Après l’assassinat dimanche d’un commissaire de police à Kumba, des séparatistes ont ouvert le feu lundi sur les forces de sécurité à Buea, dans la capitale du Sud-Ouest du Cameroun, causant la mort d’au moins deux policiers. La situation reste tendue dans cette zone anglophone.
Le président camerounais Paul Biya ne dispose que de peu de temps pour annoncer s’il brigue ou pas un nouveau septennat à la présidentielle prévue en octobre…
Au Cameroun, le « facteur ethnique » est devenu omniprésent à l’approche de la présidentielle, prévue à la fin de l’année. Les conversations s’engagent par une question tout sauf anodine : « De quelle région viens-tu ? »
Nul ne sait qui sortira vainqueur de la guerre entre militaires et séparatistes anglophones dans les forêts et les villages du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun, mais elle est bien partie pour ne faire que des perdants.
Si Maurice Kamto, candidat du MRC, souhaite que l’opposition présente un candidat unique à la présidentielle d’octobre, les négociations avec les autres opposants Akere Muna et Joshua Osih sont au point mort.
Considérant que certains médias n’avaient pas correctement retranscrit son entretien du 17 mai avec Paul Biya, Peter Henry Barlerin, l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun depuis décembre 2017, a diffusé en ligne les propos qu’il a tenus à l’endroit du président.
Vingt-deux personnes ont été tuées vendredi lors d’un affrontement entre l’armée et un groupe de « criminels » dans le nord-ouest anglophone du Cameroun, a appris l’AFP samedi auprès d’un député d’opposition.
Ce dimanche 20 mai le Cameroun célèbre sa fête nationale qui marque l’unité entre le Cameroun francophone et le Cameroun anglophone. Quarante-six ans plus tard, le pays est plus que jamais divisé.
Longtemps proche du pouvoir camerounais, le clergé catholique se montre de plus en plus critique à l’égard du chef de l’État, Paul Biya. Or les élections approchent…
Sans surprise, l’opposant Maurice Kamto, ancien ministre de Paul Biya, a été choisi par son parti, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour en être le candidat lors de l’élection présidentielle prévue en octobre prochain.
Ils étaient sur le devant de la scène : Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre burkinabè, Rose Kabuye, ex-directrice du protocole du président Kagame, et Saïd Sadi, président et cofondateur d’un des principaux partis algériens d’opposition. Que sont-ils devenus ?
Depuis 1982, l’inamovible Laurent Esso évolue dans les allées du pouvoir, toujours sous l’aile de Paul Biya. Et de protégé à potentiel héritier, il n’y a souvent qu’un pas.
À sept mois de la présidentielle, le chef de l’État camerounais, Paul Biya, réorganise ses troupes. Et tout laisse à penser qu’il va briguer un septième mandat.
René Emmanuel Sadi, souvent présenté comme un potentiel successeur de Paul Biya à la tête du Cameroun, est de retour au bureau de la présidence suite au remaniement de début mars 2018.
Dans son combat pour obtenir réparation du Cameroun, où il a passé dix-sept ans en prison (1997-2014), Michel Thierry Atangana est épaulé par le lobbyiste américain Jeffrey Smith.
Businessman prospère, doyen des sénateurs camerounais, acteur majeur de la réunification dans les années 1960, Victor Mukete est, à bientôt 100 ans, l’un des gardiens de la mémoire du pays. Rencontre.
Akere Muna, candidat à l’élection présidentielle camerounaise et également figure de la lutte anticorruption, a été reçu le 24 février à Paris. Avec son mouvement Now !, celui-ci s’appuie notamment sur le réseau de François Meynent, un militant du président français Emmanuel Macron.
En amont du congrès du Social Democratic Front, qui s’ouvre ce jeudi 22 février dans son fief anglophone de Bamenda, les candidats à la candidature SDF pour la présidentielle d’octobre 2018 se sont livrés à un combat en coulisse. Joshua Osih, figure montante dans le parti, pourrait se voir opposer son ascendance suisse.
Le candidat à l’élection présidentielle camerounaise, Akere Muna, avocat anglophone et figure de la lutte anticorruption au Cameroun, a multiplié les rencontres lors du sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.
Qui sera le candidat du Social Democratic Front (SDF) pour les présidentielles de 2018 au Cameroun ? Si aucun prétendant n’a officiellement déclaré ses intentions, une véritable guerre se joue en coulisses.
L’ancien bâtonnier du barreau du Cameroun, désigné candidat par les signataires de sa « Plateforme pour la Nouvelle République », devra désormais choisir le parti sous lequel il souhaite se présenter à la présidentielle.
L’année 2018 sera à quitte ou double pour l’avenir ou le devenir de certaines démocraties africaines. L’attention va se concentrer sur le Zimbabwe, pays en pleine refonte. Mais le Cameroun de Paul Biya, le Mali d’IBK ont aussi rendez-vous dans les urnes. Enfin le feuilleton des élections congolaises devrait connaitre son lot de rebondissements. Détails en infographie.
Le Cameroun a engagé des actions pour essayer de garder son économie à flot. Néanmoins, les enjeux de l’année à venir, notamment électoraux, constituent des facteurs d’instabilité à surveiller.
Bien que nul ne sache encore si Paul Biya, 84 ans dont trente-cinq à la tête de l’État, se représentera en 2018, quatre piliers du régime apparaissent comme des candidats potentiels à sa succession. Mais gare à ceux qui exprimeraient publiquement cette ambition…
Prétendant secret à la succès de Paul Biya à la tête du Cameroun, Edgard Alain Mebe Ngo’o a laissé une empreinte d’homme à poigne lorsqu’il était à la défense.
Il n’est plus le secrétaire général du RDPC, poste tenu par Jean Nkuete depuis fin 2011. Pourtant, René Emmanuel Sadi reste le véritable patron du parti au pouvoir au Cameroun, et c’est bien souvent dans sa résidence de Biyem Assi, à Yaoundé, que se pressent les ténors de la majorité.
Passé par la Camair et la Caisse nationale de prévoyance sociale, Louis-Paul Motaze, technocrate diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature s’entretient avec le président camerounais Paul Biya sur toutes les questions relatives aux orientations économiques du Cameroun, de la construction de barrages au port de Kribi.