Le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire aura lieu le 31 octobre 2020. Un scrutin qui suscite une certaine inquiétude dans le pays et à l’étranger, tant les tensions sociopolitiques s’accroissent à l’approche de l’échéance. Après avoir dit qu’il ne se représenterait pas, Alassane Ouattara briguera finalement un troisième mandat, dont la légalité est contestée par ses opposants. Dans les rangs de l’opposition, Henri Konan Bédié, 86 ans, déjà au pouvoir il y a plus de vingt ans, apparaît comme son principal challenger.
Maintenant qu’il est autorisé à voyager, Laurent Gbagbo rentrera-t-il en Côte d’Ivoire ? À cinq mois de la présidentielle, et en attendant de connaître la réponse à cette question, l’état-major du FPI peaufine sa stratégie.
Neuf ans après les faits, le mystère demeure autour de la mort d’Ibrahim Coulibaly, dit IB. Début mai, une plainte a été déposée à Paris contre Guillaume Soro et contre X. Retour sur le parcours tourmenté et émaillé de secrets de l’ancien chef rebelle.
Au lendemain de la condamnation de Guillaume Soro, la Côte d’Ivoire a annoncé mercredi 29 avril qu’elle se retirait de « la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Condamné à 20 ans de prison et à la privation de ses droits civiques pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux », Guillaume Soro voit s’amenuiser ses chances de se porter candidat à la présidentielle. « Une tentative d’exécution politique », selon ses avocats.
L’ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été reconnu coupable de recel de deniers publics detournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans.
Le procès contre Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, pour « recel de deniers publics et blanchiment de capitaux » s’ouvrira ce mardi 28 avril devant le tribunal correctionnel d’Abidjan, en l’absence du concerné et de ses avocats. Ces derniers dénoncent « une tentative d’exécution politique ».
Si Henri Konan Bédié n’était pas candidat du PDCI, ce pourrait être eux. Poids lourds du parti, compétents et riches, Thierry Tanoh et Jean-Louis Billon sont aussi beaux-frères. Mais seraient-ils rivaux ou alliés ? C’est en tout cas tout un clan qui se prépare à la course à la présidentielle.
Initialement totalement fermé à l’idée de reporter l’élection présidentielle prévue le 31 octobre, le chef de l’État ivoirien a assoupli sa position face à l’évolution de la pandémie de Covid-19.
Ils étaient amis depuis trente ans mais, le 18 mars, Marcel Amon-Tanoh a choisi de rompre avec Alassane Ouattara et de démissionner de son poste de ministre des Affaires étrangères. Déçu par le RHDP, il se rêve à son tour un destin présidentiel.
Depuis Paris, où il s’est installé, Guillaume Soro mobilise ses réseaux afin d’interpeller les autorités françaises et européennes sur ses démêlés judiciaires en Côte d’Ivoire.
Malgré la menace que la pandémie de coronavirus fait peser sur la présidentielle ivoirienne, les différents camps de l’opposition sont en ordre de marche. Alors que certains appellent à une candidature unique, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo avancent chacun leurs pions.
Désigné candidat pour la présidentielle du 31 octobre pour le compte du RHDP, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, met en place son équipe de campagne.
Si Alassane Ouattara a annoncé le 5 mars vouloir passer la main à une nouvelle génération, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo n’entendent pas renoncer à leurs ambitions présidentielles.
Ministre des Affaires étrangères et fidèle d’Alassane Ouattara, Marcel Amon-Tanoh a annoncé jeudi sa démission du gouvernement dirigé par Amadou Gon Coulibaly. Une décision qui intervient une semaine après la désignation du Premier ministre comme candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre 2020.
Le bilan de ses deux mandats, la réforme du franc CFA, ses relations avec Bédié, Soro et Gbagbo… Dans sa première interview depuis qu’il a annoncé qu’il ne briguerait pas sa propre succession, le chef de l’État ivoirien revient sur sa carrière politique et explique les raisons qui l’ont poussé à choisir son dauphin.
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été désigné jeudi candidat du RHDP pour la présidentielle d’octobre prochain. Un choix en grande partie dû à la volonté d’Alassane Ouattara.
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a été désigné jeudi soir par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour porter les couleurs du parti à la présidentielle d’octobre 2020. Sa candidature a été adoubée par tous les principaux cadres du parti.
Le président ivoirien a annoncé qu’il ne se présentera pas à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Alassane Ouattara a justifié sa décision au nom du « respect de [ses] engagements ».
En octobre 2000, comme dix ans plus tard en novembre 2010, la commission électorale ivoirienne a été le lieu où ont démarré les crises postélectorales. Qu’en sera-t-il en 2020 ?
À huit mois de la présidentielle, les Ivoiriens, qui attendent des dirigeants des élections démocratiques et apaisées, veulent tourner la page des deux crises postélectorales.
Le président ivoirien a promis dimanche à Abidjan une victoire du candidat de son parti « dès le premier tour » de l’élection présidentielle d’octobre 2020, se gardant de le nommer. Une réunion en février devrait arrêter la date de désignation du candidat, a-t-il également annoncé.
Selon les avocats de Guillaume Soro, l’auteur de l’enregistrement sonore qui vaut à l’ancien président de l’Assemblée nationale d’être accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ne serait pas le président du groupe Pefaco, Francis Perez, mais Akim Laacher, lobbyiste franco-algérien de 27 ans.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a déposé plainte en France contre le procureur de la République, Richard Adou, et contre trois personnes concernées par l’enregistrement sonore qui lui vaut d’être accusé d’atteinte à la sûreté de l’État.
Faut-il s’inquiéter pour la Côte d’Ivoire ? À quelques mois d’une élection présidentielle cruciale, les vieilles et détestables pratiques politiciennes refont surface. Dernier épisode en date, le rocambolesque vrai-faux retour d’exil de Guillaume Soro, fin décembre.
L’ex-chef de la rébellion ivoirienne et candidat à la présidentielle de 2020, Guillaume Soro, a promis dimanche « d’organiser la résistance » au président Alassane Ouattara depuis Paris après son retour avorté en Côte d’Ivoire.
La justice ivoirienne a précisé jeudi ses accusations contre Guillaume Soro : l’ex-chef de la rébellion et candidat à la présidentielle de 2020 préparait selon elle « une insurrection civile et militaire » pour s’emparer « incessamment » du pouvoir. Des accusations balayées par sa défense.