La rumeur qui circulait depuis une semaine à Bangui a été confirmée jeudi. En raison de problèmes logistiques, la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, a décidé de reporter le premier tour des élections présidentielle et législatives, prévu le 27 décembre, de trois jours. Le scrutin aura ainsi lieu le 30 décembre.
Noureddine Adam, chef du FPRC (l’une des composantes de l’ex-Séléka) a annoncé dans un communiqué rédigé lundi que son mouvement renonçait à perturber la tenue des prochaines élections et dit regretter avoir prôné la partition de la RCA.
Karim Meckassoua fut ministre de François Bozizé pendant six ans (et à cinq portefeuilles différents) après avoir dirigé le cabinet de Jean-Paul Ngoupandé, éphémère chef du gouvernement d’Ange-Félix Patassé. Candidat à la présidentielle du 27 décembre, il détaille ses ambitions pour la Centrafrique.
Les partis de l’ancien président centrafricain François Bozizé et d’Anicet-Georges Dologuélé ont signé mardi un accord politique en vue de la présidentielle du 27 décembre.
Ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Anicet-Georges Dologuélé est à la tête d’un jeune parti, l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca, créée en octobre 2013). Candidat à la présidentielle du 27 décembre, il détaille ses ambitions pour la Centrafrique.
La tentative de Noureddine Adam de créer un État autonome, la République du Logone, dans le nord-est de la Centrafrique, est jugée désespérée par plusieurs sources sécuritaires.
Les premiers résultats partiels et provisoires du référendum constitutionnel de dimanche dernier en Centrafrique ont été rendus publics ce jeudi. Que faut-il retenir de ce scrutin qui a valeur de test pour les présidentielle et législatives du 27 décembre prochain ?
Le premier tour de l’élection présidentielle devrait se tenir le 27 décembre. Une échéance déjà maintes fois reportée à laquelle les candidats ont eu tout le loisir de se préparer.
Émaillé de violences, le référendum constitutionnel en Centrafrique a été exceptionnellement prolongé lundi dans les zones où le scrutin a été perturbé par des groupes armés.
Des tirs ont éclaté dimanche matin dans Bangui entre partisans et opposants au référendum constitutionnel centrafricain, notamment dans l’enclave musulmane du PK5 où cinq personnes ont été blessées, dont deux grièvement, selon la Croix-Rouge.
Avant la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre, les Centrafricains sont appelés dès dimanche à se prononcer sur la nouvelle Constitution du pays. Un scrutin test qui peine à susciter de l’engouement.
Des barricades ont été érigées et des tirs entendus mardi après-midi à Bangui après l’annonce des candidatures retenues pour participer à la présidentielle prévue le 27 décembre, et le rejet de celle de l’ex-président François Bozizé.
La Cour constitutionnelle de transition a retenu mardi 30 candidatures à la présidentielle centrafricaine du 27 décembre. Le dossier de l’ancien président François Bozizé n’en fait pas partie.
L’Autorité nationale des élections (ANE) a proposé un nouveau calendrier électoral fixant le référendum constitutionnel le 13 décembre en Centrafrique, suivi par le 1er tour des élections présidentielle et législatives, le 27 décembre.
À Bangui, les violences sont quasi quotidiennes depuis l’assaut mené le 26 septembre. Et depuis plus d’une semaine, les habitants de Bangui vivent dans une ville en état de siège. Décryptage de la situation.
Dans une déclaration faite mardi, le Conseil national de transition (CNT) a accusé le gouvernement d’être en partie responsable des violences qui secouent Bangui depuis une semaine.
Quelles sont les vraies raisons de la démission surprise, le 7 octobre, de Dieudonné Kombo-Yaya, le président de l’Autorité nationale des élections (ANE) ?
Initialement prévues le 18 octobre, les élections présidentielle et législatives sont une nouvelle fois reportées. Une nouvelle date doit bientôt être fixée.
Nul ne sait quand aura lieu l’élection présidentielle, mais les responsables politiques centrafricains sont déjà en plein palabres, obsédés qu’ils sont par cette question : faut-il nouer des alliances dès le premier tour ou attendre le second ?
L’ex-numéro deux de la Séléka et ancien ministre de la Sécurité de Michel Djotodia a regagné la Centrafrique après un peu moins d’un an passé à l’étranger.
Plusieurs officiers de l’armée et un leader de la société civile sont suspectés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et incitation à la guerre civile, a annoncé mercredi soir le ministre de la Justice.
Face au chaos qui règne à Bangui, la présidente de la transition a dû quitter l’assemblée de l’ONU. Alors qu’elle rassurait à New York sur la bonne tenue de la présidentielle, elle parle désormais d’un report.
Bannis de leur propre pays, ils continuent de rêver au fauteuil présidentiel, comme l’ont fait avant eux Alexis Sinduhije au Burundi ou Gilchrist Olympio au Togo. Gros plan sur ces exilés qui se voient chefs d’État.
Un calme relatif régnait mercredi à Bangui. La veille, de violents affrontements ont opposé les milices anti-balaka aux forces internationales alors que la présidente de transition Catherine Samba-Panza est toujours attendue dans la capitale centrafricaine.
Alors que la présidente de transition Catherine Samba-Panza était attendue mardi à Bangui, la situation était encore très instable dans la capitale centrafricaine. État des lieux.
Pour endiguer les violences meurtrières qui ont tué une trentaine de personnes à Bangui samedi, le gouvernement centrafricain de transition a décrété dimanche un couvre-feu de 17h (GMT) à 6h dans la capitale. En vain : des pillages et des tirs nocturnes ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.
De Paris à Bruxelles, tour d’horizon d’une diaspora africaine déterminée à faire entendre sa voix pour les élections à venir à Abidjan, Conakry et ailleurs. Si la diaspora centrafricaine n’y pèse pas très lourd, la France, ancienne puissance coloniale revêt une dimension symbolique.
Alexandre-Ferdinand Nguendet, le président du Conseil national de transition (CNT), revient sur les nombreux problèmes liés à l’organisation des prochaines élections en Centrafrique.
Les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est fixé le 18 octobre, seront-elles reportées ? La Centrafrique en prend le chemin, en raison des difficultés financières et sécuritaires prévisibles rencontrées par les agents du recensement électoral dans des régions toujours en proie aux violences intercommunautaires.