Ancien numéro deux de la Séléka, le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique est un des chefs de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont les troupes ont attaqué Bangui le 13 janvier.
La victoire de Faustin-Archange Touadéra, proclamée par l’Autorité nationale des élections (ANE), a été validée par la Cour constitutionnelle. Les recours de l’opposition, qui invoquait des « fraudes massives », ont été rejetés.
Deux semaines après en avoir pris le contrôle, les rebelles de la CPC, qui mènent depuis décembre une offensive contre le régime du président Faustin-Archange Touadéra, ont quitté la ville de Bangassou, à 750 km à l’est de la capitale Bangui, après un ultimatum de l’ONU.
Neuf opposants, dont Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ont déposé ce 6 janvier auprès de la Cour constitutionnelle un recours collectif en annulation de la présidentielle. Ils dénoncent des « fraudes massives » de la part des partisans du président Touadéra.
Réélu au premier tour de la présidentielle, Faustin-Archange Touadéra a gagné son pari. Mais que fera-t-il de son second mandat ? Mis sous pression par les groupes armés, contesté par une opposition qui ne reconnaît pas une élection tronquée, le président ne bénéficie que d’une faible légitimité.
Des groupes armés ont pris le contrôle dimanche de Bangassou après avoir lancé une attaque à l’aube, a indiqué le chef du bureau régional de la Minusca dans la ville, à la veille des premiers résultats de l’élection présidentielle.
L’explosion de violence redoutée n’a pas eu lieu dimanche lors du premier tour de la présidentielle et des législatives en Centrafrique, mais les observateurs craignent que nombre d’électeurs n’aient pu voter.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Centrafrique pour des élections présidentielle et législatives sous extrême tension dans un pays sous la menace d’une nouvelle offensive rebelle contre le régime du sortant et favori, Faustin-Archange Touadéra.
La Cour constitutionnelle a rejeté samedi d’ultimes recours de l’opposition pour reporter les élections présidentielle et législatives prévues dimanche en Centrafrique, en proie à une offensive des groupes rebelles.
Juriste de formation, Danièle Darlan, première femme à la tête de la Cour constitutionnelle centrafricaine, dirige depuis plus de trois ans l’institution d’une main de fer.
À quelques jours de la présidentielle et des législatives, la tension est montée d’un cran entre le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, et ses adversaires. Les observateurs redoutent que les groupes armés ne parviennent à faire dérailler le processus.
Le Rwanda a envoyé des troupes en Centrafrique, a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi le ministère rwandais de la Défense. Bangui a également annoncé le déploiement de « plusieurs centaines » de soldats russes.
Le parti de l’ancien président centrafricain François Bozizé a démenti dimanche toute tentative de coup d’État, alors que le gouvernement l’accuse de vouloir mener un putsch, à une semaine des élections présidentielle et législatives.
Le gouvernement centrafricain a accusé samedi l’ancien chef de l’État François Bozizé de tenter de fomenter un « coup d’État », après l’annonce de la fusion des trois principaux groupes armés, à une semaine des élections présidentielle et législatives.
La campagne pour le premier tour des élections présidentielle et législatives s’est ouverte officiellement samedi en Centrafrique, où le sortant Faustin-Archange Touadéra apparaît comme le favori.
L’invalidation de la candidature de l’ex-chef d’État centrafricain à la présidentielle a provoqué la colère dans les rangs du Kwa Na Kwa, son parti. Elle pourrait cependant ressusciter des alliances politiques au sein de l’opposition.
La Cour constitutionnelle a invalidé la candidature de François Bozizé à la présidentielle prévue le 27 décembre prochain. Quatre autres candidats ont été recalés.
À un mois du premier tour des élections législatives et présidentielle prévues le 27 décembre, le quartier musulman du PK5, épicentre des dernières violences politiques en Centrafrique, retient son souffle.
À l’approche des législatives du 27 décembre et alors que les deux-tiers du territoire sont encore occupés par des milices, la Cour constitutionnelle centrafricaine envoie un signal fort en écartant les candidatures des membres de groupes armés. Parmi eux, des ex-Séléka, des antibalaka mais également des membres du parti au pouvoir.
L’ancien président centrafricain, qui avait fui Bangui devant l’avancée des rebelles en 2013, a déposé son dossier de candidature à la présidentielle escorté par plusieurs centaines de militants.
Après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara, et alors que ses opposants ont annoncé la formation d’un « Conseil national de transition », les réactions sont pour le moins mitigées parmi les partenaires africains et occidentaux de la Côte d’Ivoire.
L’ancienne présidente de la transition brigue la magistrature suprême et veut « gouverner la Centrafrique autrement ». Pour Catherine Samba-Panza, il faut tourner la page des années Bozizé et Touadéra.
L’opposant Crépin Mboli-Goumba, à la tête d’un groupe de sept députés, fait campagne sur l’insécurité et la présence russe pour l’emporter lors de la présidentielle du 27 décembre.
Anicet-Georges Dologuélé est de nouveau candidat à la présidentielle centrafricaine, dont le premier tour est fixé au 27 décembre. Voici ceux sur qui l’ex-Premier ministre s’appuie pour conquérir le pouvoir.
Après les candidats à la présidentielle François Bozizé, Martin Ziguélé et Anicet Georges Dologuélé, le chef de l’État Faustin-Archange Touadera organisera son congrès du 24 au 26 septembre. Avec le plus grand nombre possible de partenaires étrangers.
De retour à Bangui à trois mois de la présidentielle, Michel Djotodia a lancé sa campagne de la « réconciliation ». Un programme de rencontres avec les forces en présence élaboré en lien avec le président Touadéra…
Candidat à l’élection présidentielle de décembre prochain, l’ancien chef de l’État espère mettre définitivement derrière lui ses sept longues années d’exil et reconquérir, enfin, « son » palais présidentiel.
Jean-Symphorien Mapenzi, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, bras droit de Faustin-Archange Touadéra au Parlement, redoute que le premier tour de l’élection présidentielle ne puisse se tenir comme convenu en décembre et que cela créé un vide juridique. Interview.
Candidat à la présidentielle prévue en décembre, Martin Ziguélé compte bien contrecarrer la réélection de Faustin-Archange Touadéra et les plans de conquête d’Anicet-Georges Dologuélé ou de François Bozizé. Mais sur qui s’appuie-t-il ?