre pour identifier les agresseurs.
Candidat à la présidentielle du 11 avril, le chef de l’État béninois mène sa campagne épaulé par ses fidèles et piliers du Palais de la Marina. La plupart l’accompagnent au moins depuis le début de son premier mandat.
Le fils de l’ancien président Nicéphore Soglo, candidat à la présidentielle d’avril prochain, a été blessé par balles dans une attaque menée par des individus non identifiés. Il a été admis vendredi soir en soins intensifs.