Le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire aura lieu le 31 octobre 2020. Un scrutin qui suscite une certaine inquiétude dans le pays et à l’étranger, tant les tensions sociopolitiques s’accroissent à l’approche de l’échéance. Après avoir dit qu’il ne se représenterait pas, Alassane Ouattara briguera finalement un troisième mandat, dont la légalité est contestée par ses opposants. Dans les rangs de l’opposition, Henri Konan Bédié, 86 ans, déjà au pouvoir il y a plus de vingt ans, apparaît comme son principal challenger.
Depuis sa nomination comme ministre de la Promotion de la bonne gouvernance en avril 2021, l’ancien magistrat multiplie les mesures pour tenter d’endiguer la corruption. Un fléau qui n’épargne aucun secteur. Au programme : audits, contrôles, plateforme de surveillance… Décryptage.
Les élections régionales et municipales se tiendront à la fin de l’année en Côte d’Ivoire. Un test grandeur nature pour les principaux partis politiques et leurs leaders, qui ont déjà tous la prochaine présidentielle en tête.
Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, est décédé ce mercredi 10 mars d’un cancer fulgurant. En septembre 2020, à la veille d’un scrutin présidentiel aussi crucial que tendu, il avait accordé un long entretien à « Jeune Afrique », que nous republions aujourd’hui.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment ce lundi à Abidjan, moins de deux mois après son élection. Il a annoncé la création d’un ministère de la Réconciliation nationale et appelé à la reprise du dialogue avec l’opposition en vue des élections législatives.
Yamoussoukro, Tiébissou, Toumodi, Dimbokro ou encore Daoukro… Entre frustrations et manipulations, c’est dans le centre de la Côte d’Ivoire que l’opposition à la candidature d’Alassane Ouattara a été la plus vive et la plus violente.
Lors d’une séance musclée du conseil des ministres, le 18 novembre, le chef de l’État a recadré les membres du gouvernement, qu’il envisage de remanier. Voici pourquoi.
Le président du Front populaire ivoirien (FPI) a été interpellé le 6 novembre. Voici, en exclusivité, comment les autorités ont mis fin à la cavale de l’opposant.
Le président et le chef de l’opposition se sont entretenus en tête à tête le 11 novembre. Voici comment ce rendez-vous a pu avoir lieu et ce qu’ils se sont dit.
Alors que l’opposition conteste la victoire d’Alassane Ouattara et que la guerre des chefs reprend de plus belle, deux scénarios se profilent : le dialogue ou la poursuite du bras de fer.
Alors que le Conseil constitutionnel a confirmé sa réélection, Alassane Ouattara souhaite avancer la date de son investiture et entamer des négociations avec l’opposition. JA vous dévoile les détails de ces discussions.
Une semaine après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel confirme les résultats publiés par la Commission électorale, qui donnaient 94,27 % des suffrages au président sortant.
Le procureur de la République, Richard Adou, a saisi un juge d’instruction et dressé la liste des charges qu’il souhaite voir retenues à l’encontre de plusieurs membres de l’opposition. Il a confirmé l’incarcération d’une dizaine de personnes, parmi lesquelles des proches d’Henri Konan Bédié.
Depuis sa victoire contestée par l’opposition à la présidentielle du 31 octobre, la situation est délicate pour le chef de l’État. Voici la manière dont il entend rester maître du jeu.
Alors qu’Henri Konan Bédié a reçu le 4 novembre les ambassadeurs occidentaux à son domicile, plusieurs chefs d’État ouest-africains proposent leur médiation. Jeune Afrique vous dévoile quelles pressions s’exercent aujourd’hui sur le chef du PDCI.
Dans une déclaration retransmise sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’Assemblée nationale appelle à la mise en place d’une transition et demande aux forces de défense et de sécurité de faire barrage à Alassane Ouattara.
Mardi, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 31 octobre, les principaux leaders de l’opposition ont vu leurs résidences encerclées par la police.
Au terme d’une campagne électorale boycottée par l’opposition et au bout d’une nuit électrique, le président sortant Alassane Ouattara a été réélu à un troisième mandat avec 94,27% , selon les résultats officiels provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante.
Boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, l’élection présidentielle du 31 octobre a été marquée par de nombreux incidents. Au moins cinq personnes sont mortes.
Après une campagne tendue, les Ivoiriens étaient appelés aux urnes ce samedi. Face à Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ont appelé au « boycott actif », tandis que Kouadio Konan Bertin a décidé de ne pas quitter le processus électoral. Retrouvez les temps forts de la journée de vote.
En vue du scrutin du 31 octobre, les autorités ivoiriennes ont décidé de mobiliser environ 35 000 éléments des forces de sécurité du pays. Jeune Afrique vous dévoile les détails de l’opération « Barrissement de l’éléphant ».
Plus de 7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce samedi lors d’un scrutin marqué par le boycott des principaux candidats de l’opposition et au terme d’une campagne très tendue.
Silencieux depuis son arrestation en avril 2011, Laurent Gbagbo a attendu la dernière minute pour s’exprimer. Manière de prouver, aux Ivoiriens et à son grand rival, Alassane Ouattara, qu’il peut encore peser sur le jeu politique.
Fatou Bensouda, la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), a publié un communiqué en forme de mise en garde sur la situation en Côte d’Ivoire, qu’elle affirme suivre de près en raison des violences qui ont fait plusieurs morts ces dernières semaines.
Déjà candidat en 2015, Kouadio Konan Bertin briguera samedi la magistrature suprême. Refusant de rallier le reste de l’opposition, qui a appelé au « boycott actif », il a été le seul à faire campagne face à Alassane Ouattara. Ce qui ne l’empêche pas de lorgner, déjà, le scrutin de 2025.
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire touche à sa fin, la guerre de l’information s’intensifie sur les réseaux sociaux entre le pouvoir et l’opposition.
Interdit de séjour en Côte d’Ivoire, l’activiste Kemi Seba est arrivé dans le pays le 24 octobre pour appeler à un report de l’élection présidentielle.