Reckya Madougou, Joël Aïvo, Alassane Djimba Soumanou ou encore Ganiou Soglo… Pas moins de vingt dossiers de candidature à la présidentielle ont été déposés devant la commission électorale. Signe que, face à Patrice Talon, il n’y a pas d’union de l’opposition.
Originaire du nord du pays et « talonniste » de la première heure, l’actuelle première vice-présidente de l’Assemblée nationale a été choisie par le chef de l’État, qui brigue un second mandat, pour être candidate à ses côtés. Un « pari à la Biden » ?
Si les Démocrates ont créé le « Front pour la restauration de la démocratie », aux côtés notamment de Joël Aïvo, le nouveau parti de Thomas Boni Yayi exclut pour l’heure toute alliance avec les FCBE, son ancien parti. Anatomie de ce divorce entre héritiers de l’ancien président béninois, qui constitue une aubaine pour Patrice Talon.
Le « président-patron » est candidat à un second mandat, avec un bilan économique honorable compte tenu du contexte de crise mondiale. Face à lui, une opposition affaiblie, profondément bousculée par les réformes politiques, dénonce un scrutin joué d’avance.
Avec une maturité supérieure à trente ans, cette levée « inédite » s’inscrit dans la « stratégie proactive de gestion de la dette publique » engagée depuis 2018 par le Bénin.
En dépit de l’annonce du 16 décembre 2020, les camions de marchandises ne passent pas entre le Bénin et le Nigeria, poussant les commerçants à poursuivre des trafics jamais interrompus, qui expliquent le faible impact de ce blocus de 16 mois.
Le ministre béninois des Affaires étrangères s’est plaint à son homologue nigérian du fait que les marchandises demeuraient bloquées à la frontière commune de leurs pays respectifs. Abuja avait pourtant annoncé sa réouverture il y a près d’un mois.
S’il n’a pas officiellement annoncé son intention de briguer un second mandat, le chef de l’État béninois a demandé aux partis de sa majorité de lui faire des propositions de candidats à la vice-présidence.
Rassemblant certains transfuges des FCBE de Boni Yayi, le parti Les Démocrates a obtenu une reconnaissance légale après plusieurs mois d’attente. À quatre mois de la présidentielle, il entend bien s’imposer comme une force d’opposition radicale face à Patrice Talon.
Le président béninois, qui n’a pas encore déclaré sa candidature à un second mandat à la présidentielle de 2021, a démarré la semaine dernière une vaste tournée de « reddition des comptes » à l’intérieur du pays.
Peu lui importent les critiques sur son style ou sa méthode. À six mois de la fin de son mandat, le chef de l’État est toujours convaincu qu’il lui faut réformer – l’économie, la politique et même la démocratie béninoise… Interview exclusive.
Un parti d’opposition, mais un parti de « rassemblement ». Tel est le leitmotiv de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale béninoise, proche de Thomas Boni Yayi, qui va prendre la présidence d’une nouvelle formation, « Les Démocrates », dont les statuts ont été déposés devant les autorités.
Emmenés principalement par les cadres des FCBE qui ont quitté le parti en même temps que Thomas Boni Yayi, des opposants béninois travaillent à la création d’une nouvelle formation en vue de la présidentielle de 2021.
Le journaliste d’investigation béninois Ignace Sossou est sorti de prison mercredi après avoir passé six mois en détention pour « harcèlement » sur les réseaux sociaux.
En confirmant la suprématie des deux partis pro-Talon, les élections communales du 17 mai ont presque fait office de premier tour de la présidentielle, prévue en 2021. Et l’opposition, qui n’a pas percé au niveau local, pourrait avoir des difficultés à présenter un candidat.
Les deux principaux partis de la majorité présidentielle ont remporté à eux deux plus de 77% des suffrages, selon les résultats provisoires. Malgré le contexte de pandémie et les appels au boycott, le taux de participation a été de 49,14%, selon la CENA.
Le gouvernement béninois a confirmé jeudi avoir retiré sa déclaration au protocole instituant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). La société civile et l’opposition condamnent vivement cette décision.
Rapporteur principal du dialogue politique – controversé – dont les conclusions ont donné lieu, fin 2019, à de profondes modifications constitutionnelles, l’ancien ministre béninois de la Justice Victor Topanou défend le bien-fondé de ces travaux au nom de la nécessité de renforcer le système partisan.