L’élection présidentielle au Burkina Faso aura lieu le 11 octobre 2015. Elle est anticipée en raison de la révolution d’octobre 2014, qui a poussé Blaise Compaoré à la démission.
Ils ne pensent qu’à ça. Qui, de ces quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ? Saran Séré Sérémé a 46 ans et représentera le Parti pour le développement et le changement (PDC). Portrait.
Ils ne pensent qu’à ça. Qui, des quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ? Portrait de Jean-Baptiste Natama, 51 ans, candidat indépendant.
Le parti de l’ex-chef de l’État burkinabè, Blaise Compaoré, a annoncé mercredi qu’il va soutenir l' »un des (quatorze) candidats » retenus pour la présidentielle du 29 novembre. Son président, Eddie Constance Komboïgo, avait été exclu de l’élection présidentielle en août.
Dans une décision datant du 16 octobre mais rendue publique mardi, le Conseil constitutionnel a confirmé la liste définitive des candidats à la présidentielle du 29 novembre. Sur les 14 candidats retenus, aucun ne représente le CDP, ancien parti au pouvoir.
En Afrique, la semaine s’est achevée dans l’euphorie et l’autocongratulation. Elle avait été dominée par la crise politico-militaire qui a secoué le Burkina plusieurs jours durant, et manqué de balayer ses institutions provisoires, obligeant la Cedeao à intervenir. Mais elle s’est bien terminée, fort heureusement.
Oublions quelques instants l’écume des vagues et les flonflons de la « révolution » en deux actes qui se joue au Burkina pour tirer les leçons d’une année riche en rebondissements comme en enseignements sur l’évolution du pays des Hommes intègres et, peut-être, sur celle de l’Afrique. Soyons fous : Gilbert Diendéré a rendu un fier service à son pays.
L’armée burkinabè a repris mardi dans la soirée le palais présidentiel de Kosyam et le camp Naaba-Koom II, dans lequel étaient retranchés des anciens putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Le général Gilbert Diendéré se serait quant à lui réfugié à l’ambassade du Vatican.
Lundi, l’état-major général des armées a annoncé que le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) refusait de poursuivre le désarmement. De son côté le RSP a renvoyé la balle dans le camp de l’armée loyaliste, qui, selon lui, ne respecterait pas ses engagements.
Les ministres burkinabè ont profité vendredi de leur premier conseil après le coup d’État avorté pour dissoudre le Régiment de Sécurité présidentielle (RSP) à l’origine du putsch, dont le désarmement était en cours.
Même dans les instants les plus graves, les Burkinabè ont de l’humour. Ils l’ont encore prouvé durant le coup d’État du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) en développant un nouveau lexique… particulier.
Le premier conseil des ministres depuis le coup d’État s’est ouvert vendredi matin au Burkina Faso. À l’agenda, l’avenir du RSP et le calendrier électoral.
Ils ont pour nom Michel Kafando, Yacouba Isaac Zida, Gilbert Diendéré, Chérif Sy et Pingrenoma Zagré. Ce sont les principaux protagonistes du coup d’État qui a pris fin mercredi. Les connaissez-vous vraiment ?
Michel Kafando a été officiellement rétabli mercredi à la tête du Burkina, une semaine après avoir été renversé par un putsch du Régiment de sécurité présidentiel (RSP). Il a aussitôt réintégré Yacouba Isaac Zida dans ses fonctions de Premier ministre, tandis que le général Diendéré a affirmé regretter le coup d’État.
Muet depuis le coup d’État des 16 et 17 septembre, le Premier ministre de transition Yacouba Isaac Zida s’est exprimé mercredi, en marge de la cérémonie officielle d’installation de Michel Kafando à la tête du Burkina Faso.
Le président de la transition, Michel Kafando, a été officiellement réinstallé à la tête du Burkina Faso mercredi lors d’une cérémonie organisée à Ouagadougou.
Comme l’avait annoncé la veille le général putschiste Gilbert Diendéré, Michel Kafando a déclaré mercredi avoir repris ses fonctions de président de la transition.
Alors que la crise burkinabè est une nouvelle fois au menu des discussions au sein de la Cedeao, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, la situation est de plus en plus tendue à Ouagadougou. L’armée loyaliste encercle la capitale alors que le général Diendéré et les putschistes semblent décidés à se défendre. Tous semblent attendre une décision de la Cedeao.
L’ancien patron du régiment de la sécurité présidentielle avait participé au coup d’État de Sankara en 1983, puis à la chute de ce dernier en 1987. Il a voulu, cette fois, prendre le pouvoir pour lui seul. À ses risques et périls. Et quel qu’en soit le prix pour le pays.
La médiation africaine et internationale a proposé dimanche soir à Ouagadougou son plan de sortie de crise. Ses principales dispositions sont la restauration des institutions de la transition, avec à leur tête le président Michel Kafando, et l’organisation d’élections ouvertes aux candidats exclus d’ici le 22 novembre.
Les médiateurs ouest-africains sont toujours à l’hôtel Laïco avec les protagonistes du coup d’État et les responsables de l’ancien régime de transition. Des échauffourées ont eu lieu dans l’après-midi.
À l’issue d’une nouvelle journée de tractations, samedi, à Ouagadougou, les médiateurs africains ont laissé entendre qu’un retour à une transition civile se profilait. Beaucoup de questions restent toutefois en suspens.
Le chef d’état-major des armées burkinabè, le général Zagré, est sorti de son silence samedi. Dans un court communiqué, il a fermement condamné « les actes de violences à l’encontre des populations » commis depuis le coup d’État.
Macky Sall et Boni Yayi, les présidents sénégalais et béninois, sont arrivés vendredi à Ouagadougou pour des tractations qui s’annoncent longues et périlleuses après le coup d’État contre le régime de la transition burkinabè. Dans la capitale, les putschistes n’hésitent pas à tirer à balles réelles pour disperser les manifestants.
Trois personnes sont mortes et au moins 13 ont été blessées vendredi lors des violences après le coup d’État au Burkina Faso, selon un médecin du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, principal hôpital de Ouagadougou.
La situation est toujours incertaine au Burkina Faso. Le président Michel Kafando a été « libéré » par le CND mais est maintenu en résidence surveillée. En revanche, Isaac Zida serait toujours détenu. Les manifestations se sont multipliées et les barricades pullulent dans Ouagadougou alors que Macky Sall et Boni Yayi y ont entamé une médiation.