Un partisan de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été condamné à six mois de prison ferme pour avoir appelé à des marches de protestation contre la candidature d’Alassane Dramane Ouattara à la présidentielle du 25 octobre, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Bannis de leur propre pays, ils continuent de rêver au fauteuil présidentiel, comme l’ont fait avant eux Alexis Sinduhije au Burundi ou Gilchrist Olympio au Togo. Gros plan sur ces exilés qui se voient chefs d’État.
Les leaders de l’opposition réunis au sein de la Coalition nationale pour le changement se sont tous réunis pour la première fois ce lundi à Abidjan à l’occasion d’une marche pacifique réclamant un accès plus équitable aux médias ainsi que la refonte de Commission électorale.
À moins d’un mois de la présidentielle du 25 octobre, la visite dimanche du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara dans le fief de Laurent Gbagbo a tout du symbole.
Alors que la campagne présidentielle s’ouvrira le 9 octobre, Sylvain Oka et Arthur Alloco, deux éléments clés du dispositif électoral du candidat Charles Konan Banny, sont aux abonnés absents.
La société civile ivoirienne invite les candidats à la présidentielle du 25 octobre prochain à signer une charte de bonne conduite, « en faveur de la paix et de la non-violence, pour une élection présidentielle apaisée, crédible et ouverte à tous ». Interview de Lucien Tapé Mambo, président de la Plate-forme de la société civile de Côte d’Ivoire à l’origine de l’initiative.
Des manifestations ont lieu à Abidjan et dans plusieurs autres villes de Côte d’Ivoire pour protester contre la candidature à la présidentielle du président sortant Alassane Ouattara, provoquant de violents heurts.
Macky Sall, le chef de l’État sénégalais et président en exercice de la Cedeao, a convié ses homologues ouest-africains pour un sommet extraordinaire à Dakar, samedi 12 septembre. Il devrait notamment y être question de la crise politique qui secoue la Guinée-Bissau et des prochaines élections présidentielles au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Guinée-Conakry.
L’Union africaine, la Cedeao et diverses ONG enverront des missions d’observation pour la présidentielle ivoirienne d’octobre, mais pas l’UE. Explications.
À deux mois de l’élection présidentielle, notre reporter photographe Philippe Guionie a traversé le pays du Nord au Sud. De Korhogo à Abidjan en passant par Bouaké, plongée dans un État où le souvenir de la guerre civile n’est jamais loin.
Côte d’Ivoire, Guinée, Burkina Faso, Tanzanie… Les électeurs d’un certain nombre de pays du continent sont appelés aux urnes dans les semaines qui viennent pour élire leur président. Mais quels sont les critères d’éligibilité des candidats ? Jeune Afrique a passé au crible les Constitutions et lois électorales de tous les États africains.
Le bureau d’inscription de la Commission électorale indépendante (CEI) a fermé ses portes mardi 25 août en fin d’après-midi. Au total, ils sont 33 à avoir déposé leurs dossiers de candidature en vue de l’élection présidentielle d’octobre. Jeune Afrique a dressé le portrait des principaux candidats.
La douzaine d’élections présidentielles que l’Afrique s’apprête à vivre à partir de la rentrée (Guinée et Burkina ouvriront le bal le même jour : 11 octobre) et jusqu’à la fin de 2016 ont une caractéristique commune que nul n’a jusqu’ici remarquée – ce qui est en soi révélateur. Aucune femme n’a la moindre chance d’être élue et dans la plupart des pays concernés, il n’y a tout simplement aucune candidate.
Dans un communiqué publié mardi, la tendance du Front populaire ivoirien (FPI) menée par Abou Drahamane Sangaré, un fidèle de Laurent Gbagbo, s’est prononcée pour un boycott de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre.
À l’approche de la présidentielle, dont le premier tour vient d’être fixé au 25 octobre, les questions qui n’ont pas été réglées depuis la crise de 2010-2011 ressurgissent. Pourtant, en cinq ans, le pays et la société ont changé. Jusqu’à quel point ?
Il a pris tout le monde de court en devenant le premier Ivoirien à déposer son dossier de candidature pour la présidentielle du 25 octobre. Totalement inconnu de ses compatriotes, cet employé d’une société d’assurance explique sa démarche à « Jeune Afrique ».
Alassane Ouattara, le président ivoirien sortant et candidat de la coalition RHDP au pouvoir, a déposé sa candidature auprès de la Commission électorale indépendante mercredi pour briguer un second mandat présidentiel.
L’ex-Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny a été désigné président de la Coalition nationale pour le changement (CNC). Mais, il n’en est pas encore le candidat unique.
Sans doute n’imaginait-il pas que la tâche serait à ce point difficile. Mais Pascal Affi N’Guessan s’obstine et compte bien porter les couleurs du FPI à la présidentielle d’octobre. Sauf qu’il sait désormais que ses ennemis les plus féroces appartiennent à son propre camp. Portrait.
Aucune cohue à l’horizon : les nouveaux électeurs ne se bousculent guère pour s’inscrire sur les listes électorales, à quatre mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire.
Alors qu’elle vient d’annoncer une première série de meetings à Abidjan, la Coalition nationale pour le changement (CNC), la plateforme d’opposition lancée le 15 mai, qui regroupe plusieurs cadres de l’opposition et les « frondeurs » du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, est en proie à des divergences.
Après une visite de quelques jours à Rome, où il a rencontré des leaders d’opinion et des chefs d’entreprise, Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien, séjourne en France depuis le 19 juin et jusqu’au 3 juillet.
L’opposition ivoirienne a critiqué, samedi à Abidjan, l’organisation de la présidentielle d’octobre en Côte d’Ivoire, accusant le pouvoir de préparer des « fraudes massives » sur les listes électorales.
À l’approche de l’élection présidentielle ivoirienne, prévue en octobre, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, Aïchatou Mindaoudou, répond aux questions de Jeune Afrique.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a été officiellement désigné dimanche candidat du Rassemblement des républicains (RDR) à l’élection présidentielle d’octobre prochain, dont il part favori face à une opposition divisée.
Le Conseil des ministres a adopté mercredi un projet de loi portant modification de seize articles de la loi du 1er août 2000 relative au code électoral. Si le texte doit encore être approuvé par le Parlement ivoirien et pourrait être amendé, voici ce qui devrait néanmoins changer.