L’élection présidentielle au Burkina Faso aura lieu le 11 octobre 2015. Elle est anticipée en raison de la révolution d’octobre 2014, qui a poussé Blaise Compaoré à la démission.
En exil au Burkina Faso depuis 2010, l’ancien chef de la junte a annoncé lundi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, qu’il se portait candidat à l’élection présidentielle guinéenne prévue au mois d’octobre prochain.
En situation délicate depuis la chute de son mentor, le parti de Blaise Compaoré tient son congrès ce week-end à Ouagadougou. Objectif : désigner son nouveau président et remettre ses troupes en ordre de bataille pour les prochaines élections présidentielle et législatives.
Les conséquences de l’adoption du nouveau code électoral burkinabè – qui exclut des prochaines consultations présidentielle et législatives les partisans de Blaise Compaoré – sont suivies de près par la communauté internationale.
À Ouagadougou, les ambitions présidentielles de l’ancien ministre ne sont un secret pour personne. Rencontre avec un homme qui a presque réussi à faire oublier qu’il avait été un pilier du régime de « Blaise » et qui est décidé à se présenter malgré le nouveau code électoral.
Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, ne mâche pas ses mots après le vote du nouveau code électoral, qui interdit aux partisans du président déchu de se présenter aux élections d’octobre prochain. Joint au téléphone par « Jeune Afrique », il réitère son intention de se présenter à la présidentielle.
Les députés du Conseil national de transition (CNT) ont adopté mardi soir un nouveau code électoral controversé qui interdit aux partisans du président déchu Blaise Compaoré de se présenter aux élections présidentielle et législatives d’octobre prochain.
Des hommes armés ont enlevé samedi un Roumain, responsable de la sécurité d’une mine du nord du Burkina Faso. Une première dans ce pays sahélien jusqu’alors épargné par les enlèvements d’Occidentaux, contrairement au Mali et au Niger voisins.
Alors que se profile la présidentielle en juin prochain, l’opposition à une éventuelle candidature du président sortant Pierre Nkurunziza a reçu le renfort de l’Église burundaise. Celle-ci se pose encore un peu plus comme un opposant de poids au chef de l’État actuel.
Mis en disponibilité par l’armée pour se consacrer à la politique, Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie burkinabè sous Blaise Compaoré, devrait officiellement se déclarer candidat à la présidentielle d’ici le début du mois d’avril.
L’ancien chef de la diplomatie de Blaise Compaoré est pressenti pour être candidat à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. Voici ce qui pourrait le faire gagner, mais aussi le faire perdre.
En conflit ouvert avec le régiment de sécurité présidentiel (RSP) – dont il est issu – depuis plus d’un mois, le Premier ministre burkinabè a failli perdre son poste la semaine dernière. Retour sur ces quelques jours qui ont fragilisé une transition jusqu’à présent bien menée.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi matin à Ouagadougou pour demander la dissolution de la garde présidentielle, qui a provoqué cette semaine une courte crise politique en réclamant la démission du Premier ministre, a constaté l’AFP.
Le Premier ministre burkinabè a failli perdre son poste dans la bataille qui l’oppose au puissant régiment de sécurité présidentielle depuis plus d’un mois. Maintenu à la tête du gouvernement au nom de l’intérêt supérieur de la transition, il marche désormais sur des oeufs.
Après une journée de tensions à Ouagadougou, le puissant régiment de sécurité présidentielle a renoncé jeudi à réclamer la démission du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, qui s’est lui engagé à ne pas dissoudre le corps d’élite controversé.
Le conseil des ministres prévu mercredi matin au palais présidentiel de Kosyam a été reporté à une date indéterminée. En cause ? Un nouveau coup de sang des cadres du régiment de la sécurité présidentielle, qui ont contraint le Premier ministre Zida à se rendre chez le Mogho Naba.
La transition se terminera avec les élections fixées au 11 octobre 2015. D’ici là, le tandem Kafando-Zida, sous pression constante, doit composer avec la rue, l’armée et la classe politique. Tandis que les prétendants au palais de Kosyam se préparent…
Le président Michel Kafando, s’exprimant devant la presse jeudi à Ouagadougou, a annoncé que les élections présidentielle et législatives se tiendraient le dimanche 11 octobre.
Au Burkina Faso, les autorités de transition planchent sur l’organisation des élections présidentielle et législatives qui doivent avoir lieu avant la mi-novembre 2015 pour remettre le pays sur les rails démocratiques. « Jeune Afrique » fait le tour des questions qui sont encore sur la table. Donnez, vous aussi, votre avis !
Qui sera président du Burkina Faso dans un an ? La chute de Blaise Compaoré aura-t-elle un effet au Togo ? Quel sera l’impact de Boko Haram sur le vote des Nigérians ? Qui affrontera Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire ? 2015, année d’espoir, année à risque.
Le ministère de l’Administration territoriale a officiellement annoncé lundi la suspension du CDP, le parti de Blaise Compaoré. La Fedap-BC, une association de soutien à l’ancien président, et l’ADF-RDA, formation qui avait pris position en faveur du projet de modification consitutionnelle, sont aussi suspendues.
Gilbert Diendéré. L’ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Compaoré est la mémoire du régime déchu, l’homme de l’ombre depuis plus d’un quart de siècle. Enquête sur un soldat qui sait tout, mais ne dira rien… Un portrait paru en janvier 2013 dans J.A. n° 2711.
Plus nombreux et soudés face au projet de référendum visant à réformer la Constitution, les opposants au président burkinabè, Blaise Compaoré, maintiendront-ils longtemps leur cohésion ?
Si Blaise Comparoré ne semble pas du tout motivé pour prendre la direction de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), il n’en va pas de même de son intention d’organiser un référendum destiné à abroger l’article 37 de la Constitution burkinabè, qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels.
Le parti de Blaise Compaoré a rempli samedi le plus grand stade de Ouagadougou, trois semaines après l’opposition, marquant un soutien massif à un éventuel référendum permettant au chef de l’État burkinabè d’être candidat à la présidentielle de 2015 au Burkina Faso.
La médiation dirigée par l’ancien président burkinabè Jean-Baptiste Ouédraogo a proposé mercredi l’adoption d’un mécanisme pour « ménager une sortie honorable » au chef de l’État, Blaise Compaoré.
La possible modification de l’article 37 de la Constitution, qui limite actuellement à deux le nombre de mandats présidentiels, bouleverse la vie politique burkinabè. Et ce ne serait pas la première fois que les partisans de Blaise Compaoré auraient recours au tripatouillage de la loi fondamentale.
La question taraude les Burkinabè : le chef de l’État, Blaise Compaoré, demandera-t-il une révision de la Constitution pour briguer un autre mandat ? À deux ans de l’échéance, il va devoir lever le voile.