Depuis le début de la campagne présidentielle camerounaise, des contre-vérités circulent sur les réseaux sociaux, amplifiées par l’usage de plus en plus généralisé d’Internet. Une bataille digitale qui a provoqué des dégâts « réels » dans les états-majors de certains candidats.
Dénonçant des irrégularités lors de la présidentielle du 7 octobre, le principal parti d’opposition a demandé l’annulation du scrutin. Jean-Michel Nintcheu, un des députés du SDF, a lui annoncé soutenir la « démarche » de Maurice Kamto, du MRC. Il s’en explique à Jeune Afrique.
Au lendemain de la présidentielle, une polémique a éclaté au Cameroun sur la présence dans le pays d’observateurs attribués à Transparency International. Interpellés par l’affaire, certains acteurs politiques réclament « l’ouverture d’une enquête publique ».
Quarante-huit heures après le scrutin présidentiel, deux candidats de l’opposition se sont proclamés vainqueurs. Tandis que Paul Biya, chef de l’État sortant, ne s’est toujours pas exprimé…
Deux candidats en lice face à Paul Biya ont revendiqué la victoire dès lundi 8 octobre, au lendemain du scrutin présidentiel : Maurice Kamto et Cabral Libii. Joshua Osih estime pour sa part que ces proclamations sont « prématurées ». Mais tous s’accordent pour dénoncer une élection présidentielle entachée « d’irrégularités manifestes ».
Moins de 24 heures après la fermeture des bureaux de vote, Maurice Kamto a revendiqué lundi sa victoire à la présidentielle du 7 octobre. Une stratégie risquée qui n’a pas du tout plu au gouvernement…
Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a revendiqué sa victoire à la présidentielle, au lendemain du vote du 7 octobre, alors que les résultats officiels ne sont pas encore connus.
Arpentant des rues désertes, très peu d’électeurs se sont déplacés vers les centres de vote de la ville de Buea ce dimanche 7 octobre. À quelques heures de la clôture des bureaux de vote, les tendances indiquent un taux d’abstention considérable.
Une fausse couverture de Jeune Afrique circule actuellement sur les réseaux sociaux. Maurice Kamto, candidat du MRC, y est présenté comme ayant été « filmé en posture de corruption ». Un grossier photomontage…
Les électeurs ont commencé à voter dimanche pour désigner leur président au Cameroun, sous haute surveillance dans les régions anglophones de l’Ouest où les séparatistes ont promis d’empêcher le scrutin.
Invisible et omniprésent, Paul Biya a mis tous les atouts de son côté pour conquérir son septième mandat. Entre sourires énigmatiques et poigne de fer, Jeune Afrique s’est plongé, à Yaoundé, dans les rouages du système.
Akere Muna a finalement annoncé le 5 octobre qu’il se désistait de la course à la présidentielle au profit de Maurice Kamto, avec qui il forme désormais une coalition. Le candidat du MRC s’affirme comme le principal représentant de l’opposition pour le scrutin du 7 octobre.
C’est un secret de polichinelle que les quelques électeurs qui se précipiteront à l’isoloir ce 7 octobre font semblant d’ignorer. Le président Paul Biya sera réélu. Il n’y aura guère de révolution citoyenne en ce mois octobre.
Pourquoi Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), troque-t-il désormais ses costumes rayés tennis contre le maillot des Lions indomptables ? Deuxième épisode de notre série en trois volets : « Ce qu’on ne vous a pas dit sur… »
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Jeudi 4 octobre, les négociations allaient encore bon train en vue d’aboutir à une coalition entre Maurice Kamto et Akere Muna. À un peu plus de deux jours du scrutin présidentiel du 7 octobre, un dernier bouleversement n’est pas à exclure.
Pourquoi Joshua Osih, candidat à l’élection présidentielle pour le compte du Social democratic front (SDF), fait-il campagne sans « Première dame » ? Premier épisode de notre série en trois volets : « Ce qu’on ne vous a pas dit sur… »
Ancien ingénieur informatique devenu pasteur charismatique, ce protestant évangéliste veut désormais conquérir la présidence de la République le 7 octobre, avec pour objectif de « délivrer le Cameroun ». Portrait.
Candidat pour la troisième fois consécutive, Garga Haman Adji, le président de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), présente ses ambitions pour le Cameroun et son programme pour ramener la paix dans les régions anglophones.
Avec plus de deux millions d’électeurs potentiels, les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord sont au cœur des stratégies et des convoitises des candidats à la présidentielle du 7 octobre. Chronique d’une campagne où chacun espère se montrer plus « nordiste » que le concurrent.
Le candidat du Social Democratic Front (SDF), principal parti d’opposition camerounais, s’inquiète des difficultés pour accéder aux centres de vote dans les régions anglophones pour la présidentielle du 7 octobre. Il revient également pour Jeune Afrique sur son programme, en particulier sur sa volonté de mettre fin à un « fédéralisme contrôlé par l’État central ».
Cabral Libii en est persuadé : le 7 octobre prochain, lors de la présidentielle, il battra le chef de l’État sortant Paul Biya. Fort d’une campagne qui en a étonné plus d’un, le benjamin de l’élection espère offrir un nouveau contrat social aux Camerounais. Il répond à Jeune Afrique.
Principaux challengers de Paul Biya à la présidentielle camerounaise du 7 octobre, Akere Muna, Joshua Osih et Maurice Kamto entendent surtout se positionner pour l’avenir.
Les régions du septentrion camerounais sont au cœur des stratégies électorales des trois principaux opposants à Paul Biya – Maurice Kamto, Akere Muna et Josuah Osih – dans la conquête du palais d’Etoudi.
Si Akere Muna, Joshua Osih et Maurice Kamto font figure de principaux candidats de l’opposition face à Paul Biya à la présidentielle du 7 octobre, un quatrième homme pourrait bien siphonner une partie de leurs voix : Cabral Libii.
Depuis près d’une semaine, des familles entières affluent dans différentes villes situées en lisière des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les autorités essaient de calmer la situation, mais peinent à se faire entendre.
Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’est imposé comme le plus sérieux adversaire du président sortant. Pas sûr, pourtant, qu’il ait vraiment les moyens de l’emporter le 7 octobre.
Conseiller du président et membre du RDPC, cet économiste inclassable ne fera pourtant pas campagne pour la réélection de Paul Biya le 7 octobre. Christian Penda Ekoka explique à JA les raisons de cette prise de position aussi retentissante que courageuse.
Alors que les candidatures pour l’élection du 7 octobre viennent d’être officialisées et que la campagne est censée s’ouvrir le 24 septembre, la situation sécuritaire en zone anglophone, où plusieurs dizaines de milliers de personnes sont considérées comme « déplacées internes », alimente des craintes sur le bon déroulement du processus électoral.
Les élections municipales au Cameroun, initialement prévues en 2018, ont été reportées d’un an, suite à un décret du président Paul Biya, lu à la radio d’État mercredi. Après la prorogation du mandat des députés, il ne reste donc plus que le scrutin présidentiel, prévu le dimanche 7 octobre.