Le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire aura lieu le 31 octobre 2020. Un scrutin qui suscite une certaine inquiétude dans le pays et à l’étranger, tant les tensions sociopolitiques s’accroissent à l’approche de l’échéance. Après avoir dit qu’il ne se représenterait pas, Alassane Ouattara briguera finalement un troisième mandat, dont la légalité est contestée par ses opposants. Dans les rangs de l’opposition, Henri Konan Bédié, 86 ans, déjà au pouvoir il y a plus de vingt ans, apparaît comme son principal challenger.
Proche d’Alassane Ouattara, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation est décédé le 23 octobre. Voici le récit des heures qui ont précédé sa disparition.
Peu présente dans le débat public, la société civile ivoirienne n’a pas été beaucoup plus audible pendant la campagne électorale, qui touche désormais à sa fin.
Moins d’une dizaine de jours avant une élection pour laquelle sa candidature a été invalidée et dont il a juré qu’elle n’aurait pas lieu, Guillaume Soro reste une inconnue de la complexe équation ivoirienne. Depuis son exil parisien, peut-il encore influer sur le scrutin ?
À moins de dix jours du scrutin, le gouvernement promet « d’examiner favorablement » les requêtes de l’opposition sur la réforme de la commission électorale et ouvre la porte à une rencontre entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.
L’ancien Premier ministre de Djibouti va diriger l’équipe de l’Union africaine chargée d’observer le scrutin présidentiel du 31 octobre en Côte d’Ivoire.
Balayant les menaces de boycott de l’opposition, le secrétaire général de la présidence défend pied à pied le bilan du chef de l’État. Et dessine déjà les priorités du troisième mandat d’Alassane Ouattara.
Alors que des incidents ont eu lieu lundi à Abidjan et dans quelques villes ivoiriennes, la Cedeao invite les opposants Henri Konan Bédié et Pascal Affi Nguessan à « reconsidérer leur mot d’ordre de désobéissance civile ».
Le président ivoirien a lancé vendredi sa campagne en vue de la présidentielle du 31 octobre dans la deuxième ville du pays, devant plusieurs milliers de personnes.
Si le patron du PDCI a déclaré le 15 octobre qu’il n’était pas concerné par le processus électoral, il laisse la porte ouverte aux discussions avec le chef de l’État ivoirien.
L’opposition ivoirienne a organisé samedi un grand meeting pour afficher son unité contre la candidature contestée d’Alassane Ouattara à un troisième mandat le 31 octobre.
La mission conjointe de la Cedeao, des Nations unies et de l’UA, conduite du 4 au 7 octobre à Abidjan par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, n’est pas parvenue à rapprocher les différentes parties. En voici les raisons.
L’opposition organise ce samedi 10 octobre un grand meeting à Abidjan. Son but : faire front commun contre la candidature d’Alassane Ouattara. Mais déjà, les stratégies divergent.
En 2000 et 2010, alors que violences et tensions accompagnaient les élections, l’armée ivoirienne a joué un rôle majeur. Qu’en sera-t-il cette fois-ci, alors que les électeurs seront appelés aux urnes le 31 octobre ?
Au terme de l’instruction, les charges sont désormais connues : Guillaume Soro et 19 de ses proches sont accusés de « complot et atteinte contre la sécurité de l’État », a annoncé le procureur d’Abidjan.
« Ouattara-Bédié : le dernier combat » (2/3) – Dans les années 2000, alors que la Côte d’Ivoire est coupée en deux, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié vont sceller une alliance de circonstance face à Laurent Gbagbo.
« Ouattara-Bédié : le dernier combat » (1/3) – Au début des années 1990, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara servent tous deux Félix Houphouët-Boigny. À l’époque déjà, leur relation est marquée par la défiance et les manœuvres du « Vieux » y sont pour beaucoup.
Après s’être affrontés pour la succession de Félix Houphouët-Boigny, puis s’être alliés contre Laurent Gbagbo, les deux hommes sont de nouveau en guerre ouverte. Rivaux depuis trente ans, ils entendent en découdre définitivement lors de la prochaine présidentielle. Et cette fois, il n’en restera qu’un.
En Côte d’Ivoire, l’histoire a une fâcheuse tendance à se répéter. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo… Vingt-sept ans après la mort d’Houphouët, les mêmes protagonistes continuent de s’affronter et le pays tout entier paraît revenu à la case départ.
La Cour africaine de justice désavoue la Côte d’Ivoire, lui ordonnant de réintégrer l’ex-président sur la liste électorale pour la présidentielle du 31 octobre.
L’ex-Premier ministre ivoirien, candidat du FPI légalement reconnu pour la présidentielle du 31 octobre, a rejoint l’appel de l’opposition à la « désobéissance civile » contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Interview.
En appelant à la « désobéissance civile » contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat, Henri Konan Bédié suscite des interrogations sur ses intentions réelles.
Pour le directeur exécutif du RHDP, l’appel à la « désobéissance civile » lancé le 20 septembre par l’opposition ne change rien à la stratégie du parti présidentiel.
Alors que le climat politique se tend, en Côte d’Ivoire, pouvoir et opposition doivent retrouver le moyen de dialoguer, au risque que des violences n’éclatent. C’est la crainte d’Arsène Brice Bado, du Centre de recherche et d’action pour la Paix (CERAP), qui préconise un report du scrutin.
Trois jours après avoir été écarté de la présidentielle ivoirienne, Guillaume Soro a assuré qu’« il n’y aura pas d’élection le 31 octobre », tout en réaffirmant vouloir maintenir sa candidature.
Dans une ordonnance rendue mardi 15 septembre, la Cour africaine des droits de l’homme « ordonne » à l’État ivoirien de « lever immédiatement tous les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu ».
Plusieurs figures de l’opposition, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro en tête, ont vu leurs candidatures à la présidentielle rejetées par le Conseil constitutionnel. Elles pourraient désormais faire front commun face à Alassane Ouattara.
La liste des candidats retenus pour participer à la présidentielle d’octobre est désormais connue. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Kouadio Konan Bertin et Pascal Affi N’Guessan sont en lice. Les dossiers de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Marcel Amon Tanoh et Albert Mabri Toikeusse ont en revanche été rejetés par le Conseil constitutionnel.
Président du Conseil constitutionnel, qui doit statuer sur la validité des candidatures à la présidentielle du 31 octobre, Mamadou Koné focalise toutes les attentions. Qui est ce magistrat qui tient entre ses mains les ambitions présidentielles de Ouattara, Bédié, Gbagbo et Soro ?
Générations et peuples solidaires (GPS), le parti de Guillaume Soro, l’a investi dimanche candidat à la présidentielle du 31 octobre devant plusieurs centaines de militants dans un hôtel d’Abidjan.