Beaucoup d’entre vous, lecteurs de Jeune Afrique, connaissent la France ou s’intéressent à ce qui s’y passe. J’imagine votre stupéfaction à la vue des images chocs diffusées sur vos écrans de télévision en ce mois de décembre.
Après la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française, le politologue et directeur de recherche au Cevipof (Sciences-Po Paris) Roland Cayrol a accepté de répondre aux questions de JA.
La composition du premier gouvernement de l’ère Macron a été dévoilée ce mercredi. Parmi les 22 nouveaux ministres, de nouveaux visages souvent issus de la société civile, mais aussi des hommes politiques expérimentés. Tour d’horizon.
L’imprévu peut surgir à tout moment et modifier la donne. Mais les prochains jours sont déjà chargés d’événements aux conséquences difficiles à mesurer. Quelques-uns ont retenu mon attention.
Inconnu il y a trois ans, Emmanuel Macron poursuit sa trajectoire météorique. Après avoir froidement dépassé son maître, mis en marche ses partisans et occis la baronne de l’extrême droite, il a accédé à l’Élysée le 14 mai. Mais de lourds nuages s’accumulent au-dessus de sa tête.
Emmanuel Macron, officiellement investi dimanche matin, a nommé lundi après-midi son Premier ministre en la personne d’Édouard Philippe, maire Les Républicains (LR) du Havre. Favori des pronostics depuis plusieurs jours, ce proche d’Alain Juppé est un personnage assez méconnu de la droite française.
La candidate du mouvement d’Emmanuel Macron pour représenter les Français de l’étranger aux prochaines législatives passe mal au Maroc, en raison de sa position pro-polisario. L’antenne marocaine du mouvement a décidé de ne pas faire campagne pour elle.
Si la défaite multiplie les couteaux, la victoire, elle, centuple le nombre de vos amis. Emmanuel Macron s’est donc découvert, au sein de la diaspora africaine en France, un nombre respectable d’« amis ».
Le nouveau président Emmanuel Macron, fraîchement élu, et l’ex-candidate à la présidentielle Marine Le Pen, fraîchement défaite, avaient tous deux de fidèles soutiens en Afrique durant la campagne qui s’est achevée dimanche 7 mai.
À l’heure où j’écris (et où ce numéro de Jeune Afrique est en cours de bouclage), elle est seulement annoncée. Mais l’arrivée au pouvoir suprême à Paris d’Emmanuel Macron, 39 ans, ne fait guère de doute.
Si Emmanuel Macron a été plébiscité dimanche 7 mai par une majorité de Français installés en Afrique, la candidate frontiste Marine Le Pen est tout de même parvenue à rafler entre 15% et 20% des votes dans une dizaine de pays du continent.
« Une grande victoire du peuple français », « une brillante élection », un « succès bien mérité »… Depuis dimanche, de Mohammed VI à Macky Sall en passant par Pierre Nkurunziza, nombreux sont les présidents africains qui saluent la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française. Tour d’horizon.
Au terme d’une campagne inédite et électrique, les Français choisissent dimanche le huitième président de la Ve République, entre un novice en politique à l’ascension inattendue et une candidate d’extrême droite.
Depuis des semaines, nous sommes des millions en Tunisie, en Algérie, au Maroc, en Mauritanie, et même en Libye, et, finalement, dans toute l’Afrique, à suivre la campagne présidentielle.
C’est sur les bancs de l’ENA qu’Emmanuel Macron a rencontré deux des personnages clés de sa future politique à destination du continent. Il entend opérer une « mue idéologique ».
En campagne pour le second tour de la présidentielle, face à Marine Le Pen, le candidat d’En Marche ! demeure un personnage mystérieux et difficile à cerner. Entre deux meetings, Jeune Afrique a sondé ses positions sur le continent.
Pour l’écrivaine franco-sénégalaise, dénoncer les idées du FN ne suffit plus. Il faut tenter de comprendre les racines du mal et œuvrer pour la cohésion sociale.
Les Français qui résident en Afrique se sont exprimés au premier tour de la présidentielle française, le 23 avril. Nous avons passé au crible les résultats de ce scrutin, pays par pays.
Au cours des trois heures de débat qui ont opposé Emmanuel Macron à Marine Le Pen ce mercredi soir, à aucun moment l’Afrique n’a été évoquée. Ça n’est d’ailleurs pas le fond mais surtout la forme – un échange de joutes verbales entre les deux candidats à la présidentielle – que l’on retiendra de ce duel de l’entre-deux tours.
Lors d’une rencontre avec le « Collectif des Africains » ce mardi à Paris, Marine Le Pen, candidate du front national à l’élection présidentielle, a promis qu’elle consacrerait 0,7% du PIB français à la « coopération avec l’Afrique » si elle était élue.
Parmi les membres en vue de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, il y a Mounir Mahjoubi. Ce trentenaire d’origine marocaine dirige la campagne numérique du candidat d’En Marche au second tour.
Son prénom évoque les reines combattantes de la Casamance. La légende familiale veut que sa mère l’ait découvert en lisant le quotidien national le Soleil. Aujourd’hui lancée dans la bataille de l’élection présidentielle aux côtés d’Emmanuel Macron, la Franco-Sénégalaise Sibeth NDiaye gère les relations presse du candidat.
Les élections législatives, qui se tiennent dans une semaine, suscitent moins d’engouement chez les Algériens que l’élection présidentielle française semble-t-il. Si Emmanuel Macron remporte l’adhésion, d’aucuns seraient prêt à soutenir sa concurrente Marine Le Pen.
Les expatriés français en Afrique ont plébiscité Emmanuel Macron lors du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche dernier. Le candidat d’en Marche ! a su profiter du déclin des partis traditionnels qui raflaient tout jusque-là sur le continent. Une autre première est à noter : Marine Le Pen (Front national) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) s’imposent tous deux dans un État.
Emmanuel macron est le grand vainqueur – et le seul gagnant – du premier tour de l’élection présidentielle française organisé dimanche 23 avril. Mais que vaut réellement sa victoire ?
Le jeune centriste pro-européen Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 23,75% des voix. Il affrontera au second tour la candidate du Front National (FN) Marine Le Pen qui a été créditée dimanche de 21,53% des suffrages. En cas de victoire au second tour prévu le 7 mai, il deviendrait ainsi à 39 ans le plus jeune président de la République de l’histoire, devant Louis-Napoléon Bonaparte.
Les Français du Maghreb votent dimanche 23 avril, date du premier tour de l’élection présidentielle. Jusqu’ici, Tunis et Alger campent à gauche, et Casablanca plutôt à droite. Mais Mélenchon avait déjà opéré une percée en 2012 dans l’ensemble des bureaux de vote.
Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) lance une campagne choc contre les injures racistes à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle française, qui se tient ce dimanche.