Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
La France va accorder à la Centrafrique une aide de 24 millions d’euros et livrer des armes à ce pays en proie à la violence et à l’instabilité, a annoncé le 2 novembre à Bangui le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
L’ancien Premier ministre et ex-candidat à la présidentielle Anicet-Georges Dologuélé, aujourd’hui patron de l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca), va porter plainte contre Joachim Kokaté, ancien leader anti-balaka.
Le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, élu le 14 février, a pris officiellement ses fonctions mercredi, après avoir prêté serment lors de la cérémonie d’investiture à Bangui.
Élu le 14 février premier président de la 6e République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra sera investi mercredi à Bangui et immédiatement confronté à l’urgence de redresser un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires.
Il était inconnu du public, et pourtant quelle carrière : Premier ministre de Bozizé et désormais président de la Centrafrique, officiellement reconnu mardi 1er mars par la Cour constitutionnelle de transition. Son secret ? Un profil rassembleur et une grande habileté tactique.
Déclaré vainqueur samedi 20 février de l’élection présidentielle en Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra a créé la surprise en surclassant son rival Anicet-Georges Dologuélé. Il sera investi ce mercredi. Portrait.
Déclaré samedi nouveau président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra a assuré dimanche « mesurer le poids de la charge » qui lui incombe pour redresser dans l’urgence un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires.
Le dépouillement des bulletins a commencé dimanche en Centrafrique après le vote du second tour de la présidentielle qui doit départager Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra. Un scrutin qui était couplé avec le premier tour reporté des législatives.
Le 14 février, ils s’affronteront pour le second tour de la présidentielle. Tous deux ont été Premier ministre, mais la comparaison s’arrête là tant leurs trajectoires sont à l’opposé l’une de l’autre.
Les deux anciens Premiers ministres qui s’affronteront dimanche prochain au second tour de la présidentielle centrafricaine, Anicet-Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra, ont reçu les soutiens des candidats arrivés en troisième et quatrième positions.
La France souhaite mettre fin à son opération militaire Sangaris en Centrafrique en 2016, a déclaré dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
À la suite de l’éditorial de François Soudan, « Le banquier et l’ingénieur », nous avons reçu de la part du directeur de la communication du candidat Faustin Archange Touadéra une longue réaction, dont nous publions ici l’essentiel.
Alors que la Cour constitutionnelle vient de valider les résultats du 1er tour de la présidentielle, il en va tout autrement pour les législatives, dont le 1er tour a été annulé lundi.
Après avoir étudié, puis rejeté, les recours de plusieurs candidats à l’élection présidentielle en Centrafrique, la Cour constitutionnelle a validé lundi les résultats du premier tour du scrutin, organisé le 30 décembre. Le duel entre Anicet-Georges Dologuélé et Faustin-Archange Touadéra est ainsi confirmé.
Qu’attend-on des politiciens, de la démocratie, des bulletins de vote et des lois de la bonne gouvernance électorale quand on vit à Birao (Centrafrique) ou à Gouré (Niger) ?
Charles Malinas, l’ambassadeur de France en Centrafrique, devrait anticiper son départ de Bangui (prévu pour la mi-2016) dès après le second tour du scrutin présidentiel, le 31 janvier.
Crédité de 0,51 % des voix au 1er tour de la présidentielle centrafricaine, Constant Gouyomgbia Kongba Zeze (61 ans) avait pourtant reçu le soutien de plusieurs ténors du régime de transition.
Arrivé 4e au premier tour de l’élection présidentielle du 30 décembre, Martin Ziguélé a dénoncé ce lundi, par un communiqué de son parti, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), le manque de transparence dans la publication des résultats. Il va user de son droit de recours devant la Cour constitutionnelle de transition pour exiger le recompte manuel des votes.
Les vainqueurs du premier tour lui doivent leur succès. Si Anicet-Georges Dologuélé a reçu le soutien du parti de l’ex-président, Faustin Archange Touadéra a bénéficié de l’aide de ses anciens cadres.
L’Autorité nationale des élections (ANE) a annoncé jeudi les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle centrafricaine du 30 décembre. Respectivement en première et deuxième position, Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra devraient s’affronter au second tour prévu le 31 janvier.
Selon les résultats provisoires et partiels du 1er tour de l’élection présidentielle en Centrafrique, correspondant ce mardi à 53 % des procès-verbaux, Anicet Georges Dologuélé devance très légèrement Faustin Archange Touadéra. Les deux candidats bénéficient d’une avance confortable sur leurs poursuivants.
Dénonçant une « mascarade électorale », une quinzaine de candidats à la présidentielle ont demandé dimanche l’arrêt des opérations de dépouillement en Centrafrique. Les résultats complets sont attendus d’ici jeudi ou vendredi.
Les Centrafricains ont voté mercredi avec ferveur et calme pour une présidentielle et des législatives, une étape importante censée les sortir de trois ans de violences intercommunautaires qui ont entraîné ce pays très pauvre dans une crise sans précédent.
Désiré Kolingba, candidat du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) a estimé jeudi que « de graves soupçons de fraude organisée pèsent la fiabilité des résultats » de l’élection présidentielle de mercredi.
Les Centrafricains, qui ont voté en nombre et dans le calme pour se choisir un président, ont commencé jeudi à attendre patiemment les résultats, prévus au mieux dans une semaine.
Les électeurs se sont déplacés en masse et dans le calme mercredi pour élire leur président et leurs députés alors que de nombreuses difficultés logistiques ont retardé les opérations. La grande majorité des bureaux de vote de Bangui ont fermé à la nuit tombée et le dépouillement a immédiatement suivi. Reportage.
Près de trois ans après la chute de François Bozizé, et au terme d’une longue transition dirigée par Catherine Samba-Panza, les Centrafricains se rendent aux urnes aujourd’hui afin d’élire leurs parlementaires et un nouveau président. Déliquescence de l’État, effondrement de la croissance, violences inter-religieuses… Il est temps de tourner la page.