Les résultats des élections locales du 13 octobre établiront l’influence réelle des différentes forces politiques, à deux ans d’une présidentielle décisive.
Sociologue et analyste politique, Fahiraman Rodrigue Koné, membre de l’African Security Sector Network revient pour Jeune Afrique sur les principaux enjeux des élections locales qui se tiennent en Côte d’Ivoire le 13 octobre.
De la guerre fratricide au sein du PDCI qui se joue à Cocody à Affi N’Guessan qui aura faort à faire à Bongouanou, en passant par le pari risqué d’Hamed Bakayoko à Abobo, tour d’horizon des principaux points chauds qui seront scrutés avec attention lors des élections locales du 13 octobre en Côte d’Ivoire.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
Après une longue période de brouille, l’ex-Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, est rentré dans le rang de l’ancien parti unique. Et a désormais un seul objectif : lui permettre de reconquérir le pouvoir.
On l’avait dit fini, condamné au silence et à la disgrâce alors qu’il avait été l’un des maîtres du Nord. Mais le controversé Issiaka Ouattara n’est pas homme à se laisser oublier. Nommé fin janvier à la tête de la Garde républicaine, il est redevenu l’un des piliers de l’armée.
Barack Obama a évoqué la réussite de la dernière présidentielle ivoirienne de 2015 pour mettre un terme à des mesures décidées sous son prédécesseur George W. Bush contre des personnalités telles que Charles Blé Goudé alors que la Côte d’Ivoire traversait une grave crise politique.
Impartialité de la justice, meilleure répartition des fruits de la croissance, lutte contre la corruption… Pour Alassane Ouattara, ce ne sont pas les défis qui manquent ! Tandis qu’en coulisses, déjà, percent quelques ambitions…
Février 2008, les rues du Plateau, à Abidjan, sont désertes. On dirait que toute la ville est sous couvre-feu. Ce qui surprend, c’est le silence de la nuit. Pas un bruit, rien.
Dès l’annonce, le 7 octobre, du retrait de la campagne présidentielle d’Amara Essy, les conseillers d’Alassane Dramane Ouattara se sont efforcés de limiter l’impact de l’appel au boycott de la consultation lancé par l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Le président ivoirien réélu, Alassane Dramane Ouattara,a présidé mercredi le premier Conseil des ministres de son second mandat, au lendemain de son investiture. Sa première décision a été de maintenir son équipe gouvernementale en fonction.
Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi la réélection, dès le premier tour, d’Alassane Dramane Ouattara lors de la présidentielle du 25 octobre. Alassane Dramane Ouattara prêtera serment ce mardi.
L’élection présidentielle, en Afrique francophone du moins, est un sport qui se pratique à plusieurs et qui voit, à la fin, la victoire du sortant. Des exceptions existent, bien entendu, mais elles ne sont que cela.
Selon les résultats communiqués par la CEI, Alassane Ouattara a recueilli 83,66 % des suffrages à la présidentielle du 25 octobre. Il devance le candidat du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan (9,29 %), et Kouadio Konan Bertin (KKB, 3,88 %). Découvrez dans une carte interactive, région par région, les résultats de chaque candidat et le taux de participation.
Dans un communiqué publié mercredi sur le site de l’Élysée, la présidence française a annoncé mercredi que François Hollande s’était entretenu avec son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, pour le féliciter après sa réélection.
Assuré par tablettes tactiles, le contrôle biométrique et le transfert électronique des résultats de la présidentielle ivoirienne a connu quelques ratés.
Selon des résultats provisoires rendus publics par la CEI mercredi, Alassane Dramane Ouattara (ADO) a remporté l’élection présidentielle du 25 octobre dès le 1er tour avec environ 83,66 % des suffrages, contre Pascal Affi N’Guessan qui n’en récolte que 9,29 %.
À 73 ans, le président ivoirien sortant Alassane Ouattara a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre pour un mandat de 5 ans, selon les résultats annoncés mercredi matin la Commission électorale indépendante (CEI).
Le taux de participation à l’élection présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire se situe « autour de 60% », a déclaré lundi le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI) à Abidjan.
Les Ivoiriens ont voté dans le calme dimanche à l’élection présidentielle pour laquelle Alassane Ouattara, face à une opposition divisée et après le désistement de plusieurs candidats, fait figure de grand favori. Les premières tendances laissaient à penser que le président sortant se dirigeait vers une victoire dès le premier tour.
Le bureau est resté vide ou presque pendant toute la journée et l’urne en plastique translucide ne laissait entrevoir que quelques bulletins de vote. À Mama, le village natal de Laurent Gbagbo, les partisans de l’ancien président ont bycotté l’élection présidentielle de dimanche.
Le taux de participation au premier tour de l’élection présidentielle dimanche en Côte d’Ivoire sera vraisemblablement « très bon », a déclaré le président sortant ivoirien Alassane Dramane Ouattara, grand favori du scrutin, après avoir voté à Cocody, un quartier d’Abidjan.
Il y a cinq ans, les résultats du premier tour de la présidentielle reflétaient de fortes divisions régionales, épousant les bastions des trois principaux candidats. Le 25 octobre, le pays va-t-il oublier ses vieux démons ? A travers tout le territoire, nos envoyés spéciaux ont pris le pouls des électeurs.
Alors que 6,3 millions d’électeurs ivoiriens sont attendus dimanche pour le premier tour de la présidentielle, de nombreux observateurs redoutent une forte abstention.
Il y a cinq ans , les résultats du premier tour de la présidentielle reflétaient de fortes divisions régionales, épousant les bastions des trois principaux candidats. Le 25 octobre, le pays va-t-il oublier ses vieux démons ? À travers tout le territoire, nos envoyés spéciaux ont pris le pouls des électeurs. Le centre du pays est-il toujours le fief d’Henri Konan Bédié ?