L’élection présidentielle au Burkina Faso aura lieu le 11 octobre 2015. Elle est anticipée en raison de la révolution d’octobre 2014, qui a poussé Blaise Compaoré à la démission.
Le Conseil national de la démocratie, dirigé par le général Gilbert Diendéré, a annoncé vendredi matin que Michel Kafando et les ministres encore détenus par le Régiment de sécurité présidentiel avaient été libérés. Les événements au Burkina Faso minute par minute.
Au soir du jeudi 17 septembre, le général Gilbert Diendéré a repris les rênes du Burkina Faso. Nommé président du Conseil national de la démocratie (CND), qui avait pris en otage Michel Kafando et Isaac Zida la veille, l’ancien bras-droit de Blaise Compaoré fait face à l’opposition de la population, de la société civile et de la communauté internationale.
« Jeune Afrique » a réussi à joindre par téléphone le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré qui a pris jeudi matin la tête du coup d’État contre le régime de transition au Burkina Faso.
Un homme en uniforme est apparu ce matin à la télévision nationale pour annoncer la dissolution du gouvernement de transition et du Conseil national de transition. Des tirs sont en cours à Ouagadougou, quadrillée par des patrouilles du RSP. Le général Gilbert Diendéré a été proclamé président.
Quelques jours après la saisie de 5000 fausses cartes d’électeurs par la gendarmerie, plusieurs responsables politiques s’inquiètent des risques de fraudes qui pèsent sur les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
Le gouvernement intérimaire du Burkina Faso, qui doit céder le pouvoir à des autorités démocratiquement élues à l’issue de l’élection présidentielle du 11 octobre, a appelé samedi les candidats pro-Compaoré exclus de la course par le Conseil constitutionnel à faire preuve de « fair-play ».
Les candidats à pouvoir concourir à la présidentielle burkinabè seront finalement quatorze. Sur les seize présélectionnés, le Conseil constitutionnel a en effet écarté jeudi les dossiers de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, et Yacouba Ouedraogo, ancien ministre des Sports.
Macky Sall, le chef de l’État sénégalais et président en exercice de la Cedeao, a convié ses homologues ouest-africains pour un sommet extraordinaire à Dakar, samedi 12 septembre. Il devrait notamment y être question de la crise politique qui secoue la Guinée-Bissau et des prochaines élections présidentielles au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Guinée-Conakry.
Me Bénéwendé Sankara et Ablassé Ouédraogo ont introduit dimanche deux recours devant le Conseil constitutionnel contre plusieurs candidats à la présidentielle burkinabè. Djibrill Bassolé et Roch Marc Christian Kaboré sont notamment visés.
L’ancien Premier ministre burkinabè, Kadré Désiré Ouédraogo, n’est pas le candidat de son parti (le CDP, anciennement au pouvoir) pour la présidentielle d’octobre. Il était pourtant apprécié de la base et des cadres. Explications.
Le Conseil constitutionnel a annoncé samedi 16 candidatures à l’élection présidentielle sur les 22 déposées. Parmi les six candidats écartés figurent Eddie Komboïgo (CDP) et Gilbert Noël Ouédraogo (ADF-RDA).
Le Conseil constitutionnel a déclaré une quarantaine de dignitaires ou anciens soutiens du régime de Blaise Compaoré inéligibles aux prochaines élections législatives. Une décision marquante et symbolique, qui pourrait aussi concerner plusieurs candidats à la présidentielle, dont le dossier doit être étudié d’ici samedi prochain.
La douzaine d’élections présidentielles que l’Afrique s’apprête à vivre à partir de la rentrée (Guinée et Burkina ouvriront le bal le même jour : 11 octobre) et jusqu’à la fin de 2016 ont une caractéristique commune que nul n’a jusqu’ici remarquée – ce qui est en soi révélateur. Aucune femme n’a la moindre chance d’être élue et dans la plupart des pays concernés, il n’y a tout simplement aucune candidate.
Ne vous fiez pas à son patronyme : avec le capitaine révolutionnaire, l’avocat Bénéwendé Sankara n’a qu’une filiation… politique. Celle-ci le mènera-t-il, en octobre, jusqu’à la présidence du pays ?
Le président Michel Kafando a reçu mercredi soir le rapport du cadre de concertation des sages sur la crise politique qui secoue la transition. Il devrait annoncer sa décision d’ici vendredi.
La Cour de justice de la Cédéao a invalidé lundi le code électoral burkinabè qui interdisait aux soutiens de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections. Le gouvernement de transition a rapidement affirmé qu’il se conformerait à cette décision. Reste à déterminer comment. Décryptage.
Ils sont nombreux à se désolidariser du chef de l’État burundais depuis l’annonce de sa candidature pour un troisième mandat. Mais pas ce fidèle parmi les fidèles. Portrait.
Réagissant à la décision de la Cour de justice de la Cédéao qui a invalidé lundi le nouveau code électoral burkinabè, Eddie Komboïgo, nouveau leader du CDP et candidat à la présidentielle d’octobre, se dit « satisfait ». Interview.
Nommé à la tête du CDP au mois de mai dernier, Eddie Komboïgo sera investi samedi 11 juillet candidat du parti de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle d’octobre prochain.
À nouveau médiateur dans le conflit ouvert qui oppose le Premier ministre Zida au Régiment de sécurité présidentielle (RSP) depuis plusieurs jours, le président Michel Kafando a mis sur pied un « cadre de concertation des sages » censé trouver une solution à cette crise qui fait tanguer le régime de transition à trois mois des élections.
Les responsables du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en sont convaincus : l’affaire du projet d’arrestation d’Isaac Zida à son retour de Taïwan a été montée de toutes pièces par le Premier ministre afin de « régler définitivement ses comptes » avec ses anciens frères d’armes.
Sans surprise, le président du MPP a été investi ce week-end candidat du parti pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. Le duel avec Zéphirin Diabré est lancé.
Avant son voyage officiel en Côte d’Ivoire, le Premier ministre de transition burkinabè a fermement démenti lundi matin les rumeurs sur sa démission et affirmé que la crise qui l’oppose au Régiment de sécurité présidentiel (RSP) était un malentendu.
Une nouvelle crise oppose le régiment de sécurité présidentielle (RSP) au Premier ministre de transition. Cette fois, c’est l’interpellation de trois officiers de la garde présidentielle, suspectés d’avoir voulu arrêter Zida à son retour de Taïwan, qui a failli mettre le feu aux poudres.
Candidat des sankaristes à l’élection présidentielle d’octobre prochain, l’avocat Bénéwendé Sankara entend poursuivre l’œuvre de l’ancien président révolutionnaire s’il est élu. Interview.
Le groupe international de contact sur le suivi de la transition au Burkina s’est réuni vendredi à Johannesburg, en marge du sommet de l’UA. Une rencontre durant laquelle il a longuement débattu de la nouvelle loi électorale.
Malgré ses démentis dans différents médias burkinabè depuis trois jours, le leader du parti Le Faso autrement a bien affirmé à « Jeune Afrique » qu’être mossi et musulman étaient des « atouts » en vue de l’élection présidentielle à laquelle il est candidat.
Rentrée au pays il y a cinq jours pour la deuxième fois depuis l’assassinat de son mari, Mariam Sankara a été entendue lundi par la justice burkinabè qui a ouvert une enquête sur les événements du 15 octobre 1987.
L’avocat et homme politique Bénéwendé Sankara a été désigné dimanche lors d’un congrès, candidat des « sankaristes » à l’élection présidentielle qui doit se tenir le 11 octobre prochain au Burkina Faso.