L’opposant à Denis Sassou Nguesso est dans le collimateur de l’Etat congolais. André Okombi Salissa, ex-candidat à la présidentielle, a derrière lui une histoire peu commune.
Fin de mandat du président Kabila, dialogue politique en RD Congo, processus électoral en panne… De passage à Paris, Me Jean-Claude Katende, président de l’Asadho, livre à Jeune Afrique le point de vue du Front citoyen 2016 dont il est le porte-parole.
Deux jours après les violences postélectorales à Brazzaville, l’ancien chef rebelle a été mis à la porte de la présidence. Le pouvoir affirme détenir des « preuves accablantes » contre lui.
Au cours d’un point de presse à Kinshasa, Raymond Tshibanda, chef de la diplomatie congolaise, a dénoncé vendredi la pression des Nations unies et de l’opposition en faveur de la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels. Une « irresponsabilité » dans le contexte actuel de la RD Congo, selon lui.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Brazzaville, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième lors de la présidentielle du 20 mars, a appelé ses partisans à accepter les résultats officiels du scrutin et invité Denis Sassou Nguesso, le président réélu, à « avoir le triomphe modeste » et « apaiser tous les Congolais ».
Dans une déclaration rendue publique mardi, Charles Zacharie Bowao, coordonnateur du Frocad/IDF, coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville, invite la communauté internationale à agir pour la tenue d’un dialogue politique dans le pays.
Réélu au premier tour avec plus de 60 % des voix, Denis Sassou Nguesso a néanmoins subi un revers à Pointe-Noire, dans la région du Pool sud et dans plusieurs localités de l’ancien fief de Lissouba.
Cinq candidats à la présidentielle du 20 mars au Congo ont appelé la population à une « opération villes mortes » dans tout le pays pour contester la réélection de Denis Sassou Nguesso pour un quinquennat nouveau, après déjà 32 ans au pouvoir.
La police congolaise a empêché vendredi à Brazzaville la tenue d’une conférence de presse annoncée comme commune de cinq candidats à la présidentielle de dimanche, au lendemain de la proclamation officielle de la réélection du président Denis Sassou Nguesso.
La France a demandé jeudi des explications au Congo après l’agression dont ont été victimes la veille à Brazzaville des journalistes du quotidien Le Monde et de l’AFP couvrant l’élection présidentielle. Ceux-ci avaient été molestés par des hommes se présentant comme des policiers. Une agression également condamnée par Washington.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir à la tête de son pays, a été réélu au premier tour dimanche avec 60,39 % des voix, selon les résultats officiels publiés dans la nuit de mercredi à jeudi et contestés par l’opposition.
Des journalistes de l’AFP et du quotidien français « Le Monde » couvrant l’élection présidentielle au Congo ont été agressés, mercredi, à Brazzaville. Alors qu’ils venaient de recueillir les propos d’un candidat de l’opposition, des hommes se présentant comme des policiers les ont molestés et dépouillés de leur matériel professionnel et effets personnels.
Vingt-quatre heures après la publication des résultats partiels de la présidentielle du 20 mars, le Frocad/IDC, coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville, a dénoncé mercredi le « coup de force » du président sortant, Denis Sassou Nguesso, placé en tête par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).
En attendant les résultats de la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville, le département d’État américain a exhorté lundi soir les Congolais à « éviter toute spéculation ». Un appel a également été lancé aux autorités pour qu’elles rétablissent les communications dans le pays.
Denis Sassou Nguesso, le président congolais sortant, obtiendrait 61,4 % des voix sur environ 52, 7 % des suffrages exprimés lors de la présidentielle du 20 mars, selon une note de la CNEI sur les premières tendances du dépouillement consultée lundi à 23 heures par Jeune Afrique.
Le président Denis Sassou Nguesso brigue un nouveau mandat dimanche face à huit candidats, dans un climat tendu après l’annonce d’une coupure totale des communications au Congo pendant 48 heures, officiellement pour empêcher l’opposition de publier des résultats « illégaux ».
Toutes les communications seront coupées dimanche, jour d’élection présidentielle au Congo, sur ordre des autorités pour éviter la publication illégale de résultats.
Anguios Nganguia Engambé avait tenté sa chance en 2009. Sans grand succès. L’homme d’affaires se présente de nouveau à la présidentielle de dimanche au Congo-Brazzaville et se proclame désormais le « candidat des idées neuves ». Interview.
Pour la quatrième fois depuis la mise en place du multipartisme, les électeurs sont appelés à élire leur président. Bénéficiant de moyens sans commune mesure avec ceux d’une opposition par ailleurs divisée, Denis Sassou Nguesso peut-il échouer ? Réponse le 20 mars.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2002 et de 2009, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou brigue pour la troisième fois consécutive la magistrature suprême au Congo-Brazzaville, dimanche prochain. Mais ses détracteurs le considèrent comme un « faire-valoir » du président sortant, Denis Sassou Nguesso. Le député de Sibiti répond à ces accusations.
Charles Bowao, coordinateur du Frocad/IDC, exclut toute possibilité de victoire de Denis Sassou Nguesso au premier tour de la présidentielle du 20 mars. L’ancien ministre de la Défense revient sur la stratégie mise en place par la principale coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville pour barrer la route au chef de l’État sortant, en toute légalité.
Le Parti congolais du travail (PCT) et ses alliés ne jurent que par la victoire, dès le premier tour, du président sortant, Denis Sassou Nguesso, lors du scrutin présidentiel prévu le 20 mars. Serge Michel Odzoki, porte-parole du parti au pouvoir, s’en explique.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui brigue un troisième mandat, a promis samedi, en campagne à Pointe-Noire (sud), de remporter la présidentielle du 20 mars dès le premier tour face à huit adversaires.
La campagne électorale en vue de la présidentielle du 20 mars a été officiellement lancée vendredi au Congo-Brazzaville. Mais dans la capitale congolaise, l’ambiance était au recueillement plutôt qu’aux meetings politiques.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le général Jean-Marie Michel Mokoko, l’un des neuf candidats à la présidentielle du 20 mars au Congo, a exigé jeudi le report du scrutin, dénonçant une « gouvernance électorale opaque ».
Ils étaient dix à avoir déposé leur candidature à la présidentielle anticipée du 20 mars, mais le Conseil constitutionnel n’a retenu que les dossiers de huit prétendants et celui de Denis Sassou Nguesso. Qui sont ces candidats face au président sortant du Congo-Brazzaville ?