Le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire aura lieu le 31 octobre 2020. Un scrutin qui suscite une certaine inquiétude dans le pays et à l’étranger, tant les tensions sociopolitiques s’accroissent à l’approche de l’échéance. Après avoir dit qu’il ne se représenterait pas, Alassane Ouattara briguera finalement un troisième mandat, dont la légalité est contestée par ses opposants. Dans les rangs de l’opposition, Henri Konan Bédié, 86 ans, déjà au pouvoir il y a plus de vingt ans, apparaît comme son principal challenger.
Henri Konan Bédié a dévoilé samedi les grandes lignes de son programme après avoir été officiellement investi candidat de son parti, le PDCI, à la présidentielle d’octobre, devant des dizaines de milliers de ses partisans réunis à Yamoussoukro.
En exil depuis 2011, le gendre de Laurent Gbagbo a été aux premières loges lors de la chute de l’ancien président ivoirien. Neuf ans plus tard, Stéphane Kipré soutient la candidature de son beau-père à la prochaine présidentielle. Et pense déjà à l’après. Jeune Afrique l’a rencontré.
Officiellement, ils n’ont aucun contact. Mais en coulisses, un canal de discussions existe bien entre le président ivoirien, Alassane Ouattara, et son prédécesseur, Laurent Gbagbo.
Lors d’un déjeuner à l’Élysée, le 4 septembre, Emmanuel Macron a fait part à Alassane Ouattara de ses inquiétudes sur le climat socio-politique en Côte d’Ivoire à l’approche de la présidentielle. Ce qui a agacé son homologue.
Candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire, l’ancien ministre des Affaires étrangères estime qu’Alassane Ouattara ne devrait pas briguer un troisième mandat et s’inquiète du regain de tension constaté ces dernières semaines. Interview.
Le président français reçoit son homologue ivoirien à déjeuner, vendredi 4 septembre, au palais de l’Élysée. Au menu, deux sujets brûlants : la candidature de Ouattara à la présidentielle ivoirienne d’octobre et la crise qui ébranle le Mali depuis le coup d’État qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta.
En marge de la visite d’Alassane Ouattara en France, qui sera reçu le 4 septembre à déjeuner par Emmanuel Macron à l’Élysée, beaucoup de ministres et figures de son parti, le RHDP, ont fait le déplacement à Paris. Voici pourquoi.
Un dossier de candidature à l’élection présidentielle au nom de Vincent Toh Bi, l’ancien préfet d’Abidjan, a été déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI). Une initiative dont il n’assume pas la paternité.
L’archevêque d’Abidjan s’est inquiété mardi de la montée des tensions à l’approche de la présidentielle. Mgr Jean-Pierre Kutwa estime que le président sortant, candidat à un troisième mandat contesté, ne devrait pas se représenter.
En l’absence quasi assurée de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié sera le principal adversaire du président Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre.
Officiellement investi samedi par le RHDP comme candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre, le président ivoirien a prononcé un long discours combatif.
Certaines des manifestations organisées à Abidjan et dans ses environs pour protester contre une nouvelle candidature d’Alassane Ouattara ont dégénéré. Au moins deux personnes ont été tuées à Bonoua.
Si le RHDP estime aujourd’hui que la Constitution permet au chef de l’État d’être candidat à la présidentielle, certains de ses cadres n’ont pas toujours tenu le même discours.
S’il avait prévu d’attendre au minimum le 16 août pour annoncer sa candidature à la présidentielle d’octobre, Alassane Ouattara a finalement revu sa stratégie. Récit de ce changement de dernière minute.
Le chef de l’État ivoirien a officialisé jeudi sa décision d’être candidat à la présidentielle d’octobre. Un choix par défaut, qui n’en reste pas moins risqué.
Le 2 août, le bureau politique de l’UDPCI a annoncé son retrait du RHDP, le parti unifié, avant d’officialiser la candidature de son patron, Albert Mabri Toikeusse, à la présidentielle d’octobre. Voici les dessous de cette décision.
À trois mois de la présidentielle ivoirienne, les principaux états-majors politiques semblent davantage miser sur leurs leaders historiques, laissant craindre un remake des présidentielles du passé.
Hamed Bakayoko a été nommé par Alassane Ouattara à la tête du gouvernement, où il succède à Amadou Gon Coulibaly, décédé brutalement le 8 juillet. Un choix attendu, qui conforte son rôle central dans le dispositif présidentiel.
Pour l’ex-chef d’État ivoirien, qui devait être investi ce dimanche à 86 ans candidat à la présidentielle d’octobre par le PDCI, son « âge est un atout ».
L’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, qui fut proche d’Alassane Ouattara, a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle d’octobre prochain.
Depuis les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly et la fin du deuil national en son honneur, les cadres du parti présidentiel multiplient les sorties pour demander à Alassane Ouattara de se présenter à un troisième mandat.
Après le décès de son Premier ministre et dauphin désigné, Amadou Gon Coulibaly, le président ivoirien s’est finalement résolu à briguer un troisième mandat. Histoire secrète d’un revirement qui s’annonce lourd de conséquences.
Jeune Afrique republie l’entretien qu’Amadou Gon Coulibaly, qui sera inhumé le 17 juillet, nous avait accordé à la fin de décembre. Ses rapports avec Alassane Ouattara, ses souvenirs de la crise postélectorale, sa vision pour son pays… Le Premier ministre ivoirien, qui n’était pas encore le candidat du RHDP à la présidentielle, y livrait sa part de vérité.
Après avoir, selon son habitude, gardé le silence et entretenu le suspense, Henri Konan Bédié brigue l’investiture du PDCI pour la présidentielle d’octobre. À 86 ans, le Sphinx se sent pousser des ailes. Le rêve de toute une vie va-t-il être exaucé ?
Sans surprise, Henri Konan Bédié, 86 ans, a « accepté » d’être candidat à l’investiture du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour la présidentielle d’octobre. Une décision officialisée ce samedi à Abidjan.
C’est un Bureau politique décisif que vient d’organiser le PDCI. En fixant les critères d’éligibilité à l’investiture à la présidentielle d’octobre prochain, le parti de Henri Konan Bédié resserre les rangs autour de son dirigeant historique. Et reporte de fait l’implication de la « nouvelle génération ».