L’élection présidentielle au Burkina Faso aura lieu le 11 octobre 2015. Elle est anticipée en raison de la révolution d’octobre 2014, qui a poussé Blaise Compaoré à la démission.
Pour la première fois depuis son arrestation, Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, revient sur ces jours de septembre 2015 où tout a basculé.
Si l’équipe gouvernementale de 29 ministres est dirigée par un quasi-inconnu intime du président, Paul Kaba Thiéba, elle compte malgré tout quelques poids lourds.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso.
Selon des sources militaires, des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), au premier rang desquels l’adjudant-chef Nébié, alias Rambo, et le sergent-chef Kossoubé, alias le Touareg (deux « durs » qui ont fui en Côte d’Ivoire après la tentative de coup d’État de la mi-septembre), ont tenté de profiter de la mobilisation des services de sécurité à l’occasion de l’élection présidentielle du 29 novembre pour lancer des attaques contre des sites où, espéraient-ils, la surveillance serait relâchée.
Roch Marc Christian Kaboré, le nouveau président élu du Burkina Faso a été investi mardi, mettant ainsi fin à la transition qui a suivi la chute en octobre 2014 de l’ex-président Blaise Compaoré.
Sa victoire, obtenue dès le premier tour de la présidentielle, ne doit rien au hasard. Kaboré s’y est consacré avec méthode depuis ce jour de janvier 2014 où il a rompu avec Blaise Compaoré. Créant, avec deux alliés, un parti dont il a fait une machine à gagner.
Emploi, gouvernance, services publics… Sans majorité absolue à l’Assemblée, le président devra s’appuyer sur des petits partis pour mettre en œuvre les nombreux chantiers qui l’attendent.
Dans les jours qui ont suivi son élection à la présidence de la République, Roch Marc Christian Kaboré a reçu les félicitations de plusieurs chefs d’État.
Le président élu du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a vu mercredi sa victoire à la présidentielle confortée par un succès aux législatives de son parti, qui obtient la majorité relative à l’Assemblée nationale. Mais il devra composer avec des petites formations pour gouverner.
Roch Marc Christian Kaboré a accordé à Jeune Afrique un entretien après son élection à la présidence du Burkina Faso. Grave et serein, il évoque sa volonté de changement et affirme ne pas être dans un esprit de revanche vis-à-vis de Blaise Compaoré et de ses proches.
Roch Marc Christian Kaboré, 58 ans, a été élu président du Burkina Faso, selon les résultats de la présidentielle annoncés dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre. L’aboutissement d’un long parcours pour cet animal politique, qui fut bras-droit de Blaise Compaoré avant de passer dans l’opposition. Voici ce qu’il faut savoir sur le nouveau chef de l’État burkinabè, qui sera investi ce mardi 29 décembre.
D’après les résultats provisoires annoncés lundi soir par la Céni, Roch Marc Christian Kaboré, candidat du MPP, a été élu président de la République dès le premier tour avec 53,49 % des voix. Il devance largement Zéphirin Diabré, son rival de l’UPC, deuxième avec 29,65 % des voix.
De nombreux électeurs burkinabè se sont mobilisés dimanche pour leurs premières élections présidentielle et législatives depuis la chute de Blaise Compaoré. D’après les organisateurs et les observateurs, le scrutin s’est globalement bien déroulé.
Un peu plus d’un an après la chute de Blaise Compaoré, les Burkinabè se rendent aux urnes ce dimanche pour les élections présidentielle et législatives. À la mi-journée, la participation était importante et aucun incident n’a été constaté.
Dimanche, environ 5 000 observateurs civils de la Codel seront déployés dans les bureaux de vote pour surveiller le bon déroulement des élections présidentielle et législatives. Durant toute la journée, leurs observations seront retransmises sur un site de suivi en temps réel des scrutins.
Une élection se gagne aussi avec des soutiens extérieurs. Dans le duel annoncé entre Zéphirin Diabré (UPC) et Roch Marc Christian Kaboré (MPP), les chefs d’État de la sous-région ont chacun leur préférence, même s’ils se gardent bien de l’afficher.
Roch Marc Christian Kaboré a tenu vendredi son dernier meeting à Ouagadougou. Une grand messe en forme de démonstration de force du MPP, durant laquelle il a répondu aux piques de son rival Zéphirin Diabré.
Ils sont quatorze à s’être lancés dans la course à la présidentielle du 29 novembre, mais deux d’entre eux se détachent : Roch Marc Christian Kaboré et Zéphirin Diabré. Deux hommes au style bien différent, dont les trajectoires se sont souvent croisées et qui aspirent maintenant à succéder à Blaise Compaoré.
Le premier tour des élections présidentielle et législatives aura lieu ce dimanche 29 novembre au Burkina. Pour tout comprendre de ce scrutin historique, suivez le guide.
Il est, avec Roch Marc Christian Kaboré, l’un des deux favoris à la présidentielle du 29 novembre. Candidat sous la bannière de l’UPC, l’ancien chef de file de l’opposition sait que mieux vaut ne fermer aucune porte, pas même au CDP…
Dans son édition n° 2863, Jeune Afrique livre une enquête sur les deux grands favoris de la présidentielle burkinabè du 29 novembre : Roch Marc Christian Kaboré et Zéphirin Diabré.
En kiosques jusqu’au 21 novembre, Jeune Afrique n° 2862 publie une longue interview exclusive de Zéphirin Diabré, candidat à la présidentielle burkinabé…
Une quarantaine d’intellectuels, professeurs, notables et membres de la société civile du Burkina Faso ont demandé lundi à la population et aux candidats de ne pas utiliser le ressort ethnique ou religieux lors de la campagne des élections présidentielle et législatives du 29 novembre.
Roch Marc Christian Kaboré et Ablassé Ouedraogo ont lancé dimanche leur campagne pour la présidentielle du 29 novembre à Bobo Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso.
À une écrasante majorité, les députés du Conseil national de transition (CNT) ont révisé jeudi 5 novembre la Constitution burkinabè. Parmi les grands changements : le verrouillage de l’article 37, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
Ils ne pensent qu’à ça. Qui, des quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ? Ram Ouédraogo est le fondateur du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEB). Portrait.